IN THE DARKSIDE

Chapitre 2

Souris même si ton sourire est triste, car s'il existe quelque chose de plus triste qu'un sourire triste, c'est bien la tristesse de ne pas savoir sourire.
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Je suis dans la salle de bain entrain de me soigner lorsque j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir dans un fracas.

- Kiara...! Viens ici ! Ne me fais pas attendre ! Je te préviens que ça ne vas pas passer !

Un long silence s'en suit durant lequel je me dépêche d'enfiler un pull. Je sais qu'il n'aime pas attendre. Et je ne veux pas me reprendre des coups.

- Je t'aurais prévenu au moins ! Dit-il avec haine avant que je ne sorte de la salle de bain en présentant mes excuses pour avoir tardé.

Lorsque je le vois dégrafer sa ceinture, j'ouvre les yeux de stupeur. J'essaye de m'enfuir, mais il me rattrape le poignet et me jette à terre avant de me donner des coups avec celle-ci. Je le supplie d'arrêter mais il n'est pas du même avis. Il jette sa ceinture à terre et commence à me donner des coups de pieds.

- Papa arrête tu me fait mal ! Dis-je alors que des larmes ruissellent sur mes joues déjà bien abîmées par les coups qu'il m'as donné il y a de cela une heure.

Je pleure sans arriver à m'arrêter. Je m'époumone à en perdre la voix. Ma respiration est saccadé et je peux m'étouffer à tout moment. Il se déchaîne sur moi, me donne des coups de pieds.

Je le supplie encore et encore sans résultat. Il ne m'écoute pas et continue de me frapper, de m'insulter de tous les noms.

Pourquoi moi ? Pourquoi la vie se déchaîne sur moi comme ça ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal ? Peut être que je ne mérite pas de vivre ? Peut être que je suis vraiment une erreur de la nature comme disaient mes parents avant leurs mort ?

- Viens par là 'tite pute qu'on s'amuse un peu ! Dis-il en me prenant les cheveux avec rage et me jetant sur le canapé.

Je pousse un énième cris de douleur avant de le voir enlever son pantalon. Il m'arrache mon pull et commence à me donner des baisers sales en descendant de mon cou à ma poitrine.

Non, ça ne peux pas arriver. Pas maintenant, je... non. Mes propres parents ne m'avaient pas touchés comme ça. Non, ça ne peux pas se passer comme ça. Il ne vas pas le faire ?

C'est lorsque je le vois enlever son caleçon que je prends conscience que ça va vraiment se passer.

Je vais vraiment perdre ma pureté, mon innocence, aujourd'hui sans que je ne puisse rien y faire.

Je me débat comme je peux mais il n'y a aucune issue. C'est lorsque je le sens s'insinuer en moi que je lâche un cris d'effroi en écarquillant mes yeux de terreur.

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Je me reveille en sursaut, les mais moites et toute en sueur.

J'ai la tête qui tourne et les images de mon viole se répètent en boucle dans ma tête ne voulant pas partir.

Cette nuit en particulier as été la pire de ma minable existance. Mon "père" adoptif, on vas dire, m'as violé le jour de mon anniversaire, le jour de mes seize ans, le jour où j'ai eu la sottise de penser que j'allais enfin pouvoir être heureuse au moins une fois dans ma vie.