Chapitre 1

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Alors que Dumbledore prononçait son discours, j'en profitait pour plonger dans mes pensées. Pourquoi tout le monde m'ignorait ou me regardait avec un intense dégout ? Pourquoi personne ne m'a applaudit lors de mon entrée à Poufsouffle ? Pourquoi toute cette méchanceté envers moi ? Seule Sandy m'appréciait... Quand à Malefoy, il semblait m'admirer...  C'est alors que le repas apparut, me tirant de mes pensées. Je n'avait pas faim, j'était fatiguée, et triste... Triste de toute cette méchanceté... Je n'avais pourtant rien fait ! Après un temps qui me parut une éternité, le repas se finit enfin. Nous nous laissons guider jusqu'aux cuisines (les cuisines étant la salle commune de Poufsouffle) par les préfets qui nous donnèrent le mot de passe pour entrer. Je me dirigea directement vers ma chambre sans observer les détails de la salle comme tous les premières années. Je découvris ma valise au pied de mon lit et en sortit mon pyjama. Je l'enfila rapidement et me glissa entre les draps de mon lit. Qu'ils étaient chauds et agréables... Je m'endormis avant même que les autres filles viennent se coucher. Le lendemain, je fus secouée vivement par mon amie. Il était déjà tard et je n'étais toujours pas réveillée ! Après l'avoir remerciée, je me dépêchai de me préparer. Quand je fus enfin prête, nous courûmes jusqu'à la grande salle : ils étaient déjà en train de distribuer les emplois du temps ! On arriva essoufflées à la table des Poufsouffles juste à temps pour recevoir notre emploi du temps. Mais le professeur Mc Gonagall avait remarqué notre retard et nous avertit que " Il faudra être plus ponctuel la prochaine fois". Sans faire attention à la remarque, je pris mon emploi du temps pour regarder mon premier cours. Je vis avec horreur que c'était le cours ce mon père en compagnie des Griffondors. Le cours que je redoutais temps ! Je n'avais pas envie d'avoir mon père comme professeur ! Comment fallait-il l'appeler ? Professeur, comme tous, ou papa ? Et fallait-il le vouvoyer comme les autres ? Je pris l'option de faire comme tout le monde, je n'avais pas envie de me faire remarquer. Sandy, elle, semblait excitée. Elle voulait connaître mon père, telle était était la raison de son excitation...  À la fin du repas, les Poufsouffles et les Griffondors se dirigèrent vers la salle de cours des potions. Je marchai à pas lents, pas pressée, alors que Sandy, impatiente, se hâtais de rejoindre la salle. Lorsque j'arriva enfin devant la salle, Sandy -arrivée depuis longtemps- me fis signe de venir. La porte s'ouvrit enfin, et mon père, devenu soudain si sévère, nous dis à forte voix d'entrer en silence. Je ne le reconnaissait pas... Lui d'ordinaire si gentil avec moi devenait froid et désagréable. Je compris alors pourquoi tout le monde me détestait : à cause de mon père. Alors que j'entrais dans la salle de cours, je vis le regard dur et froid de mon père se poser sur Harry Potter. Mais qu'avait-il donc contre lui pour le regarder de cette manière ? Alors que l'on s'asseyait, il nous dit d'ouvrir nos livres. Pas un seul geste chaleureux ou bienveillant pour nous mettre à l'aise ! Il nous dit d'une voix doucereuse que l'on allait étudier la potion d'étourdissement. Du sang de salamandre, une poignée de plumes d'hippogriphe, du pus de Bulbobulb ... Le cours passa si lentement que l'on aurait pu croire que quelqu'un s'amuser à faire tourner les aiguilles dans le mauvais sens. Quand la sonnerie retentit enfin, tout le monde se rua hors de la salle. Et en plus du cours atroce que mon père venait de nous faire passer, il nous donna une tonne de devoirs dès le premier jour. Nous allâmes nous ranger devant la porte du professeur Flitwick pour endurer 2 heures de cours. Il sortit de sa salle et nous ordonna avec assurance d'entrer en cours. La double heure de cours passa bien plus vite qu'en potions ! Nous apprîmes le sortilège de lévitation, et, finalement, après plusieurs Wingardium Leviosa mal prononcés, tout le monde réussit à lancer le sort. Je sortis du cours avec une opinion bien plus optimiste qu'en entrant en salle. Je me rendis compte que finalement, j'appréciais beaucoup cette matière. Les sortilèges m'avaient quelque peu réconfortés mais mon père me décevait toujours autant. Quand à ma tristesse d'être ignorée, je ne l'avais toujours pas oubliée... Nous avions une heure de libre avant le déjeuner et j'en profitai pour faire un petit tour à la bibliothèque. Quand j'entrai dans la bibliothèque, je fus impressionnée. Il y avait tant de livre ! Je m'émerveillai devant la grandeur des lieux quand je fus interpellé par une fille de première année appartenant à Gryffondor. Elle avait les cheveux emmêlés et une tignasse brune mi-longue. Je reconnus alors Hermione Granger. Elle me proposa de faire le travail de potion ensemble et je ne pus refuser. Nous nous installâmes sur une table et nous commençâmes le travail. Il y avait beaucoup à faire et il ne fallait pas perdre de temps à discuter. Mais nous étions bonnes élèves et en moins de 30 minutes le travail fut terminé. Comme nous n'avions plus rien à faire, nous décidâmes de faire connaissance :

«- Et, comment tu t'appelles ? dit-elle.
- Je m'appelle Oksa... Oksa Rogue... lui répondis-je»
Et un blanc se fit alors entre nous.

Oksa Potter, fille de RogueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant