au revoir jules

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On sort à toute vitesse. J'évite de justesse un plateau, Gabe lui, le prends de pleins foué et se retrouve recouvert d'un mix entre du yaourt et des frites.                                                                               Le détenteur du plateau grogne, Gabe désigne nos plateaux, en voyant la montagne de frites qui l'attend il hoche la tête et souris.                                                                                                                                    Je pousse les portes du self, monte les escaliers et me retrouve dans la cour. Il a plu et le sol est encore glissant. Je ne mets pas plus d'une seconde à trouver Ali. Elle est assise par terre , devant elle se tient  Jules. une image familière me revient. Mon sang ne fait qu'un tour, je n'entends même pas Gabe arriver derrière moi . Avant que Jules ne puisse la pousser une seconde fois j'arrive et m'interpose entre lui est elle. Je le frappe au niveau de la clavicule. Il se redresse d'une traite. Il a la mâchoire serrée et un regard noir. 

Et merde ... tu fais quoi maintenant bravo maya 

   - Pousse toi , ou je te pousse ... grogne il . Je fais mine de ne rien avoir entendu , je suis dos à lui et aide Ali à se relever . Elle est écarlate, pourtant , elle à l'aire plus en colère qu'humilié ou triste .

Un petit groupec'est formé autour de nous, c'est charognard avec leurs portables n'attendent qu'une chose , que jules éclate. Il estcomme une bombe à retardement , et eux veulent le voir exploser, leproblème , c'est que si il explose, c'est nous les cibles.

Quand je meretourne , Gabe et devant moi et fait barrage entre moi et Jules.

Lui est Jules sontpresque front à front , dans un autres contexte on aurait pu croirequ'ils allaient s'embrasser.

Leurs échanges deregards ne dure que quelque seconde , mais plus personne ne parle. Siun regard pouvait tuée , on seraient tous mort .

C'est Gabe qui rondle lien visuel en se tournant vers nous. Je lui fait signe de latête que tout vas bien.

Il prends Ali parles épaules pendant que je ramasse les dernières affaires tombés deson sac .

Jules est toujourslà les poings serrés ,mais je n'y prête pas attention .

J'entends deschuchotements puis une fille étouffe un cris dans ses mains .

  

Je suis accroupis, j'ai à peine le temps de tourner la tête que je voie son pied s'approcher dangereusement de mes cotes. En une fraction de seconde j'attrape sa jambe la tire de toutes mes forces en glissant par terre sur le dos et l'envoie dans le décor. J'essaye de me relever mais à cause de la pluie je glisse et retombe un peu plus loin. Je suis accroupie, sur le béton mouillé, trempé par mes glissades. Les paparazzi sont toujours là, portables à la main.

- Je l'ai eu ! J'ai la vidéo ! Hurle un type dans la foule 

- moi aussi dit un autre 

- Jules elle t'a mis la misère ! Cris une autre voix dans la foule. 

Jules est debout, poing serré . Je me lève, m'approche de la foule et essaye de passer à travers eux . S'il y a trop de monde il ne m'attrapera pas . Enfin c'est ce que je croyais.                                J'allais me fondre dans la masse, quand quelqu'un me tire en arrière par la capuche de mon Sweat. Il me traîne, le sol est trop humide pour que je puis essayer de m'arrêter, l'encolure de mon Sweat m'étrangle et j'essaye de la deserrer avec mes mains tant bien que mal .                     Après quelques secondes de lutte perdue d'avance il me projette au sol. Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle qu'il m'attrape par le col en m'étranglant un fois. J'essaye de mettre de l'espace entre mon cou et  mon Sweat en mettant mes mains, mais ça ne serre pas à grand-chose. Il souffle comme un bœuf , il a les sourcils froncés, ses yeux bruns sont devenu noirs de rage. Il lance sa tête en arrière comme s'il allait me mettre un coup de boule. Encore une fois je réagis au quart de tour . Je lâche l'encolure de mon Sweat et frappe le plus fort sur son bras qui me tient au niveau de la pliure de son coude. Il me lâche immédiatement dans un râle de douleur. Je me retrouve une fois de plus au sol , ma tête heurte le sol et pendant quelques secondes je vois des chandelles. 

Je vois la silhouette de Jules se rapprocher,

c'est pas bon

 Ma chute ma sonné , mes réflexes sont moins rapides. 

Je suis foutu

Il se rapproche, on dirait une bête enragée prête à me dévorer. Je suis figé mon cerveau tourne dans le vide. Je peux essayer de me lever et partir, mais il me rattrapera. Je peux le pousser, mais il sera encore plus énervé. 

Je suis vraiment foutu

il n'est plus qu'a un pas de moi, j'ai repris mes esprits mais trop tard. Avant que son bras n'atteigne ma tête, un poing sorti de nulle part lui donne un crochet du droit si violent qu'il est une nouvelle fois projeté au sol.                                                                                                                              C'est Zack, il respire fort, la machoire serrée . Son poing était rouge écarlate, il est debout devant moi, un bras en arrière comme pour me protéger, ou pour éviter que les paparazzis me film au sol. Je regarde la scène, toujours assise par terre sans oser bouger. Il jette un regard si noir à la foule qu'en en moins de 30 secondes elle étaient dispersée. Jules était allongé, les mains sur sa joue gauche, Zack avait dû cogner fort par ce qu'un filé de sang ruisselet le long de son visage.

- Il t'a faits mal?  

- Non je vais bien ... plus de peur que de mal ... j'essayai de sourire pour le calmer, mais rien à faire.

vraiment !

Oui ... ça va ...

 Zack me scrute de haut en bas, m'épousseta le Sweat et se retourna vers Jules qui serre de toutes ses forces ses dents pour ne pas crier. 

 Je tape sur l'épaule de zack  avec un grand sourire pour lui montrer que ça va aller, mais son regard ne s'adoucie pas. Il prends mon visage dans ses mains et relève mes cheveux au niveau de la tempe gauche.

 J'avais dû me cogner la tête plus fort que prévu, par ce qu'a priori, vu sa tête, la couleur de ses doigts et mon juron à près qu'il met touché la tête je saignais. Il serra la mâchoire si fort qu'un creux s'était formée de pars en pars de son visage. Il se plaça au-dessus de Jules et appuya avec son pied sur la clavicule sur laquelle j'avais déjà cogné.

- Approches toi encore une fois d'une de mes sœurs ... il marque un blanc ponctué par le gémissement de douleurs de jules ... et t'es mort .

simple , rapide, efficace , j'ai nommé Zack.

Il ne cherche  pas àsavoir comme aller jules ou si il fallait l'emmener à l'infirmerie.Il m'attrape par l'épaule et m'entraîne au foyer.


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⏰ Last updated: Mar 03, 2019 ⏰

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moi, Maya, espionne par défautWhere stories live. Discover now