OS/Artbook Random/Gros Débarras En Fait

Guerre Sans Merci

Bonjour ! J'ai écrit cet OS il y a 6 mois, donc je pense que si je le reecrivais maintenant il serait mieux, mais je tenais quand même à vous le montrer ! Bonne lecture !

-Attention !

     Je m'écartai au dernier moment en évitant l'épée qui fonçait sur moi. Mais mes cheveux n'eurent pas la même chance que moi. Je regardai avec tristesse mes longs cheveux blancs immaculés devenir un carré plus stricte, plus guerrier. Ce n'était pas si mal finalement. Mais assez parlé coiffure. J'étais en train de combattre un ogre, cette espèce audieuse et égoïste, qui essayait de détruire notre forêt. Notre forêt. Celle qui nous avait élevé, celle qui avait fait de nous des elfes. Notre forêt. Sa magie nous avait fait changer physiquement, mais aussi mentalement. Nous avions acquis des pouvoirs grâce à elle. Nous ne pouvions pas la laisser mourir aussi facilement.

     Je remerciai donc la personne qui m'avait prévenu, et avec notre vitesse et notre force surhumaine, je bandis mon arc et fis de l'ogre devant moi une chose proche du hérisson.
Une douleur dans l'épaule me fit me retourner. Un autre ogre m'avait rejoint et m'avait attaquée pendant que je tuais son confrère. Il y a longtemps, j'aurai eu des scrupules à tuer une personne qui avait des parents, des amis, des enfants, mais la guerre m'avait changée. Je tuais sans pitié. Et je n'éprouvais même plus de culpabilité. L'ogre derrière moi me rattaqua, mais j'evitais avec facilité son coup. Quand brusquement, je fus encerclée. Un ogre derrière moi, trois devant. Je fis donc appel à mes pouvoirs. Je récitais une phrase, deux, trois fois, et une énergie que je connaissais bien m'envahit. Une joie sourde de combattre. Une ombre énorme s'abbatit sur nous, et les ogres, avec leurs petites épées, eurent à peine le temps d'avoir peur qu'ils s'élevaient dans les airs. L'instant d'après, il y eut un bruit sec. Et tout le monde se tut sur le champ de bataille. Les dragons, nos dragons étaient arrivés.
    
     Ils dechiquetaient avec un plaisir qu'ils ne cachaient pas. Et partageait ce plaisir avec nous. La balance avait basculé. Les ogres qui nous avaient attaqués et avaient profité de l'effet de surprise se retrouvaient à l'état de charcuterie. Et ceux qui avaient la chance d'échapper aux dragons faisaient l'aimable connaissance de nos flèches. L'arrivée de nos créatures nous avait redonné des forces, et nous étions imbattables. La sensation d'un combat est magnifique, quand on est en bonne posture. D'éviter les coups d'épée et de les rendre avec une pauvre flèche. Empoisonnée bien évidemment. Et ce fut assez rapidement que nous battimes les intrus. Mais la joie de notre victoire s'éteignit aussi vite qu'elle était arrivée. Notre chef gisait par terre, une épée dans la poitrine. Notre chef. Et mon père.

     Et le jour suivant, j'étais nommée cheffe. C'était le jour que j'avais attendu toute ma vie. Mais la vue de tous ses elfes et de tous ses dragons qui s'inclinait devant moi me mit un goût amer dans la bouche. C'était mon père qui aurait dû se trouver là.