Chapitre 2

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Le soleil commence à se profiler sur les collines vertes de l'horizon, de magnifiques couleurs défilent derrière la vitre de ma cabine de train déjà lancé à grande vitesse. Si tout allait bien, j'arriverais à destination dans 5 bonnes heures, j'avais le temps de m'occuper. Je décide de prendre mon livre de lecture et de le commencer où je mettais arrêté la dernière fois. Posant ma tête contre le vite, me laissant bercer par le mouvement du train, je ne tardais pas à sombrer dans le sommeil.

Toc toc toc

J'ouvre les yeux et vois une personne un grand sourire aux lèvres me regarder par la fenêtre de la porte.

Je me lève et ouvre à la personne portant un uniforme de serveur.

- Mademoiselle, si cela vous intéresse le petit déjeuner est servi au wagon restaurant.

- Merci beaucoup Monsieur.

- Bonne journée Mademoiselle.

L'homme repart pour faire le tour des cabines. Mon ventre criant famine, je me décide rapidement d'aller manger quelques choses. Je sors de la cabine et me dirige vers le wagon restaurant, mais ne voyant pas l'homme habillé tout en noir arrivé devant moi, je le bouscule violemment et me retrouve sur les fesses.

Je aperçois l'homme le visage à moitié caché, me dévisagé sans émotion, sans rien ne faire paraître, me laissant voir un visage de marbre. Je me relève et me positionne devant lui le dévisageant sans gêne. Une capuche recouvre sa tête, il à l'air perdu où plutôt désespéré, il n'y a aucune animosité dans ce visage meurtrie mais juste un vide. Ses yeux le trahissent, ses pupilles recherchent constamment un sorte de danger qui pourrait venir de nul part.

- Je suis vraiment... Vraiment désolé, j'aurais du regarder où..., commencais-je.

L'homme me coupe avant que je puisse continuer ma phrase:

- Se n'ai rien, j'accepte vos excuses. C'est à moi de m'excuser de ne pas avoir réagit pour vous évité une malheureuse chute. Puis-je me faire pardonner en vous invitant à ma table pour un agréable petit déjeuner.

- Euh... Bien sur, j'en serai ravi.

Il retire sa capuche et me laisse voir un visage parfait, sans le moindre imperfection. Des yeux gris en amande me regarde sans broncher, une barbe clair de quelques jours et une chevelure en bataille blonde recouvre sa tête, je lui donne pas plus de 30 ans. Même si son attitude paraît avoir changé, sa détresse se fait toujours ressentir.

Je le suis jusqu'à sa table proche de la fenêtre qui montre maintenant un paysage riche de verdures et de champs de cotons. Nous nous asseyons l'un en face de l'autre et un serveur arrive de suite commander.

- Que prenez vous?

- Un café noir sans sucre, demande l'inconnu aux yeux gris.

- Ce sera tout pour vous Monsieur ?

- Oui, merci. Et pour vous Mademoiselle ? m'interroge-t-il.

- Un jus d'orange et un croissant un beurre, s'il vous plait.

- Ce sera tout aussi?

- Oui merci bien.

Lorsque le serveur c'est éloigné, l'homme m'interroge toujours sans broncher:

- Nous nous sommes toujours pas présenté, je suis Ezio. Et vous sans paraître impolie bien sur, chère Damoiselle?

- Je m'appelle Ashley.

- Enchanté Ashley.

- De même Ezio.

A cet instant, le serveur revient chargé de nos commandes, il nous pose tout devant nous et se retire poliment vers d'autre clients. Je commence à manger sachant pertinemment que Ezio me scrute en sirotant son café. Quelque chose me semble bizarre chez Ezio, chaque geste qu'il fait est dénué de sens, sans vie, sans espoir.

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