Chapitre 4

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On a roulé pendant une bonne vingtaine de minutes avant que Lana ne s'arrête à un parc. Je descends, enlève le casque puis lui tend. Elle l'attrape et le range avec le sien. Nous commençons à marcher dans le parc. Quand Lana voit au loin le marchand de glaces son visage s'illumine.


- Ça te dit d'aller manger une glace ? Dit-elle en se retournant vers moi tout sourire.

- Désolé, je n'ai pas d'argent sur moi là, dis-je gêné.

- Ce n'est pas grave je t'offre ta part, tu veux quel goût ? Dit-elle en me souriant.


Je souffle et réfléchie.


- Vanille, dis-je seulement.

- Ok moi je prends pistache-chocolat, dit-elle heureuse.


Elle se retourne et part acheter les glaces. Je regarde autour de moi et cherche un banc, quand j'en trouve un je m'assois dessus et attend le retour de Lana. Je regarde au loin quelques enfants jouer avec leurs parents qui les regardent ou qui discutent avec quelqu'un. J'envie ces enfants qui eux ont une famille réunie et joyeuse. La mienne est brisée et triste depuis maintenant 4 ans. Quand Lana revient elle me donna ma glace, je la remercie.


- Désolé pour ce matin, dit Lana en léchant sa glace.

- À propos de quoi ? Dis-je étonner.

- On t'a posé des questions et tu t'es braqué, donc ça doit être personnelle, désolé.

- Ce n'est rien c'est de ma faute, je n'aurais pas dû me braquer comme ça, dis-je en la regardant.

- Si tu te braques c'est qu'il y a une raison, je peux savoir laquelle ? Dit-elle en me suppliant du regard.

- Je... peux pas, on ne se connaît depuis même pas quelques heures, dis-je inquiète.

- Oh d'accord, dit-elle en regardant devant elle déçu.


Tout à coup je me rappelle que je suis censée être en cours.


- Mais attend... on devrait être en cours, dis-je en me levant.

- Le but de sécher les cours et de rater les cours volontairement, dit-elle en rigolant

- Mais si je sèche ils vont appeler mes parents, dis-je en panique.

- Oui mais bon ce n'est rien t'es parents vont te pardonner, dit-elle en haussant les épaules.

- Peut-être que toi ta des parents laxistes mais moi non, dis-je avec les larmes aux yeux.


Je me mets à courir direction le lycée. Si mon père l'apprend je vais me faire frapper comme jamais, je n'ai jamais séché les cours car j'avais peur de lui. J'arrive et vais directement au secrétariat. J'arrive devant une femme elle lève la tête et me demande la raison de ma venue.


- Je suis en retard, je m'appelle Louanne Murphy, dis-je précipitamment.

- Murphy ? Mince nous avons appelé chez vous pour prévenir de votre absence.


Je laisse tomber mon sac et ma tête se décompose. Elle me regarde inquiète et je dis à toute vitesse :

DélabréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant