Mon Dernier Voeux

Chapitre 1

Cette journée commençait comme la plus banale des journées, avec ma bande de pote, nous avions décidé de nous retrouver pour un match de Hand improvisé. Nous ne nous étions pas revu depuis le 1 janvier après cette fête mémorable chez Benjamin, alias Ben. Nous n'étions que 6 et non 14 comme lors d'un vrai match, mais ça faisait du bien et ça permettait à certains de refaire du sport après leurs abus du 31.

Je ne bois pas beaucoup, je sais ce n'est pas très commun chez un adolescent de 17 ans. Je considère que l'alcool n'est pas très bon pour la santé. Je bois mais avec modération, je ne me suis jamais prit de cuite, je n'en vois pas l'utilité. L'alcool n'est pas nécessaire et quand je vois Ben qui a fini la soirée dans les toilettes, je ne comprends pas.

Le match se passait bien, ma petite équipe menait, quoi de mieux que de gagner le premier match de l'année ? La fatigue me donnait des mots de tête mais honnêtement cette bouffée d'air frai me faisait un bien fou. On est tous comme ça à Noël on mange tous trois fois trop et on regrette rapidement nos excès. Il faut dire que le repas de Mamie est toujours un délice et que les chocolats nous attirent toujours.

On était continuellement en train de charier Ben et Mathis, qui ne se souvenaient quasiment plus de leur soirée, ce que je trouve plutôt minable mais ils seront sûrement félicité à la rentrée vu que les autres lycéens ont pour la plupart fini dans le même état.

Après le plaquage de Victor par Ben qui c'était prit pour un joueur de rugby, une petite pause était nécessaire. La musique à fond, une bouteille de coca à la main, quelques biscuits et nous partions à parler de filles. Les gars ne faisait que ça, mis à part Tom qui nous parlait de ses petits coups de cœur, Leo, Jean ou encore Baptiste, on en entend souvent parlé.

"Maya elle doit être bonne, vous avez entendu les rumeurs, apparemment elle couche avec Josh !

- Merci pour ce commentaire Mathis, elle fait ce qu'elle veut écoute, Aaron, t'es toujours en kiffe sur ta voisine comment elle s'appelle déjà ?

- Theresa, sa voisine s'appelle Theresa Ben, t'es con ou quoi ?

- Ah ouais Theresa, merci Victor ! Mec tu comptes la pécho ou la matter toute ta vie par ta fenêtre ?

- Je ne la "matte" pas.

- Est-ce qu'elle change de sous-vêtements devant sa fenêtre ? (Bizarrement cette question ne m'était jamais venu à l'esprit, ne croyez pas que je suis un pervers.)

- On retourne jouer sinon ?

- Ouais comme d'hab' t'as pas de couilles mec, on va vous massacrez hein Mathis !

- Mec ils nous mènent déjà."

Comme prévu et contrairement à ce que pensait Ben, nous les avons massacrer.
En sortant du terrain, je suis partit à pieds avec Victor. Nous avons discuter le long du trajet, de tout et de rien, une discussion rien de plus banale.
Nous savions tous les deux que d'ici quelques mois et après le bac tout serait plus compliqué. Nous serions tous éparpillé un peu partout.

J'avais des vertiges de plus en plus fréquent depuis quelques semaines et je n'arrêtais pas de tomber malade. Mon médecin disait que c'était normal et que l'hiver « tous le monde tombait malade ».
Ce jour là, les étourdissements et les palpitations étaient tellement important que j'ai manqué de me faire fauché par une voiture au passage pour piéton. Heureusement pour moi Victor était là. Je me suis allongé à terre mais rien ne passait, il a voulu appelé les pompiers mais j'ai décliné gentiment. Ces braves hommes avaient sûrement mieux à faire. Il m'a raccompagné chez moi et je me suis étendu de tout mon long dans mon lit. Je suis partit dormir sans mon réveiller jusqu'au petit matin.