Version 2 - Echange commercial

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J'observe la forêt. Il fait beau aujourd'hui, très beau. J'adore cet endroit, il m'apaise. Au moins, je n'ai plus à entendre les bruits de la ville. Entre les sabots, les cris des bonnes femmes, ou même les coups de feu, impossible d'être au calme !

Je soupire. Il faut que je trouve le village des indiens. Nous essayons de commercer avec eux, afin d'améliorer nos relations. C'est le maire du village, mon père, qui le veut. Il y a eu bien trop de tuerie.

Je suis plutôt d'accord, mais bon, pourquoi c'est moi qui doit m'occuper des négociations ? parce que je suis shérif ?

Ça saoule. Le seul bon côté est que je n'ai plus à entendre Grey s'extasier sur l'arrivée imminente de son premier enfant. Il va me tuer à parler poupons et broderies ! une vrai gonzesse ce mec !

Bon, je dois me remettre en route si je ne veux pas dormir dans les bois. D'après certains vieux du saloon, les indiennes sont alléchantes, si je pouvais en avoir une pour me réchauffer cette nuit, ce serait vraiment parfait !

D'après eux, les indiennes ont des formes à damner et de longs cheveux qui nous obligent à observer leurs croupes. Et le plus important, le top du top, c'est leur style vestimentaire, elles n'ont que peu de tissus sur elle, juste ce qu'il faut pour cacher leur poitrine et leur sexe. Je vais pouvoir loucher sur leurs longues jambes...

Je suis impatient. Je vérifie que j'ai tous les papiers pour la négociation, je ne pense pas qu'il sache lire, tant mieux, il aura qu'à signer, puis m'offrir le tout !

Je me remets en marche. Je ne devrais plus tarder, normalement.

***

Le village est là, je le vois. J'avançais, les mains dans les poches. Les femmes sont en train de cuisiner. En me voyant, elles paniquent, récupèrent leurs mômes et se sauvent dans leur tipi. J'ai pu voir deux ou trois paires de fesses, certaines n'ont même pas de haut. Les indiens sont vraiment au paradis, rien à voir avec nos femmes couvertes de la tête aux pieds. A croire qu'un petit bout de peau serait fatale. Il faut évoluer. Quand je vois les plus vieux, mon père compris, tout fébrile à l'idée de voir le cou ou les mollets d'une femme, ça me dépite. Moi aussi j'ai un cou, moi aussi j'ai des mollets. En revanche, je n'ai ni paire de miches, ni un trou moelleux !

- Je viens en paix ! ris-je, les mains en l'air.

- Qui es-tu ? arriva un vieillard, méfiant.

- Natsu Dragneel. Je suis le fils d'Igneel, je viens pour les accords.

- Quels accords ?

- Pour le commerce, soupirai-je.

- Ah oui, moi vouloir boisson de feu ! s'enthousiasma-t-il. Toi, viens ! Moi, Makarov.

Je le suis en riant. Il est spécial celui-ci !

On s'assoit devant un large feu, les femmes ressortent de leur tipi pour finir de cuisiner. Certains hommes se montrent, ils rentrent de la chasse et dépècent des animaux.

- Bien, moi vouloir boisson de feu ! Toi, quoi vouloir ?

- Nous voulons des grigris décoratifs pour l'épicerie, des remèdes pour le médecin avec leurs recettes et des femmes et quelques autres trucs.

- Femmes ? Pourquoi femmes ? Vous pas avoir de femmes ?

- Elles ne sont pas si belles et aussi... ouvertes, si je peux dire, souris-je en observant l'une d'elle, la poitrine à l'air en train de dépecer un lièvre.

L'indienne et le cow-boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant