le pacte de sang

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LE PACTE DE SANG QUI LES A EMPORTE TOUS LES DEUX. A LA VIE A LA MORT.

Ne le faites pour aucune raison.JAMAIS.

Bonjour chers lecteurs. Je me nomme Etienne et cette histoire est celle de mon défunt frère Paul et de sa défunte copine Désirée.
Je suis peut-être le seul de la famille à en connaître la réelle existence car cette épisode n'avait jamais été relatée à qui que ce soit avant ni après moi. J'en avais eu vent lorsque l'heure avait sonné pour mon frère de mourir. Cette dernière confession je vais vous la donner en espérant qu'elle exhorte les jeunes à plus de prise conscience et d'objectivité.

Paul et moi sommes deux fils de deux mères différentes. Notre père l'avait eu en premier avec sa première épouse, une togolaise magnifique et grande de cœur, qui le quittera quelques années plus tard à cause de ses interminables infidélités. Papa est un chaud gars, et c'était au cours de l'une de ses folles et chaudes virées qu'il a rencontré ma mère, une antillaise. Ma mère nous éduquera tous deux Paul et moi lorsque papa décidera sur un coup de tête de le récupérer pour ses études. Il le fera venir chez nous en France et commencera ainsi une superbe fraternité entre mon frère et moi.
Paul était un jeune homme calme de nature. A la différence de moi, il prenait ses études très au sérieux, je me disais même des fois qu'il le faisait pour contenter sa mère restée au Togo. Moi j'étais le bad boy, celui pour qui les parents s'inquiétaient le plus. Papa disait à maman que son fils deviendrait à cette allure un bon à rien et il avait raison, je n'avais pas encore 17 ans mais je pouvais décrire avec exactitude toutes les liqueurs qui existaient. J'étais un vrai cas et je dois le reconnaitre.

A nos majorités, Paul 23 et moi 20, il commença une relation avec sublime fille pendant nos vacances au Togo. C'était ma toute première fois de poser le pied sur le sol africain et j'étais trop fière de pouvoir faire du charmes aux filles, encore que sincèrement les togolaises avaient ce petit quelque chose mignonne et attirante qui me mettait les sens en feu. Ah elles étaient toutes belles. Magnifiques avec de belles formes et elles aimaient les métis alors j'avais gagné la partie au trois-quarts. Paul me demandait d'en choisir une pour faire sérieux. Il parlait pour lui, moi j'étais décidé à écrire mon histoire du premier métis explorateur de la gente féminine africaine. Il ne pouvait pas me freiner.Mais Paul avait sa petite amie, la togolaise dont je vous parlais plus haut et qu'il avait connu à l'école avant son départ pour la France. Une superbe jeune fille aux courbes imposantes. Elle était sacrément belle, et je trouvais mon frère très hypocrite et de mauvaise foi lorsqu'il essayait de me convaincre de n'avoir qu'une seule copine. Sa petite-amie faisait à elle seule 15 à 20 de mes filles tellement elle était canon. C'était vraiment une beauté divine et le pic elle gardait toujours ses cheveux naturels dans le style afro. Sincèrement Paul avait de la chance de l'avoir.
Ces vacances furent les plus intenses, en tout cas pour moi j'avais fait le plein d'énergie pour reprendre les cours une fois rentré. Mais j'avais remarqué que mon frère était très anxieux et plutôt perplexe. Il n'était pas bien dans sa peau. Quelque chose le dérangeait mais mon frère était du style solitaire il ne se plaignait jamais. Il avait une si forte personnalité.
Un jour, je les entendis se chamailler Désirée et lui. C'était la toute première fois que je les voyais s'engueuler et elle s'essuyait le visage, elle pleurait. Quelques temps après j'entendis fermer le portail et je compris qu'elle s'en était allée. Je me rendis dans la chambre de Paul. Il était assis sur le lit.

- Frangin, tu vas bien ? J'ai vu Désirée sortir comme une furie, un problème ?
- C'est rien t'inquiète frérot. Une petite engueulade d'amoureux.
- Bah tu vois maintenant en quoi c'est cool de pas se prendre la tête à avoir une titulaire non ?
- Tu racontes n'importe quoi gamin.
- Je sors, tu viens prendre un pot avec ton frère ?
- Attends je prends ma chemise et on y va, j'avais besoin de prendre de l'air de toute façon.

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