COMMENT JE ME SUIS RETROUVEE HORS DU MARIAGE

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Bonjour chers lecteurs. Je viens partager moi aussi ma petite histoire qui je l'espère bien édifiera plus d'un.

Je suis une mère célibataire depuis pratiquement 12 ans. J'ai fait de graves choses de par le passé. De très graves choses dont je continue de payer le prix. Si aujourd'hui je suis une mère célibataire qui va de relation en relation sans succès, c'est parce que dans le passé j'ai envouté un homme qui n'était pas mien. J'ai pris l'homme destiné à une innocente femme.

Voilà mon histoire.

Lorsque j'avais 25 ans, j'ai fait la connaissance d'un homme qui avait une très bonne situation. Il était très bel homme et toute femme rêverait de l'avoir comme mari. Seulement Marc en ce temps n'était pas célibataire. Il était en relation avec une jeune fille depuis le lycée. Ils avaient toujours été inséparables, selon ce qu'il m'avait dit. Nous travaillions dans une usine de transformation, lui était le Directeur Technique et moi une simple ouvrière sans diplôme.

Lorsque Marc venait au travail, je passais mon temps à rêver de lui. Il gagnait très bien sa vie contrairement à nous ouvriers qui percevions des miettes. Je nourrissais intérieurement l'envie, le désir d'avoir une relation avec lui et pour y arriver, j'étais très attentionnée avec lui. J'avais tout mis en œuvre pour sympathiser avec lui et une amitié vit le jour sans qu'il ne se doute de mes intentions cachées.

Au bout de trois mois, Marc se mit à me parler de son intention de demander la fille avec qui il a toujours été en mariage. Elle était son amour de jeunesse et unique amour d'ailleurs.

Je fus couverte de jalousie, une rage et un dégout. Pourquoi pas moi ? Pourtant je n'avais pas cessé de lui manifester mon attirance... Je décidai alors d'accentuer mes avances en lui offrant de bons petits plats que j'apportais au bureau ou en lui rendant visite chez lui. C'est ainsi que j'eus mon premier rapport sexuel avec lui, je l'y avais presque forcé mais dès le lendemain, il continua à me traiter  comme la  simple ouvrière que j'étais ce qui me frustrait vraiment.

Un soir en rentrant avec une collègue, cette dernière attira mon attention sur mon état d'anxiété ces derniers jours. Agacée, je lui racontai tout et elle se mit à se moquer de moi.

- C'est pour ce petit homme que tu souffres ainsi ? D'abord tu es une très belle femme, tu es intelligente, si tu veux de quelque chose, tu as tout pour l'avoir... je ne vois pas pourquoi tu angoisses autant. Si le pape refuse de venir à toi, vas à lui. Nous sommes en Afrique et tu as mille moyens d'attirer ton homme à toi.

- Moi je n'ai jamais fait une pareille chose de toute ma vie, et j'en ai d'ailleurs peur tu sais.

- Celles qui le font n'en meurent pas pour autant tu sais. Au contraire ce sont les courageuses qui se retrouvent dans les bons foyers.

- Il en aime une autre.

Elle poussa un juron puis ajouta :

- On a vu mieux mais aujourd'hui ces hommes courent après la femme de leur vie alors reste là à douter comme toujours. La vie c'est la guerre, si tu ne luttes pas pour ce que tu veux, quelqu'un d'autre le fera à ta place.

En somme ma collègue me conseillait d'envouter mon patron afin de détourner son attention de sa petite amie. Je retournai la situation dans tous les sens la nuit-là mais sans autre porte de sortie que celle proposée par elle car il allait se marier et ne me regardait même pas. Je n'avais aucune chance.

Aveuglée par la jalousie, une semaine après, je me rendis chez un féticheur à qui je demandai de l'aide pour rendre l'homme que j'aimais à la folie, fou de moi en retour. En partant j'avais volé un de ses mouchoirs sur son bureau et l'avais apporté.
Le féticheur me fit la promesse de le ramener à moi.

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