Chapitre 15

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Bonjour ou bonsoir...

Alors je souhaitais vous prévenir que cette partie parlera de sujet sensibles telle que la mutilation ou le suicide... Ce n'est pas très gai je le sais et je m'en excuse mais j'ai beaucoup hésité avant de l'écrire et je pense que j'ai bien fait.

Mikazuki 🌙
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Enfin à la maison... Je m'enferme dans ma chambre sans saluer Yuto qui était encore présent. Il m'appelle, il me demande pourquoi je ne suis pas venu, pourquoi je pleurais quand il me vit, pourquoi je ne lui dit rien... Il tambourine à la porte, il m'implore de le laisser entrer mais à quoi bon ? Sait il seulement ça qui ce passe ? L'a t'on seulement informé de cette tragédie ? Je pleure sans bruit. Je compte bien continuer à sangloter jusqu'à ma mort. Il cessa de frapper à la porte, il me parle à travers celle ci d'une voix douce mais je n'est pas du tout l'intention de lui répondre et encore moins de lui ouvrir. Il finira sûrement par partir, pensai je, mais ce ne fut pas le cas. Il me dit qu'il sait ce qui ce passe, qu'il sait à quel point je souffre. Mais il ne sait vraiment rien. Ma mère est décédée, mon amie, ma protectrice, mon ange gardien s'est envolé à tout jamais et il me dit qu'il me comprend mais tout cela n'est qu'un mensonge sans queue ni tête... Tout ce que j'arrive à lui dire c'est :

Moi : S'il te plaît Yuto, laisse moi...

Il ne répondit pas. Il était vraiment parti. Je ne savais pas quoi faire... C'était de ma faute si elle s'est faire renverser... Elle qui avait tout fait pour moi, elle se tuait à la tâche pour moi. Quelle égoïste je fais, je l'ai tuée à petit feu en la faisant travailler juste pour payer mes études... Je suis une horrible personne vraiment... C'est à mon tour de souffrir et de mourir... Je pris une lame de cutter que j'avais dans mon tiroir et je me fis plusieurs entailles au niveau de mes poignets et sur mes cuisses. J'avais mal mais ça me faisait sourire. J'allais mourir à petit feu comme maman l'a fait. Mais était ce vraiment la meilleure solution à faire ? Pour moi ça l'était. On frappa à la porte. Cela devait être Yuto comme d'habitude alors je ne répondit pas... Et je continuais à pleurer toutes les larmes que je pouvais. On essaya d'ouvrir la porte mais en vain, elle était fermée à double tour. Et c'est a ce moment que je compris que ce n'était pas Yuto qui m'importunais mais une autre personne. Une voix douce et grave ce fit entendre à travers la porte. C'était Yoongi. Sa mère a du le prévenir de l'incident à moins que Yuto ne soit venu le chercher ce qui m'étonnerais guère.

Yoongi : Hey...Ouvre c'est Yoongi... Je sais... Tu dois avoir mal et peur aussi alors laisse moi entrer s'il te plaît ?

Moi : Laisse moi...

Yoongi : Si tu as besoin de moi je suis là, tu le sais... Je ne te laisserais pas tomber alors ouvre moi je t'en supplie... Ne me force pas à m'énerver.

Moi : On se verra à son enterrement...

Il ne répondit pas lui aussi. Je hurle toute la souffrance que j'ai enfermé en moi depuis ses longues heures que j'ai passé enfermé dans cet endroit clos. Pendant une semaine entière je fus enfermée à double tour je ne sortait pas j'avais tout ce qu'il me fallait dans ma chambre et dans la salle de bain qui était reliée à celle ci. Yuto m'apportait souvent à manger. Il laissait toujours un plateau devant la porte mais je n'y touchais presque jamais. Je me laissais mourir de faim et j'en étais pleinement consciente. C'est le jour de l'enterrement. Je dois m'y rendre même si je n'en ai pas la force. Je me suis préparé. J'ai mis une robe blanche qui laissait apparente toutes les blessures que je m'étais infligé. Pour un enterrement le blanc est sûrement une couleur déplacée pour un tel événement mais je sais que maman n'aurait pas voulu me voir en noir, elle aurait voulu que je respecte les traditions de son pays d'origine. Je me regardais dans le miroir de la salle de bain. Je faisais peur, j'avais l'air fantomatique. Ma peau blanchâtre, mes coupures et mes yeux rouges et gonflés m'effrayais vraiment. Il était tant que je retourne à la civilisation juste pour quelques heures. Je sortis de ma chambre et descendais les marches. Yuto était devant la porte, il m'attendait. Lui qui était vêtu de noir. Il était mon opposé ce jour ci. Il me regardait apeuré. Étais je si effrayante que cela ? Il ne me disait rien, il était muet. Je voyais de la pitié dans son regard ce qui me déplaisais fortement. On parti tout les deux sans un mot. Pendant tout le trajet nous ne nous sommes rien dit et nous ne nous sommes pas regardé.

7 gars et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant