3ème partie

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( Point de vue de Sacha )

Je prenais ma douche depuis 10 minutes. Après avoir nagé un long moment dans la mer, c'est tout de même agréable de se dessaler ! Non mais franchement, qui avait eu l'idée de mettre du sel dans la mer ? Le pire c'est lorsque l'on boit la tasse ! Beurk !

Enfin bref. En cette saison, la mer était juste magnifique. Elle avait une très jolie couleur, et la température était idéale pour nager. Ça ne risquait pas de durer très, à cause des touristes qui commençaient à venir en masse, pour profiter du soleil et des magnifiques plages.

Je sorti enfin de la douche, et parti dans le salon. Affalée sur le canapé, je lançai une série sur Netflix, juste après avoir pris de quoi me sustenter (en occurrence, des chips).

***

- Bip ! (oui je sais, la qualité de mes onomatopées est formidable, mais que voulez vous...c'est ça le talent, et ce n'est pas donné à tout le monde...)

Je sursautai d'un coup. Je m'étais endormie sur le canapé, et appartement, trois épisodes de la série que j'étais entrain de regarder étaient passés.

Je me redressai, et regardai à coté de moi d'où provenait le bruit. Je soupirai. Ce n'était que mon téléphone... Je grognai d'exaspération, et me levais après avoir jeté un coup d'œil. Mon père finissait plus tard, et n'allait donc pas rentré à la maison ce soir. Il comptait dormir chez un collègue, ce qui lui ferait gagner du temps le lendemain. Comme cela ne me dérangeait pas le moindre du monde, je lui envoyai rapidement une réponse et me fis à manger.

***

Les choses sérieuses vont enfin commencer, j'espère que vous allez aimer ! Et encore merci beaucoup de voter !

***

Minuit. Je me réveillai en sursaut en entendant des voix en provenance de la cuisine. Cela ne pouvait être ni mon père, car il ne rentrait pas ce soir, ni mon frère ou ma mère, car cette dernière l'accompagnait en voyage en Angleterre. Il n'y avait aucune autre possibilité. Je me mis soudainement à transpirer. Et si on était entré par effraction chez moi ? Des larmes me vinrent. J'avais vraiment peur, ce coup si.

Je me redressai dans mon lit et me levai jusqu'à la porte, le plus silencieusement possible.

Les voix s'étaient tues. J'entendis des pas dans les escaliers. Mince ! Je n'osais pas regarder ce qui était là. Si cela se trouve, c'était seulement mon père, qui avait préféré rentrer, ou mon grand père qui était venu me garder. Ou même un voisin ! Je n'en savais rien. Et c'était ce qui me faisait le plus peur. Je ne savais pas qui était là, ni pourquoi. Cela pouvait être n'importe qui, pour n'importe quelle raison.

Je cherchai à tâtons mon téléphone, je n'osais pas allumer la lumière. Il fallait que je laisse tomber, sinon j'allais finir par faire tomber quelque chose. Je m'approchai de ma fenêtre et l'ouvris. Bon là c'était sûr, j'étais repérées. D'ailleurs, du coté des escaliers, je n'entendais plus de bruit. Une sueur froide me traversa le dos.

Je passai ma tête à travers la fenêtre. Elle était à un étage du sol, et même si atterrissage dans l'allée risquait d'être brutal, j'allais pas risquer ma vie. J'enjambai donc le rebord, pour sauter. et me préparai à sauter. Et si les personnes étaient armées ? Mon dieu.

Tout à coup, ma porte s'ouvrit dans un grand fracas, et des personnes firent irruption. Dans élan de survie, je lâchai le rebord, et tombai dans le vide.

- Aaaaaaaaaahhhhhhhhh ! (onomatopée de qualité qualitative rebonjour !)

Je tombai à terre, et me tordis la cheville.

- Aïe... (...)

Malheureusement pour moi, en levant la tête vers ma fenêtre,  je vis les Hommes quitter ma chambre. Il fallait donc trouver un endroit pour me cacher. Je me levai doucement en grimaçant, et boitillai vers le portail. Ma cheville me lançait de plus en plus, et ma tête commençait à tourner. Alors que je commençais à reprendre espoir quand au fait de m'en sortir sans dommages, du bruit derrière moi me fit et accélérer, malgré la douleur.

- Arrête toi !

Je n'écoutai pas la voix qui sortait de la bouche d'une des personnes, et continuai encore tout en serrant plus fort mes dents. Je me retournai brièvement le temps d'une courte pause, mais assez longtemps pour voir un pistolet braqué sur ma poitrine. Ils étaient juste derrière moi...

Ce qui suivie, se passa au ralentit pour moi. Le tire partit. Je fermai les yeux, tremblante. Mon dieu, je ne veux pas voir ça. Je...Je...Je ne veux pas mourir ! Je sentis une forte impacte dans ma jambe. Je hurlai. Ils avaient serte loupé ma poitrine, mais la douleur était indescriptible. Mon dieu. Ma jambe me lançait tellement que j'avais la tête qui tournait. Je n'avais jamais ressenti une telle douleur auparavant. Je ne pouvait pas décrire celle-là. J'avais l'impression que l'on m'avait enfoncé des centaines de couteaux en même temps dans ma jambe. Jamais je n'avais pensé vivre cela un jour. Pourtant cela m'arrivait... Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait ? Je me rendis alors compte que ce n'était pas une question d'avoir fait quelque chose ou non. La mort ne pardonne pas, et elle surgit souvent d'un coup, comme ça, au moment où l'on s'y attend le moins. Et elle détruit tout sur son passage. C'était ce qui c'était passé avec moi. J'allais bientôt voir la fin, le bout du tunnel.

Je tombai à terre. J'étais touchée. C'était la fin. Ils voulaient me tuer, c'était à présent certain, et ils allaient avoir ce qu'ils voulaient. Ils étaient à présent à côté de moi. J'avais les yeux embués de larmes, et je ne vois plus très bien. Ma jambe me faisait souffrir le martyr. Je sentis mes dernières forces disparaître, et les ténèbres se rapprocher de moi. Je sombrai alors dans le noir, ayant pour dernière vision le sol se rapprochant de plus en plus de moi...

***

Alors ? Servis ?

Merci de commenter et de voter, cela me ferait énormément plaisir ! 😊

La suite est pour bientôt, je vous rassure !

Voilà, bisous bisous 😘

La dernière soiréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant