Et pourtant je t'aime.

Chapitre 2

Cela faisait une semaine que les cours avaient recommencé et j'avais déjà beaucoup de travail à rendre. Ça ne me dérangeait pas plus que ça d'autant plus que je n'avais rien à faire de spécial à la maison puisque la plupart du temps elle était vide ou je discutais avec ma gouvernante Rosalie. Je devais avouer que la terminal était une année très éprouvante,  stressante et fatiguante. Mais aussi cela faisait une semaine que je n'avais pas vu Ethan bien que ce ne soit pas si mal de ne pas  avoir à faire à lui, mais j'étais de toute manière obligé à l'affronter puisqu'il me devait des explications sur le fait qu'il me trompe depuis un bon moment... Je suis tellement dégoûtée qu'il est joué avec moi comme ça.  Comme si je ne représentais rien à ses yeux, comme si ça avait toujours été un jeu pour lui. Maintenant que j'y pensais, j'avais l'impression que pour lui notre histoire ne signifiait rien alors qu'à mes yeux il était le seul dont j'avais été tombé éperdument amoureuse,  le seul pour qui je pensais être special.

Chaques fois que je me remémorais nos plus beaux moments passés ensemble des larmes amères coulaient et traçaient leur chemin habituelle sur mes joues.

J'étais assise en position indienne sur mon lit, mon ordinateur portable posé sur mes jambes croisées à la recherche de stage de théâtre, d'auditions pour des petits rôles et autres depuis maintenant deux heures et je n'avais abouti à rien... Je ne corespondais pas toujours aux critères d'âges,  de corpulence ou je n'habitais pas dans le même état ce qui me compliquait la tâches et avait le don de m'agacer.

Je refermai mon ordi mécontente de mes recherches et soufflai un long moment d'agacement quand on toqua à la porte. La personne n'attenda pas mon approbation  et entra. Ce n'était que Jenny.

" Mon Dieu, Alexy il est 14h00 tu fous quoi encore en pyjama à cette heure ? " me demanda ma meilleure amie.

" Je n'ai la tête à rien en ce moment Jenny..." lui répondis-je fatiguée.

L'inquiétude se lisait sur son visage. Ma meilleure amie vint s'installer  sur mon lit  face à moi et me prit les mains.

" Tu penses encore à cet enfoiré. Pas vrai ? "

" Ne parle pas de lui comme ça." dis-je au bord des larmes.

" Mais c'est ce qu'il est bon sang ! Tu as vu dans quel état il t'a mise ?! Le pire c'est que ce bâtard n'assume même pas ce qu'il t'a fait ! Tu ne peux pas rester comme ça Alex. Une semaine que tu pleures et que tu ne vas pas bien... Alors quand il daignera se montrer au lycée tu lui dira ses quatre vérités et tu lui dira tout ce que tu as sur le coeur! Et si tu le fais pas je vais m'en charger à ta place... " dit-elle sérieusement.

J'hochai la tête et me mis  de nouveaux à pleurer en évacuant tout le mal être que je pouvais ressentir. Jenny me pris dans ses bras et me frotta le dos pour m'inciter à me calmer tout en me chuchotant des "ça va aller" ou des "tout ira bien". Je ne sais pas ce que je ferais si Jenny ne serait pas à mes côtés ! Elle a toujours été plus forte que moi et trouve toujours des solutions aux problèmes des autres,  mais la plupart du temps sous son caractère bien trempé se cache une fille très  timide et réservée qui fait toujours passer sa famille et ses amies avant elle. Je l'admirais pour son sens du partage et sa gentillesse,  pour moi elle était comme ma soeur.

" Bon allez ! Maintenant tu vas prendre une douche rapide,  te coiffer et maquiller et on ira faire un peu de shopping avant de continuer nos devoirs, ça marche ? " me dit-elle d'un ton doux et rassurant à la foix.

" Ça marche."

[...] 

Jenny et moi avions dévalisé tout les magasins ensemble pendant deux bonnes heures puis nous avions bu un milkshake framboise avant de partir chacune de notre côté.