Un nouveau terrain.

4 0 0
                                    

Il est tard. Il pleut à verse. Bien sûr cela me surprend peu, je me suis renseigné sur la région avant de venir et apparemment il ne fait pas très beau ici. 

- Nous approchons. 

Me dit ma tante. 

- On va encore pénétrer dans une propriété privée j'imagine ? 

- Effectivement. 

À chaque fois qu'on change d'endroit, ma tante trouve une maison isolée, parfois abandonnée mais souvent ces lieux appartiennent à des gens. Qui viennent souvent le lendemain de notre arrivée. Et puis vous devinez la suite. Ma tante s'en sert comme repas d'arrivée et sans débarrasse pour laisser aucune trace. 

- Mais cette fois. Ce n'est pas n'importe quelle propriété. 

- Comment ça ? 

- Tu verras bien.

Elle lâche un sourire en coin que je connais bien. Elle me cache quelque chose qui j'espère me feras plaisir. 


Quelques minutes plus tard nous arrivons au bout d'un chemin dans les bois. La pluie s'est arrêter. Mais le sol est recouvert de boue. Je sors de la voiture et je remarque que nous ne sommes plus dans les bois, j'entends la mer pas loin. 

- Tu entends la mer ? Derrière la maison il y a des grandes falaises et on a même une plage privée ! 

Comment connait-elle aussi bien le lieu ? Peut-être qu'elle s'est beaucoup informé avant de nous emmener ici. 

Nous nous rendons à la porte d'entrée. La maison est en bois. Elle a au moins deux/trois étages.

Agnès sort les clefs de sa poche. 

- D'où tu sors ces clefs ? 

- Attend tu vas voir. 

Elle ouvre. Il fait complètement noir à l'intérieur, même les rayons de la lune ne pénettre pas dans la maison. 

- Attend le disjoncteur est là. 

Elle l'allume et la lumière de l'entrée et du salon éclaira la maison. Je découvre alors des pièces magniquement bien décoré on dirait presque un chalet de montagne. La cheminée du salon est en galet gris et noir. Et je remarque qu'il y a des photos dessus. Je m'approche. Et je voie sur une des photos deux petites filles blondes se tenant la main et sur leurs poignets on peut distinguer un tatouage. Un "D".

- Est ce que c'est ? ...

- Oui ... C'est ta mère et moi. 

- Mais comment c'est possible ? Cette maison ? C'est ...

- Ta mère et moi nous avons vécu ici durant toute notre enfance, nous avons dû la quitter à notre adolescence car nos parents avait peur que les habitants du village avaient découvert notre nature. Après avoir rencontrée ton père ils sont venu habitée ici quelque temps. Et quand ils ont appris qu'ils allaient avoir un enfant, ils ont laissée la maison, et ils sont parti pour que tu puisses un jour revenir en étant sûr d'être en sécurité. 

- Mais tu étais revenue depuis ton enfance ? 

- Non jamais. Ma sœur étant l'ainée, la maison lui appartenait à la mort de nos parents. Mais même, je ne voulais pas revenir avant d'avoir une bonne raison pour retrouver ma maison. 

- Mais pourquoi maintenant ? 

- Tu voies les "D" que l'on voit sur nos poignets ?

Je me retourne et regarde de plus prêt, elles l'ont tout les deux sur le poignet gauche. 

- Oui. 

- Normalement la marque familiale se fait à l'âge des vingts ans mais nos parents savaient que nous n'allions pas rester très longtemps dans la maison familiale du coup ils nous l'on fait juste avant notre départ. La douleur était insupportable. 

- J'imagine. À cette âge là on n'est pas prêt à subir cette douleur. 

- Oui ... Bon on décharge les bagages ? 

- Oui oui bien sûr. 

Nous retournons à la voiture, nous prenons le peu de bagages que nous avons, je me retrouve à nouveau dans l'entrée. 

- Tu as la chambre en haut à gauche si tu veux commencer a t'installer. 

- D'accord merci Agnès. 

Je monte les grands escaliers recouvert de moquette vertes. En haut des escaliers se trouve une grande fenêtre, je regarde à travers et je découvre la vue de l'arrière de la maison.  Les grandes falaises qui surplombe l'océan, j'entends les vagues s'écraser contre les rochers et les falaises. J'adore ce son. 

J'ouvre la porte sur ma gauche.  

Et je trouve une chambre, la grande armoire surplombe un grand lit deux places. Je décide de le baptiser en sautant dessus. Le lit est à ressorts donc je rebondis très fortement en l'air j'en lâche même un petit rire.

À travers la fenêtre je peux voir un gigantesque arbre. Une des branches est même très rapprochée de ma fenêtre si elle continue de pousser elle va finir par rentrer dans le mur de la maison. 

Je dirige mon regard a nouveau dans ma chambre, et je remarque une espèce de trappe au plafond. 

- Agnès ! Comment on peut accéder au grenier ? 

- Au grenier ? je sais Je n'y suis jamais allé. 

Je l'entends monter les escaliers, elle me rejoint dans ma chambre. Je lui montre la trappe se trouvant au-dessus de mon armoire. 

- Attends-je crois qu'il y a une échelle par la. 

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 21, 2022 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

ADFECTUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant