Passé

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Je suis née en tant que fille d'une famille dont les revenus permettait a mes parents de m'avoir dans les meilleure condition possible. Par contre à cause de cela je ne voyais mon père que dans les pires moments car si il fallait quelqu'un pour entreprendre des violence verbale ou physique envers ma mere en rentrant du travail, c'était bien son rôle à lui. Autrement je pense qu'il avait oublier qu'il avait une fille sinon je l'aurait vu plus souvent réellement au lieu de regarder chaque jour nos cadres photos de famille ou le sourire de ma mere n'était qu'un vague souvenir. Maman me répéter sans cesse qu'il travaillait beaucoup pour me permettre une vie parfaitement aise ou je pouvais avoir tout ce que je souhaitais. Seulement elle comprenait pas que le vide dans ma chambre attendais la présence d'un père qui au lieu de jouer pour dépenser tout son argent au poker, pouvait utiliser son temps de pause pour m'amener jouer au parc. Il ne suffisait pour cela qu'un simple geste, une main tendu, une main dont il ne me reste plus que de simple pensée car  j'ai préféré oublier les fois ou celle ci se fondait dans la tempe de ma mère pour que le choque l'envoi au sol après avoir fait tomber quelque pot de fleur à mes pieds. Je me souviens que dans ces moments, il me regardais d'un air affligé, je pouvais percevoir avec mes yeux d'enfant un homme détruit qui ne savait plus comment faire lorsque rien  n'allait comme il le voulait. Car ni sa femme, ni sa fille étaient parfaite, il devait bien se sentir seul a être l'homme parfait. Je pense pas l'avoir détester comme une personne normal l'aurait fait, je devais à cause de ma phobie rester chaque instant à la maison, l'endroit ou j'ai reçu toute mes leçons au lieu d'aller à l'école, je n'ai jamais eu d'ami de mon âge car ils étaient rien d'autre que mes nourrices ou bien mes professeurs. Depuis toujours je rêvais que mon père sois mon ami pour qu'il s'entende bien avec ma mère comme le faisait tout mes amis. Donc j'attendais toujours le retour de mon père après le travail même si parfois il ne revenait pas et je pouvais retrouver ma mère en pleur. C'est plus tard que j'ai compris que si il s'étaient séparé par la suite, c'était car il était tombé amoureux de la femme avec qui il trompait maman.  C'est lorsqu'il a fallut que moi et ma mère nous demenagions pour laisser la place a mes deux beau frère et ma belle mere que j'ai compris que jamais il ne m'a vu autrement que comme une fille raté car j'étais atteinte d'une phobie sociale.

Cette phobie a belle est bien détruit chaque espoir, chacun de mes rêves,  ainsi que mon propre père. Oui jamais je n'aurais pu aller dans un parc avec lui, n'avait-je pas le droit d'espérer tout et m'importe quoi avec cet homme qui n'a jamais pris soin de moi et de ma mère comme il aurait du. Je pense guère que c'était de trop de vouloir passer du temps avec lui comme une enfant normal a qui ça ne faisait ni pleurer, ni vomir, ni agoniser de voir d'autre être humain de mon âge. Il n'y avait que chez moi ou je me sentais bien, maintenant je n'ai plus de chez moi, je vis juste chez ma grand mère car ma mère est décéder d'un cancer des ovaires à la suite de deux ans de dépression ou j'ai tout fait pour rester m'occuper d'elle. Personne n'a était là pour me dire a quel point on était fière de moi d'avoir réussi a sortir faire les courses alors que le regards des gens me faisait me sentir si petite que même un jeune enfant de 3 ans pouvait me tuer juste en se moquant de moi. Je me sentais comme une moins que rien à devoir choisir ce qu'il me fallait dans ces rayons de surgelé a l'affut d'une quelconque personne qui pourrait me juger d'avoir mal attacher mes cheveux ou mal repasser ma chemise préféré. Quand je suis en dehors de mon cocon de quiétude, je me sent constamment inférieur a tout ce qui pourrait me pointer du doigts, je vis dans l'immonde peur a devoir me recroquevillé a chaque instant si un étranger sur deux pieds se mettrait à me repousser car je suis hideuse.  Parfois mon appréhension de devoir sortir dehors était si extrême que des vertiges me prenaient seulement au bout de deux petits pas après la porte d'entrée.  Mais savoir qu'il n'y avait que moi pour nourrir ma mere cloîtré dans son lit, vomissant chacune de ces tripes après avoir bu deux litre de vodka tant elle se sentait mal de plus voir mon père, cela me forcer à ne pas abandonner, je courrais même tout le temps au retour, jusqu'à faire une crise d'asthme a la maison pour etre sur que ma mere n'avait pas fait d'overdose de pillule ou un coma  éthylique. Je me demande comment elle pouvait être attaché encore a lui qui l'avait effacé de sa vie d'un simple geste  d'au revoir après une dizaine d'années de vie commune dont les cicatrices reste autant physique que morale. Lorsque j'étais obligé de la laver alors qu'elle avait décider de se laisser mourir en décidant d'elle même de ne plus manger, plus dormir, plus faire aucun effort d'hygiène, c'était a moi de passer le savon là ou les mains de mon père s'était clairement arrêté pour lui faire des marques que même moi je n'avais aucunement idée de leur existence. Vers la fin de la vie de ma mère, je lui rendais visite tout les soirs, elle me répétait sans cesse qu'elle allait mettre fin a ces jours, que la vie n'avait plus de sens pour elle sans mon père et sa belle maison. Je pense qu'elle aussi pensais vivre toute sa vie dans un cocon de paix et de rêve, ou la richesse de papa allait tout garantir, seulement je suis la seule a avoir accepter le fait que nous en étions pas destiné, ma mere seule était encore là a songer la possibilité que mon père reviendrait la chercher en se faisant pardonner comme les mille autre fois ou il se sentait coupable de lui avoir fait du mal. Ma mere est morte comme une enfant, mon père lui avait tant rempli la tête d'idéalisation de la vie qu'elle allait avoir que jamais elle ne s'est rendu compte que son corps n'arrivais plus a suivre ce qu'elle advenait devenir depuis longtemps. Elle voulait devenir la femme, la mere, l'amie parfaite, au creux de son lit d'hôpital tandis qu'elle n'était plus capable d'un seul geste, pas même de me prendre la main comme quand j'étais petite. Je prefere maintenant penser d'elle comme une mère presente malgré les difficultés et penser de mon père comme un homme dépassé par les événements, car je peux pas leur mettre a dos ce que j'ai vécu a l'école et qui a fait que je déteste le fait d'être née. Je peux pas nié le fait qu'ils n'ont pas été les meilleurs parents du monde seulement les épreuves de la vie mon fait comprendre que rien n'est parfait, pas même quand on essaye de tout son cœur de l'être. Je ne leur en veux pas car ils m'ont tout de même élever, j'ai eu la meilleure des éducations grâce a ma mère, un fort caractère en tenant de mon père. Mais pas une vie parfait comme le voulait tant ma mere et mon père.

Accepte moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant