Mourir pour revivre

4 0 0
                                    

On vient de quitter l'Espagne, on y est allée pour les vacances. Enfin c'était plutôt, une cure si on veut. On s'est ressourcée avec ma tante Agnès. 

Je la considère comme ma grande sœur. Du plus loin que je m'en souvienne, c'est toujours elle qui s'est occupée de moi, elle m'a enseigner notre mode de vie qui est plutôt peu commun. Et elle m'a éduqué. 

Mes parents sont morts quand j'étais petite, je n'ai presque aucun souvenir avec eux. Je voie juste ma tante me prendre dans ses bras et me protéger de la pluie qui faisait rage ce jour-là. On s'est enfui loin de là où je suis née, ma tante ne m'a jamais dit ou je suis née, car d'après elle je chercherais à y retourner. 

Ce qui n'est pas faux. 

Ma tante et moi nous sommes des personnes qui n'ont pas la même alimentation que les humains. Nous nous nourrissons des sentiments et des émotions des humains. Cela paraît bizarre dit comme ça, mais c'est la triste vérité. Il y a quelques points que je dois vous expliquer avant de continuer mon histoire. 

1. D'abord je ne tue pas les gens, mais c'est tout comme. Vous savez l'humain ne peux pas vivre sans émotion. Donc il devient un "légume" après que nous nous soyons nourrit. Souvent ma tante me dit qu'il faut parfois leurs hôter la vie pour qu'il ne souffre pas après, mais je n'ai jamais pu tuer quelqu'un jusqu'à maintenant. Pour moi, l'humain peu peut-être retrouver les émotions qu'il a perdues mais cela me paraît impossible.

2. Ensuite selon les émotions que nous mangeons elles peuvent nous influencer et nous pouvons les ressentir intensément pendant plusieurs jours. 

3. L'émotion que nous cherchons par-dessus tout c'est : l'amour. Oui on dirait un vieux roman à la Twilight mais malheureusement c'est le cas. Cette émotion est la plus forte et donc la plus nourrissante pour nous. Grâce à celle-ci nous pouvons ne pas nourrir pendant apparemment un mois.Ce qui est énorme pour nous. 

4. Généralement ma tante essaye de trouver du travail dans des lieux regroupant pas mal de monde, comme par exemple les hôpitaux, les maisons de retraire car souvent les personnes présente dans ces lieux sont souvent seule et en fin de vie et donc nous ne les faisons pas souffrir plus.

5. Et dernièrement, ma tante m'a dit que nous sommes des Adfectus. Et que notre espèce serait apparue dans les années 70, et que maintenant nous sommes plus qu'une vingtaine de famille dans le monde. 

Je suis la dernière de la famille Dilig. 

Je m'appelle Maryna Dilig. 

Et voici mon histoire.

ADFECTUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant