Sukaretto - Le destin d'Igaku (partie 2)

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La princesse s'éclipsa et marcha aveuglément entre la foule de gens et les hurlements des marchands en pensant au bal ; sa plus grande appréhension est celle de ce retrouver en public avec sa belle-mère, elle qui est si cruelle envers elle, va-t-elle se retenir ce soir ? L'idée de penser à ce genre de chose fit frissonner la princesse mais celle-ci se dissipa lorsqu'un marchand l'interpella.

- Eh ! Dis donc Mademoiselle ! Vous êtes pas la princesse du royaume ?

- Euh... Si si, c'est moi...

- Vous voulez voir les merveilleuses trouvailles de Safaia ? Elles sont magnifiques ! Paroles de safaien !

La princesse s'approcha et ses yeux se font attirés par une oreille en cuivre dépassant du bric-à-brac de métal, brillant au soleil ;la princesse repoussa délicatement le reste et prit la chose qui n'est autre qu'un lapin entièrement mécanisé luisant aux rayonnements du soleil.

- Ah ça ! Une vraie perle ! Il paraît même que c'est le roi lui-même qui l'a construit étend plus jeune dans l'espoir de trouver son âme sœur qui possédera ce lapin !

- Et ça à marcher ?

-Hélas pas pour l'instant on dirait ! Vous connaissez la rumeur ?

- Oui, celle qui raconte que le roi ne crois pas au véritable amour...

- C'est exact ! Je souhaite bonne chance aux concurrentes ! Ha ha ha !

La princesse observa le lapin encore une fois ; il est magnifique, les détails du corps ainsi que de la tête étaient précis, nets et délicats et on remarquait le blason de Safaia qui était gravé sur sa cuisse droite ; on aurait dis un vrai lapin qui ne faisais que la taille de la paume de la princesse.

- Il est incroyable et très beau.

- Et ne coûte que 525 okanes* ! Mais comme vous êtes la princesse, je vous le fais à moitié prix !

(* 525 okanes = 10,50 euros donc 1 euro = 50 okanes)

- Ah non ! Je refuse ce genre de chose ! Je suis une personne comme une autre donc je le prends pour 525 okanes !

- Très bien alors ! Ça fera 525 okanes s'il vous plaît princesse !

La princesse ouvrit sa sacoche et donna l'argent au marchand

- Je vous souhaite bonne chance ! En espérant que ce lapin vous conduise au roi ! Ha ha !

La princesse esquissa un sourire amusé au marchand avant de le quitter. Elle passa devant nombreux étalages où se trouvait plusieurs cartes des étoiles mise à jour et des plantes médicinales pour compléter sa collection. La princesse prit plusieurs fleurs et plantes médicinales, les mit dans des fioles et prit une grande carte des constellations pour compléter sa petite panoplie. Le temps d'enrouler la grande carte et remonter le marché, la servante l'interpella et rentrèrent au château. Une fois arrivé, la princesse monta dans sa chambre pour déposer ses affaires fraîchement achetés, prit un tablier et se précipita vers la porte mais fit demi-tour en voyant le lapin et le prit avant de repartir vers les cuisines du château. Enfilant son tablier et le nouant en courant, elle ne manqua pas de bousculer sa belle-mère.

- P-pardon ! Je... je suis désolée !...

- Tu n'as pas intérêt à te comporter comme ça ce soir. Je n'ai pas envie que tu me fasses honte ; et pas de dérapages ou je te ferai passer l'envie de recommencer.

- Oui belle-mère...

La princesse baissa la tête, honteuse et apeurée; à ces mots, la reine s'éclipsa dans son bureau et ferma la porte à double tour. La princesse resta troublée par ce geste et marcha cette fois-ci en repensant à la remarque de sa mère qui la calma dans sa foulée. Une fois dans l'immense cuisine, la princesse se remonta lesmanches et s'approcha de la cuisinière en chef.

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