Chapitre 4.5

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Ce chapitre est un petit hors série ⚠️ il suit bien le chapitre 4 et contient quelques informations supplémentaires mais comporte aussi le point de vue de Eren.
J'utiliserais " pdv" ou bien " Eren" " Rivaille" pour montrer qui pense / parle et qui on suit.
Ce petit " hors série" ou plutôt bonus dans l'histoire me permet de faire un petit sondage.

Si vous deviez faire sortir Rivaille avec une femme de l'univers SNK ( attaque des tirants) la quel serait t-elle ?

Eren

Mes senses étaient tous en ébullitions, que devrais-je faire ? Lui courir après et l'effrayer plus encore ? Ne rien faire et probablement le perdre ? Avais-je même le temps d'y réfléchir ? Il était de toute façon trop tard, notre vraie nature, la plus profonde, celle que l'on ne peut pas contrôler, nous rattrape toujours. Mes poings restés fermés, comme s'ils portaient tout le poids du monde, le poid de sa peur et celui de ma culpabilité. Comment mes convictions avaient pu si rapidement disparaître ? Quand bien même je voudrais le rejoindre, je ne le pourrais pas, mon corps tremblotant et les larmes me montant aux yeux, comme si le sentiment d'amour m'avait était à jamais interdis. Brisé une paire entre un oméga et un alpha brise à tout jamais. Mes forces m'abandonnent, la douleur m'empêche de bouger, je reste tout simplement là stupide et perdu devant ma porte d'entrée, tandis que cette dernière narguant ma peine, se referme sur la liberté offerte à mon âme quelques secondes plus tôt, sa silhouette encore fuyante dans l'allée. Pourquoi m'avait-il si violemment repoussé en partant ainsi. D'où vient toute cette peur en lui, celle que je lui inspirais ? N'était-il pas comme moi sûr que l'amour avait frappé après un regard? Comme un lien invincible qui nous promettait de toujours s'aimer. Ne sommes-nous pas destinés ? Nous retrouver dans ce monde, nous retrouver une nouvelle fois ici, dans cette vie, n'était-ce pas une chance inouïe ?
Comme une âmes, une seule personne divisée en deux faitent pour vivres ensembles, soufrant de ce vide qui les séparent...qui nous sépares... Je n'en ai jamais douté, pas un instant et pourtant en le voyant, mon corps et mon épris avait étés si heureux de sentir qu'il lui appartenait toujours, qu'il n'était pas destiné à un autre ou bien qu'il ne s'était pas déjà promis avant même que nous nous retrouvions. Comme dans le ciel, le vent chasse les nuages et crée un nouveau jour, sa fuite avait créer un nouveau sentiment, une nouvelle douleur. Ma tête se remplissait de doutes, de peurs et de vide.
''Je me suis fait rejeter.''
Nous nous étions pourtant promis tant de choses, l'amour, la sécurité, la confiance, d'être ensemble pour toujours, quoi qu'il se passe peut importe ce que l'on devient, plus fort que deux corps qui se mêlent l'un à l'autre. Pour nous la mort n'aurait jamais pu nous séparer, elle ce serait plié à notre amour, lier à notre besoin si intense d'être uni, nous réunissant dans toutes nos vies. Cette idée et conviction étaient enfin devenues réelles, nous étions enfin réunis après des années de peur et de séparations. La joie, l'amour, la surprise qui m'avait transpercé ce jour, à la seconde ou nos regards s'étaient retrouvés, l'avait lui aussi imprégné. J'en étais sur, je l'avais vue, je l'avais sentie, entendu dans sa voix. Ce doux bonheur, pourquoi n'avait-il duré que si peu de temps ? Le désir et l'angoisse qu'offrait ce monde par ses classifications de sous-genre, par cette modification corporelle si animal était-elle, étaient arrivés bien trop vite. Comme une tornade elle avait tout balayée sur son passage.

