Livre numéro I

Texte Numero VI

Tu es encore déçue... la vie t'a encore déçue... les gens t'ont déçue... ta famille et tes amis t'ont déçue... tu te dit que ce n'est rien que tu va bien mais c'est faux tu ment à tout les gens autour de toi. Tu ne va pas bien. Les marque sur ton poignet, tu sais ? Celle que tu t'inflige quand tu repense à ce qu'est ta vie et bien elles représentent tout pour toi. Personne ne doit l'apprendre. Ni tes parents ni tes frères et sœurs ni tes amis ne le savent et c'est très bien comme cela. Mais tu peux pas vivre indéfiniment comme ceci et tu le sais au fond de toi. Mais tu as déjà demander tellement d'aide, de toute les façons possible. Personne n'a jamais remarquer. Personne n'a jamais fait attention à toi c'est ce que tu te dis. Et ta peut être raison. Qui sait ? Et bien sûrement personne car tu es toujours l'enfant "dépressif" de la famille. L'enfant qui a vécu tellement de traumatisme qui ne souhaite seulement s'en aller de l'autre côté. Y'a-t-il un paradis ou un enfer ? Iras tu au paradis ou en enfer ? C'est à toi d'en juger. Tout peux encore changer. Mais tu ne croit plus en rien. Comment ne pas se sentir abandonnée et pas aimer quand la famille qui est sensé être ton exemple, finis par t'abandonner également ? Tu te sent trahis. C'est la fin. Tu en as assez. Mais tu n'a pas le choix. Tu dois rester en vie. Juste pour faire plaisir au gens car pour eux c'est sa la vie. Vivre de douleurs. Tout les jours. Tout le temps. Tu viens même à douter de vouloir des enfants de peur de leur infliger la même souffrance. La même routine. Peut être qu'eux ils seront heureux plus tard ? Non. Personne n'est heureux. Tout le monde fait semblant. Seul les riches sont heureux. Aviez-vous remarquer comme le mot heureux et étrange ? Heureux, heu, eux comme quoi le bonheur n'appartient qu'à eux. Il est rare. Très rare. Non. Il est inexistant pour la plupart des gens. Des gens normaux. Des gens qui s'infligent une douleurs tout les jours. Des gens qui ne veulent plus rien ressentir. Plus jamais.