Nos langues jouaient ensemble tandis que nos mains retiraient nos vêtements. Tu voulais me dominer, être en contrôle. Mais pauvre petit agneau, c'était avec un loup que tu étais entrain de jouer.
Rapidement, tu te retrouvas en dessous de moi. Et, cette vue à elle seule pouvait donner un orgasme. Toi, essoufflé, les joues rouges, couvert de sueur, en demandant plus. Et je te donnais ce que tu voulais. Nos voix emplirent la pièce tandis que nos corps bougeaient à l'unisson. On aurait pu croire que tu as été créer pour cela. Ton corps avait été sculpté pour donner du plaisir.
Pendant que tu y prenais pied, je me jeta sur toi. Comme un loup affamé, je te dévora. Je mordis dans ta tendre chaire, et bouffa ton cœur. Tu n'étais plus qu'une marionnette sous mon contrôle, obéissant à chacun de mes ordres. J'avais gagné. Mon piège, comme toutes les autres fois, avait marché.
Encore une fois, le loup dévora l'agneau, pendant que ce dernier vivait l'orgasme.
Et, lorsque tout fût fini, lorsque tu avais enfin repris ton souffre, tu as eu le malheur d'ouvrir les yeux. Tu vis ma véritable apparence de prédateur, avec mon pistolet caché dans ma chaussure gauche contre ta tempe, un magnifique sourire sadique peint sur mes lèvres. Ton ego, ta soif de pouvoir, ta dignité, tu perdis tout d'un coup. Pour la première fois, de la terreur emplit tes petits yeux innocents.
Tu avais compris.
Pauvre idiot.
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