Chapitre 55 Fin alternative

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(Chapitre 50, passage où la fin alternative commence) 

Cara

"Cara ! Viens ici !" m'ordonnait mon père en ouvrant ma porte, mais je refusais et m'éloignais de lui, pour ouvrir la portière opposée, mais il m'attrappa le bras et me jeta hors de la voiture, "Arrête tes conneries !" me hurlait-il dessus, il me serrait tellement fort le poignet que je suis sûre d'avoir un bleu, 

"Lâche moi ! LÂCHE MOI !" je me débattais autant que je le pouvais, mais rien n'y faisais, mon père me jeta au dessus de son épaule, et personne ne venait me sauver. 

J'entendais encore les coups d'Harry, mais je ne le voyais pas à cause de la voiture. Idem pour Niall, il était hors de mon champs de vision. Avec les vitres teintées ils n'ont même pas dû remarqué mon absence, 

"Harry !" criais-je, mais encore une fois, personne ne vint. 

"Ferme là Cara, je te jure que si tu ne la ferme pas, je vais te la faire fermer ta gueule" me menaçait mon père en couvrant ma bouche avec sa main. 

Je restais impuissante, à me laisser emporter par mon père, les larmes dévalant mes joues. J'avais beau essayer de me libérer, rien n'y faisait, j'étais fichue. 

Quand bien même je savais la vérité, je savais qu'ils m'avaient tous menti, je voulais resté ici avec eux, plus que tout. En y réfléchissant bien, ils ont pris soin de moi, ils ont été plus présents que mes propres parents depuis ma naissance, et malgré toutes les histoires de Zayn, je sais que si je suis restée avec eux durant quasiment une année, c'est que j'avais une bonne raison. 
Aucune menace n'aurai pu me retenir, aussi longtemps. 

Je veux rester avec Harry, je veux retourner chez Louis, je veux encore entendre le rire de Niall en me réveillant le matin, ou être réconforter par Liam quand je suis triste. J'ai besoin de ces garçons. 

Mais ont-ils besoin de moi ? 

Et pour la première fois, j'acceptais enfin mon destin. 

Harry

Coup après coup, je libérais toute la rage en moi sur Dereck, mes poings trempés de sang me faisaient mal, mais je n'arrivais pas à m'arrêter, chaque os qui craquait me donnait satisfaction. 
Je pouvais enfin lui prendre ce qu'il m'avait prit. 

Ma vie. 

En me prenant Cara, en m'arrachant ma moitiée, il a tué une partie de moi, et je n'étais pas prêt de m'arrêter de lui faire payer. 

Joue avec moi si tu veux, mais pas avec elle. Surtout pas avec elle. 

"Je vais te renvoyer de là où tu viens, Dereck, bon retour en enfer", et je jetais encore une fois mon poing sur son visage boursouflé, violacé, et ses yeux se fermaient petit à petit, emportant avec le peu de vie qu'il lui restait, il avait arrêté de se défendre depuis bien longtemps. 

"HARRY ! LA VOITURE !" sortant de ma transe, je me relevais immédiatemment du corps inconscient de Dereck, pour faire face à Niall, "DÉPÊCHE TOI ELLE EST PARTIE !", hurlait-il en me jetant les clés du 4x4 à la figure, et je me précipitais dedans en le laissant seul ici pour s'occuper du corps que j'avais laissé derrière moi. 

-

La pédale d'accélération à fond, j'apercevais au loin le taxi dans lequel Cara et son père venaient de monter, mais avec ce trafic, j'avais du mal à les rattraper. Et encore plus de mal à les suivre.

Je dois les arrêter, sinon je sais que je ne reverrai plus jamais Cara. Je remuerai ciel et terre pour la retrouver, mais le sort n'est jamais en notre faveur il faut croire.

Je gardais un oeil au loin, ne quittant jamais le taxi des yeux, et c'est le klaxon d'un camion qui m'a ramené à la réalité, mais il était déjà trop tard. 

Je n'ai pas eu le temps de me déporter, ou de freiner, que l'impact de ce poids lourd me projetait de l'autre côté de la route, je me sentais comme dans une machine à laver, la voiture roulant sur elle même, pour fini sa course dans un ravin, ma tête la première. 

La seule chose dont je me souviens ensuite est la sirène d'une ambulance, mon corps transporté, puis plus rien. 

Cara

9 jours que je suis de retour, contre mon gré, à Los Angeles. 

216 heures que je suis sans nouvelle des garçons. 

12960 minutes que je suis enfermé dans cette villa. 

et seulement 1 seconde pour changer le cour de ma vie. 

"Allo ?" je décrochais le téléphone, sans savoir à qui à faire, 

"Cara ?? Oh mon dieu, tu vas bien ?" La voix de Louis résonnait dans l'appareil, et je me sentais tout de suite mieux, ils ne m'ont pas oublié. 

"Non, Louis vient me récupérer, je t'en supplie !" ma voix se brisait en le suppliant, "Je veux rentrer à la maison", sanglotais-je, 

"Je sais ma belle, je sais" soupira-t-il, et le ton de sa voix ne me rassurait pas, "J'ai quelque chose à te dire, où est ton père ?"

"Il est de sorti pourquoi ?" reniflais-je, en essuyant mes larmes, 

"Écoutes, se que je vais te dire... Assis toi, s'il te plaît.." murmurait-il, "C'est Harry", sa voix à peine inaudible, 

"Quoi Harry ?" mon coeur s'affolait, je commençais tout juste à me souvenir de mon passé avec lui, "Il va bien, n'est-ce pas ?", mais Louis ne me répondait pas, "N'est-ce pas ?!" insistais-je, en paniquant, 

"Tu sais se qu'est le Karma pas vrai ?", 

"Tout se que tu fais te sera rendu, oui Louis, je sais", tremblais-je, 

"Harry adorait dire sa. Mais tu sais, la balance ne pèse pas en sa valeur. Il a fait beaucoup plus de mal, que de bien", je ne voyais pas se qu'il voulait dire, 

"Louis, abrège, qu'est-ce qu'il se passe ?!" m'écriais-je à bout de patience, 

"Quand tu es parti, Harry vous a poursuivi, tu devais déjà être loin, il a eu un accident et.." je le coupais immédiatemment, 

"Il va bien ?!" paniquais-je, 

"Laisse moi finir. Un camion est entré en colision avec lui, il a été transporté à l'hôpital, et oui il va bien", je me sentais soulagée de savoir sa, 

"Mais il ne se souvient de rien. Pas de toi. Ni de moi. Ni d'Empire. Il ne se souvient plus de rien. Il est gardé à l'hôpital psychiatrique, il a subit un traumatisme cranien dix fois plus fort que le tiens, c'est un miracle qu'il arrive encore à parler, mais certaines de ses fonctions vitales sont endommagées, surtout la partie neurologique",

un long silence s'installa, qui petit à petit se remplissait de mes larmes, et de mes cris, sous les paroles réconfortantes de Louis. 

Ils ne m'ont pas oublié non, il m'a oublié. 

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GRANDE NOUVELLE : 

JE NE FERAI PAS DE PROLOGUE, CAR UN TOME 2 SERA BEL ET BIEN ÉCRIT ! 

en se basant sur cette fin biensure ;)

Empire : Street GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant