Oksa Potter, fille de Rogue

Chapitre 2

- Ton... ton père est le professeur Rogue ? bafouilla-t-elle. 

- Oui, et, d'ailleurs, je suis terriblement déçue de lui ! me confiai-je à elle. D'habitude, il est gentil et chaleureux. Je comprends maintenant pourquoi tout le monde me déteste...

- Moi je t'apprécie comme tu es, Rogue ou pas ! s'indigna la jeune Griffondor. Tu n'es même pas Serpentard, ça prouve que tu n'es pas comme ton père !

- Tout le monde n'a pas ta mentalité à Poudlard, Hermione... soupirai-je.

- Alors viens avec moi boire une bièraubeurre, j'en ai reçu en colis ! me répondit-elle

Je la suivais jusqu'à la tour de Griffondor, et, quand nous fûmes arrivées à destination, elle me dit que je devrai peut-être rester là. Je l'attendis devant la salle commune, et quand elle réapparut, elle avait 2 bièraubeurre dans les mains. Nous allâmes nous installer sous le plus grand arbre du parc. Je connaissais la bièraubeurre mais je n'en avais jamais goûté, et quand j'en bus je trouva cela délicieux.

- Alors, tu aimes ? me demanda-t-elle

- C'est super bon ! lui répondis-je avec enthousiasme

- Et, au fait, qui est ta mère ?

- Je... je ne sais pas... Mon père ne me l'a jamais dit...

- Oh ! Je suis désolée d'en avoir parlé ! Excuse-moi Oksa !

- Bah ! Ne t'inquiète pas, tu ne pouvais pas savoir... On ferait mieux de se rapprocher de la Grande Salle, non ? Ça sonne dans 5 minutes.

- Tu as raison. Viens, on va jeter les bouteilles.

Nous nous levâmes er jetâmes les bouteilles dans la poubelle la plus proche. Puis, la sonnerie retentit dans les couloirs et nous courûmes jusqu'à la Grande Salle. Arrivées à destination, nous séparâmes. Alors que je rejoignais la table de Poufsouffle, ce ne fut plus le silence qui m'accueilla, mais des murmures. Tout le monde me faisait des signes de tête pour que je vienne m'asseoir à côté d'eux. Je choisis de m'asseoir entre 2 premières années, une fille et un garçon.Je venais à peine de m'approcher d'eux qu'ils me mitraillèrent de questions. Quand je réussis enfin à m'asseoir, les 2 premières années me demandèrent en parfaite synchronisation :

- Ton père, c'est vraiment le professeur Rogue ?

- Euh... Oui...

- Qu'est-ce que tu penses de lui ?

- Mais...

- Alors ?

- Eh bien, je... Je suis un peu déçue de lui...

- Ah bon ? Et tu trouves comment sa méthode de travail ?

- Je... Je ne l'aime pas vraiment. D'habitude, il est plutôt gentil...

- Le professeur Rogue ? Gentil ? dit un 7ème année qui se mêla à notre conversation.

- Oui... Au fait, dis-je en m'adressant aux 2 premières années, comment vous vous appelez ?

- Luc, dit le garçon, enchanté. Finalement, tu es complètement différente de ton père...

- Émilie, me répondit la fille. Et, oui, tu es complètement différente de ton père.

D'entendre ce qu'il m'avaient dit me procurait un bonheur intense. Enfin quelques personnes qui me comprenaient !

Luc et Émilie m'avaient quelques peu réconfortée et le reste du repas se passa très bien. Sandy s'était un peu éloignée de moi après la rencontre de mon père,mais ça ne me faisait absolument rien ! Après le repas, nous eûmes Histoire de la magie, et je crois que c'est le cours le plus ennuyant de Poudlard... Le professeur fantôme ne semblait même pas s'être aperçu de sa mort et parlait d'une voix monotone et soporifique. Je faillis m'endormir en cours ! Après, nous eûmes métamorphose. Il fallut transformer une allumette en aiguille. Personne ne réussit du premier coup, mais au bout de la 6ème fois je réussis un peu. Mon allumette avait pris un ton gris brillant et le bout était pointu. Je reçus les félicitations de Mc Gonagall et l'admiration des autres élèves. Puis je réussis à transformer complètement mon allumette, ce qui me valut la dispense de devoir. J'eus 5 minutes de pause avant le prochain cours qui était le cours de vol. La cloche retentit dans les couloirs et je me précipitai vers le cours de vol. Mme Bibine était une femme à l'allure sévère et au cheveux gris, mais était beaucoup sévère que le professeur Mc Gonagall. Elle nous dit de prendre chacun un balai et je réussis à en prendre un pas trop abîmé. On devait crier debout au balai et il était sensé venir dans notre main. Nous essayâmes au coup de sifflet et mon balai monta mais il retomba à la moitié du terrain. Alors que je réessayais, Mme Bibine passait dans les rangs pour regarder. Je pensai alors très fort de bout, le dit à haute voix et mon balai sauta immédiatement dans mes mains. L'exercice suivant consistait à bien tenir son balai, et naturellement, je réussis ainsi que presque tout le monde. Il fallait ensuite monter de quelques mètres et redescendre. Je partis à son coup de sifflet, et, à mon plus grand bonheur, je réussis à monter de quelques mètres. Mais quand je voulus descendre, je ne réussis pas. Je commença à paniquer, et, plus j'insistais pour descendre plus je montais. Mme Bibine me cria :

- Reste là-haut et ne bouge pas, petite, j'arrive ! dit-elle en enfourchant son balai.

Mme Bibine me chargea sur son balai, attrapa le mien, et nous redescendîmes en douceur. Elle regarda mon balai et beugla soudain :

- Ce balai a été ensorcelé ! Ça ne peut-être aucun d'entre vous, c'est minimum du niveau 4ème année !

Et elle nous ordonna de tous lui montrer nos balais et les examina. Apparemment, personne d'autre n'avait eu un balai ensorcelé !

Le cours continua sans autres dommages et la sonnerie retentit soudain. Tous le monde repartit en courant : c'était la fin des cours aujourd'hui.

Plusieurs jours passèrent ensuite et, un matin, je reçus une lettre. Qui pouvait bien m'envoyer du courrier ? Surprise, je l'ouvris :

Ma chère petite,

Tu ne m'as jamais connue. Ton père t'a caché mon existence suite à une dispute et je me suis enfuie. Tu n'avais même pas 1 ans, ma chérie ! J'aimerai plus que tout te connaître et apprendre tes goûts. Je suis le cours de ta vie en cachette et tu ne sais même pas à quelle point j'étais fière de toi quand tu as reçu ta lettre d'admission à Poudlard ! Je voudrai te connaître et te voir, je te l'est déjà dit. Alors, je te propose qu'on se fixe une date pour, si tu es d'accord, un rendez-vous. Samedi matin à 10h00, ça te vas ?

Avec toute mon affection,

Ta mère, Ariane.