XVI. Conflit interne

570 38 17
                                    




Les blessures que l'homme se fait à lui-même guérissent difficilement

- William Shakespeare


PDV Harry :

J'avais quitté Matthew assez précipitamment devant chez lui et avais refusé la demande de sa petite sœur. Un mois au paravant, je n'aurais jamais réagis comme je venais de le faire, refuser une invitation sans d'autres raisons qu'un mal être mental, en plus d'être distant avec mon meilleur ami au point de ne pas pouvoir me confier à lui. Je n'étais pas comme ça avant mais avant c'était avant, maintenant c'est le présent et nous sommes maintenant. Et puis ce n'est pas comme si nous avions changé depuis un mois.

Nous étions amis depuis le début néanmoins tout a basculé le jour de son anniversaire. Tous ce que nous pensions savoir ensemble, s'étaient retrouvés bousculés par des sentiments beaucoup plus forts comme la passion, l'envie, l'amour. Je suis pris dans le cortège des damnés, pensais je. Et cette amour que je ressens pour lui, je ne pourrais plus jamais le remplacer en amitié. Il n'y a pas de marche arrière, c'est fini, je suis pris et j'ai des sentiments pour mon ex meilleur ami.
Je suis amoureux de lui et que de lui.

Je me dirigeais maintenant vers ma maison ou plutôt ce qui devait être ma maison. Je sais très bien que cette maison est la mienne, que j'y ai vécu pendant huit déjà et que des tas de souvenirs s'accompagnent à cette assemblage de briques et de verres, cependant je ne l'a vois plus comme elle était avant. Je la regarde mais c'est comme si je ne la voyais pas, elle me semblait lui et ressemblait à un mirage.
En faite, je n'apprécie plus ce lieu que j'aimais tant auparavant, mais voilà que je me réfugie encore une fois dans le passé, mon passé.

( flash-back de 8 ans )

Nous venons d'arriver devant une maison qui sera la notre, après que nous aurions confortablement installé et acheté tout nos meubles. Mes parents étaient rentré les premiers, main dans la main et ils s'échangeaient des regards amoureux à chaque fois que leurs regards se croisaient. Je ne comprendrais jamais les adultes, pensais je en les regardant. Tandis qu'ils faisaient coulisser la bais vitrées pour rejoindre notre jardin, je prenais un escalier qui montait à l'étage du dessus. Je n'avais pas choisi de partir de mon pays natal, la Costa Rica pour rejoindre Londres mais selon mes parents, c'était un changement pour le mieux et pour moins de difficultés. Malgré le faite que je sais qu'ils ont raisons, ce pays dans lequel j'ai grandi 10 ans de ma vie me manque énormément. Les cours de danse me manque, mes amis que j'ai laissé me manque aussi, mais pas la peine de faire tout un drame, j'en trouverais bien ici de nouveau ami.

En montant à l'étage je vis un long couloir qui se séparait sur de nombreuses pièces. J'ouvris une porte et tomba sur une salle de bain, elle paraissait neuve comme l'ensemble de la maison pour dire vrai. Je ne m'attardais pas vraiment dans cette pièce qui n'avait rien de spécial et ouvris plusieurs portes afin de découvrir des chambres. Chaque chambre avait sa couleur de papier peint bien définis, la première était d'un bleu très clair comme le ciel, la deuxième était rose et la dernière avait tout de suite attiré mon regard par un très beau pourpre, je m'étais tout de suite dit que voilà cette pièce ci serait ma chambre, désormais.

En pénétrant un peu plus dans ma futur chambre, je découvris une fenêtre et contrairement à ce que j'aurais pu penser, elle n'émettait pas sur mon nouveau jardin mais sur la rue et les nombreuses villas quatre façades qui se trouvait dans le quartier. En ouvrant la fenêtre pour regarder d'un meilleur angle les maisons voisines, j'aperçus dans une maison en face dans son jardin un petit garçon qui devait avoir mon âge. Il jouait au ballon et faisait rebondir à intervalle régulier celui-ci sur le mur de sa maison. Ce garçon avait la peau clair, un corps frêle et des cheveux bruns désordonnés. Il était seul et le faite de le voir jouer ainsi me donna envie de le rejoindre pour pouvoir m'amuser avec lui mais c'est alors que une jeune fille qui devait être un peu plus âge que lui et qui devait sûrement être sa sœur par leur ressemblance, sortit de la maison, le pris par la main et le fit rentrer à l'intérieur avec son ballon. Je ferais sûrement leur connaissance un peu plus tard, pensais je.

Guerre des cœurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant