Puis j'ai grandi, enfin pas tant que ça j'avais encore 6 ans, un père une mère une belle mère un beau père et un petit frère.
Une belle mère affreuse après tout c'était l'ancienne maîtresse.
Qui a soi dit passant a essayé de noyer mon frère ou enfin bon de le punir en lui foutant le visage dans l'eau.
Un beau papa qu'on ne voit que très peu mais grâce à lui j'ai connu mes premières vacances.
Puis j'suis rentrée en ce1, j'étais en avance mais je n'étais pas très apprécié, après tout j'étais complexe.
Je voyais très peu ma mère a cause de son travail, mais je l'aimais très fort.
Avec son travail, elle ne pouvait pas nous garder alors on allait chez une amie à elle, sacrée femme celle ci!
Le ménage visiblement c'était pas son fort et encore moins la cuisine (enfin en même temps manger des frites noir à 8h le matin....)
Elle avait un fils, de 17 ans.
Sa passion? Nous maltraiter.
Frapper, casser nos affaires, nous jeter comme des vulgaires coussins, nous pousser dans les escaliers, nous embêter.
Et moi, bah il aimait tout simplement m'enfermer dans des pièces pendant 1h 2h 3h ça dépendait de son humeur.
Un soir, je dormais ici je n'avais pas le choix un point c'est tout j'aimais vraiment pas ça, pas du tout..
Je sentais qu'on essaye de m'enlever ma culotte, alors je me r'habillais en somnolant.
Je me souviens de ce que j'ai dis « arrête de m'embêter je veux dormir »
Et finalement c'est cette nuit là qu'il a décidé de me retirer mon innocence, d'abuser de moi, de profiter de ma virginité alors que j'étais même pas former pour être une femme.
Et s'est ainsi que tout a commencé, je ne parlais plus, j'étais vide.
Je mangeais plus; j'ai d'ailleurs fait 2 ans d'anorexie qui heureusement j'ai eu le déclic à temps avant de partir pour toujours.
Mes journées étaient horribles, je passais mon temps à chercher à comprendre, grâce aux pornos oui.
Malheureusement à 6 ans, gamine que j'étais je regardais des pornos.
Puis à 7 ans j'avais compris, je savais ce qu'il m'avait fait, et j'en ai parlé à ma mère et j'ai porté plainte.
Malheureusement il y a 2 ans on m'a appelé pour me signaler que l'affaire était fermée pour faute de preuve..
Merci, puis qu'actuellement je souffre de trouble, et de fibromyalgie suite à ça.
Le bonheur est éphémère dit-on.
Mais malgré tout, il y a de nombreux détails de cette histoire dont jamais je ne pourrais parler, notamment le viol en question ou encore des séances au commissariat qui étaient éprouvantes.
Mais ceci c'est la vie de nombreux enfants, femmes et parfois d'hommes.
Cet acte qui remet en question ta vie, ton existence au point de te demander mais qu'est ce que je fais encore là? Pourquoi je vie?
Ou la confiance en soi n'est plus, se détester, se voir comme un moins une moins que rien, d'avoir peur de tout ce qu'on fait (d'ailleurs ça me réussit pas pour mes exams)
D'ailleurs en écrivant ceci j'ai honte j'ai peur, et j'me dis que ça n'en vaut pas le coup mais j'ai toujours dis que j'aimerai qu'on connaissent mon histoire quand je serai forte.
Mais j'ai l'impression que jamais ça n'e viendra cette force.
Il y a aussi les troubles, les addictions dans lesquelles je suis tombé mais c'est la fin des parties si j'en parles directement.
Mais je peux encore parler des troubles du sommeil, je suis drogue de médicament depuis l'enfance pour essayer de changer rien n'y fait, il m'a aussi bousillé ma santé dans l'avenir, ha sacré bonhomme ! Mais pour vivre il ne faut pas être rancunier envers ceux qui nous on détruit alors moi je ne lui en veux plus tant que ça.
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Une coriace, abandonnée par l'espoir.
RandomJe ne vais pas citer, il était une fois, comme dans un conte de fée. Autobiographie, brisée. Premiers écrits publié, de ma part, soyez respectueux merci.