Un journal de l'enfer

Chapitre 3 - Une recherche pleine d'espoir

Jour n°3 - Le 12-06-35

Cher journal , cela fait maintenant quelques jours que ma femme a disparue . Je suis toujours dans ma chambre d'hôpital, et bon j'ai fini tout les vivres qui était disponible. Il fait nuit , donc je ne peux pas vérifier si il y a des dangers en dehors de cet hôpital. Cela faisait un moment que plus aucuns bruits n'avaient été entendu . Cela se présentait plus comme un cri humanoïde, plus précisément un cri de femme , mais en tout cas pas la voix de ma chérie. D'ailleurs sa voix me manque , c'est pour ça que je passe en boucle les vidéos sur le cadre photo. Entendre son rire me permet de garder espoir, et de ne pas oublier mon premier but qui est juste de la revoir qu'elle soit en vie ou transformer en ces choses.

La barrière devant la porte est toujours en place , cependant il y a un étrange liquide qui a coulé sous la porte. J'ai donc décidé d'aller "l'analyser", en y plongeant mon doigt. Bien sûr tout le monde aurait fait ça, bon du coup je l'ai frotter entre mon pouce et mon index. Texture gluante "mais appétissante" , ça avait une odeur de sang . Je suppose que c'était du sang coagulé. Mais pourquoi du sang juste en face de la porte. Vous l'avez deviné, donc moi aussi j'ai eu peur que ce soit Maila .

J'ai donc rapidement "détruit" cette barrière , ouvert d'un coup sec cette porte et rien . Personne. A part un couloir sombre. Mais je pouvais distingué que le couloir était rempli de cet étrange mélange. Ni une ni deux , je me dépêche et je fais de mon mieux pour reconstruire cette satané barrière. Je cherche des habits "potable" mais je suppose que dans la situation d'urgence actuelle. On s'en fiche donc de être "potable"

J'arrive donc à trouver deux trois guenilles à enfiler, avant de regarder par la fenêtre. C'était l'aurore, le ciel était d'une teinte bleu violet, c'était magnifique à voir. Mais je n'avais vraiment pas le temps de rêver. Je veux retrouver ma femme, et je vais la retrouvé.

Ça y, je suis prête à sortir, j'ai réussi à me créer un petit arsenal à base de bout de verre cassé, et de barreaux cassés.

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Cela fait déjà 30min que je suis sortie de la chambre, je me suis réfugiée dans le placard de service. C'est vraiment très étrange, je n'entends rien. Aucun bruit suspect. J'espère qu'elle est en sécurité elle aussi. Enfin, il faut que j'aille chercher de quoi me faire une trousse de secours, qui sait, peut être que je vais croiser un survivant ! Souhaitez moi bonne chance.

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Ça y est, je suis sortie de ce maudit hôpital, ce liquide étrange... Il était vivant j'en suis sûre, donc je me suis dépêchée de prendre tout ce dont j'avais besoin, pour vite retourner chez moi, elle m'attendra sans doute là bas, vous ne croyez pas ?.

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Cela fait 2h que je marche, et je n'ai pas croisé un seul être vivant, même pas un oiseau ni un insecte. Le monde extérieur est vide de vie, les maisons sont vident également, mais c'est vraiment étrange, il n'y a vraiment aucun cadavre le long de la route. Où sont passés tout le monde, que s'est-il passé durant mon sommeil.
Je suis actuellement à quelques kilomètres de chez moi, j'ai hâte de revoir Maila. Trêve de plaisanteries, j'ai entendu un bruit au loin sur le chemin, on dirait un moteur de voiture ou de moto, je vais allez voir ce qu'il s'y passe.

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J'ai trouvé l'origine du bruit, c'est une voiture renversée, et lorsque j'ai regardé à l'intérieur. Doux Jésus ait pitié de lui, le conducteur, il était comme liquéfié, c'est comme s'il s'était retrouvé dans de l'acide ayant fait fondre tout son corps. Mais surtout, ce liquide était de nouveau présent, je ferais mieux de m'en méfier. J'ai tout de même fait une prière en son honneur. Mais je pense surtout, que cela est la raison de la nos présence de corps le long des routes. Je suis bientôt chez moi, je peux déjà entendre ma femme me dire qu'elle m'aime !

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Je.. je ne peux pas le croire, il y a un cadavre chez moi, liquéfié comme l'homme. Mais surtout elle a les cheveux longs et bruns, je ne veux pas, je ne peux pas y croire, Maila, morte ainsi, ce n'est pas vrai ! Ce n'est pas elle, mais pourtant qui d'autre aurait pu venir chez moi. Maila , je t'en pris. Je vais écrire une prochaine fois je n'ai pas le coeur à ça.

[À suivre]

(Est-ce Maila, une autre personne, qui sait mise à part moi ?)