***

Assieds dans un coin de ma chambre depuis deux jours maintenant, mon corps et mon âme remettaient en place leurs idées. Espérant en vain qu'il revienne serrant entre mes doigts la petite clé représentant mon dernier espoir et mon seul réconfort. L'ayant en ma possession, le sentiment qu'il m'appartient toujours réside encore en moi. Malgré le sang coulant autour de l'objet, mes yeux ne quittaient pas l'entrée, mon corps refusant de laisser tomber, gardant espoir, incapable aujourd'hui de croire au rejet. Sentant le lien battre encore dans mon cœur, résonnant dans chacune de mes veines. La clé tourne encore et encore, se plante dans ma chaire, me fait ressentir tous mes sentiments comme étant des certitudes. L'espoir...Si je ne peu pas aller à lui, il viendra à moi...Il se souviendra de nous deux, de nos sentiments, de notre amour, il se souviendra de moi... Il ne devrait pourtant pas l'avoir oublié, il devrait s'en souvenir, pourquoi à t'il l'air de ne plus me connaître ? Il me fuit, il ne m'aime plus ? Il ne me veut plus ? Pourquoi n'a t'il plus de souvenirs ?
Un serpent s'immisce en moi, dans mon corps, longeant ma colonne vertébrale, remontant jusqu'à mon cou, fouillant mes intestins, compressant ma tête. J'ai mal, j'ai si mal et pourtant cette douleur semble si faible lorsqu'il s'attaque à mon cœur. J'ai mal...Je deviens fou, je souffre sans même avoir de raison, pourquoi suis-je le seul à aimer autan. Je ne peu même plus sentir mon cœur battre, comment a t'il si facilement fini par ce brisée ? Airais-je du prendre conscience que rien n'était si facile ? Après tout il s'agissait de Rivaille...
Je n'en peu plus, je ne le veux plus, je ne pourrais jamais vivre une seconde de plus sens lui à mes côtés sachant qu'il est si prêt et qu'il me fuit si loin, sachant qu'il ne se souvient pas. Mon esprit souffre, mon corps souffre, sans est assez...

Rivaille

Une semaine était déjà passée depuis tout ces événements aussi improbable qu'irritant le collier autour de mon cou était toujours à sa place, et je n'avais encore pas trouvé de moyens de le retirer sans me mettre trop à découvert. Le résultat en était donc une absence totale de connaissance sur l'état de mon cou. Les cauchemars habituels persistaient s'entremêlant à des visions si joyeuses qu'elle en était toute aussi douloureuse au réveil. La sueur et les nausées avaient fini par se transformer en flot de larmes à chaque réveil. Toutes ses visions, rêve ou cauchemar semble à la fois si vrais et si faux, ils ne peuvent rien représenter à mes yeux, ou du moins j'essaie de m'en convaincre. Chaque matin est devenu si difficile une par de moi voulant ce souvenir l'autre voulant oublier, tout fini par se mélanger et je ne peu plus me souvenir clairement de ce que j'y vois et apprends. Tout ce dont je suis sur c'est que ce garçon en fait parti à chaque fois. Depuis que je l'ai vue il hante mes pensées et mes nuits, j'essaie de ne pas y réfléchir, de l'oublier mais tout reviens vers lui et ma poitrine me fait mal. Cela commence même à devenir problématique au travail je n'ai pas fait d'erreur forte heureusement mais je peine chaque fois un peu plus à me concentrer. Mon cœur trompe mon esprit, corrompu par des paroles douteuses et des actions dégradantes. Il me manque...aujourd'hui, hier, le jour avant cela et tous les jours depuis que je l'ai fuis. Il me manque...Et ce simple fait m'énerve au plus haut point.

Plusieurs fois je me suis retrouvé sans m'en rendre compte sur la route vers son appartement, les lumières étaient toujours éteintes mais je ne l'ai jamais croisé, de toutes les fois où j'ai approché de cet endroit, chaque fois que je me suis retrouvé devant l'immeuble, ou bien devant la porte prêt à toquer. Il ne c'est jamais montré, je ne l'ai jamais revue. Évidemment je voulais cette clé, plus que tout, il fallait que je la récupère, même si en l'ayant il me protégeait de toute attaque et risque. Mais même si cette excuse était facile à me mettre en tête, je savais au fond de moi que ma vraie motivation était l'espoir de le revoir, que le destin me face un vrai signe si tant ait qu'il existait réellement, que l'on me porte à nouveau sur son chemin... Je veux le revoir, pas en rêve, pas seulement lorsque la nuit envahie, je veux le revoir, en vrais, je veux qu'il me touche, je veux entendre ça voix. Tous ces combats insensés et ces comportements qui ne me ressemble pas, tout est devenu si irrationnel, si peu ordonné, ma vie glisse loin de mon contrôle et j'ai le sentiment que l'unique raison est qu'il est loin de moi. Je deviens si stupide que mes mains tremblent, mon sang boue dans mon corps et pourtant j'ai si froid. Je me sens si vide, respiré me semble si difficile. Il me donne le sentiment de ne plus savoir vivre, comme un tel oubli et une telle absence peuvent à ce point me toucher? Tout ce que je ressens et que je ne devrais pourtant pas ressentir, tous ces désirs qui n'ont pas de raison d'exister. Pour lui...avec lui...je veux...j'ai peur. Et je rentre.

Un irrésistible besoin de toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant