Salut à toi mon cher lecteur.
J'ai longtemps hésité à poster ce texte, par peur que la personne à qui il était adressé le découvre ainsi que mon réel ressentiment. Aujourd'hui, toute cette histoire est derrière moi, balayée par d'autres plus heureuses. Je tenais cependant à te partager cette petite parcelle de mon esprit. Je l'ai actualisée, changé les temps verbaux pour la rendre plus récurrente. C'est en changeant « La vie est injuste » par « La vie est parfois injuste » que je me suis rendue compte des pages tournées.
Merci de prendre le temps de lire ce texte, n'hésite d'ailleurs pas à commenter ;)
Ce soir là, le premier soir d'automne, a retenti la vérité sur nos amours amnésiques.
J'ai eu l'impression qu'on me coupait un bras, qu'on m'amputait une partie du corps. C'était un morceau de moi qui se détachait avec cette réalité, une des plus sourdes désillusions que je n'ai jamais vécues. J'ai vu tout mes rêves, mes espoirs, mes projets, que je croyais être nôtres s'écrouler en même temps que nos larmes.
C'était horrible, douloureux et amer. C'est passé, mais il a fallu du temps.
J'avais tellement espéré. Je m'étais imaginé tellement de choses pour cette soirée, mais rien n'aurait pû être aussi fade et vide. Au moment où j'écrivais ce texte, c'était tellement puissant. Pourtant, je ne ressentais rien au début, c'est comme si tout ce que j'avais refoulé s'accumulait d'un coup.
J'y avais pensé aussi, je l'aurai fait s'il avair été question de se venger. Je n'aurai jamais pû croire que tout était fini pour toi.
Tu avais bien appris ton rôle, tes répliques, bravo. Tu m'avais menti, beaucoup, je le savais mais ne voulais pas l'admettre. Surtout, tu préparais ce moment depuis si longtemps. Si hypocrite.
Ces mots que tu disais, vrais et cicatrisantes pour moi, t'étaient juste faux et superficiels. Une amourette d'été. Voilà ce que nous resterons. Tu étais passé tellement vite au prochain acte, m'avais redonné ma place initiale, mon rôle de choix, celui de meilleure amie à qui tu présentes tes nouvelles proies.
La vie est parfois injuste. Pour toi tout était déjà réglé, déjà cicatrisé. Moi je venais à peine de réaliser, la blessure peinait à s'ouvrir.
Ce n'était pas simple pour moi, je restais dépendante, au creux de tes bras dans mes rêves.Tu m'avais dit que tu serais plus heureux de me voir avec un.e autre. Cependant, c'est ton visage que je voyais la nuit dans le ciel, c'est à toi que j'avais pensé à chaque coucher de soleil cet été là. C'est à cause de toi que je détestais les amoureux de la rue, à cause de ton odeur et de tes yeux que j'écrivis cette lettre jamais envoyée un soir.
Tu as continué à hanter mes pensées, pensées qui furent désormais distinctes de l'espoir d'un renouveau. Je devais alors avorter de mes sentiments, les confier à nos constellations, qui veillent encore et toujours, pour les faire disparaître.
Cependant, lors de cette première soirée d'automne, à chaque fois que je te voyais, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer ce que nous aurions pu être, nous, reliques de cet été, si parfait, tellement parfait qu'il s'agit peut être d'un reve finalement.
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dans ma tête
RandomJe ne sais pas trop ce que je fais, en réalité. J'essaye de transformer mes pensées en lettres, mots, phrases, textes. Après tout, c'est comme ça que ça marche, non ? Pensées d'une fille un peu perdue dans sa tête.