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Policier: Et donc vous me dites que c'était un défi.
: Oui, mais c'est moi qui ai eu l'idée.
Francesco: Nan! C'est moi qui y suis allé, elle n'a rien à voir avec ça.
Je souffle en fermant les yeux, les deux mains sur les barreaux qui me séparaient du policier.
J'ouvre les yeux et tourne ma tête vers Francesco.
Nous étions séparés aussi par des barreaux, chacun dans sa cellule.J'allais me mettre à parler mais il me lança un regard noir qui te faisait comprendre de te taire.
Je lève les yeux au ciel.
Policier: Bon, j'peux faire sortir la d'moiselle.
Francesco: Bah voilà, c'n'était pas compliqué.
Policier: À une condition.
Je regarde cet homme qui devait avoir 28 ou 30 ans au compteur.
Il se lèche les lèvres en me regardant de haut en bas.
Mais qu'est-ce qu'il peut bien observer?
J'suis aussi plate que la plainte écrite qu'on a déposé contre Francesco et moi.: Relevez les yeux et dites moi ce que vous voulez.
Je me tourne vers Francesco qui regardait ce putain de policier d'un air plus que méfiant, un sourcil arqué et les bras croisés.
L'autre remonte ses yeux en face des miens.
Policier: Tu vois ce que je veux dire, poupée.
Son regard, ses manières, sa façon de se mordre la lèvre inférieure... Je sais ce qu'il veut.
Je regarde son alliance disposée sur l'annulaire de sa main gauche. J'ai envie d'appeler sa femme ou sa fiancée et de lui dire qu'elle s'est engagée avec une erreur humaine.
J'allais ouvrir ma grande bouche, comme à mon habitude mais Francesco prend le relais.
Francesco: De un, vouvoie là. De deux, ne l'appelle plus jamais poupée en ma présence et dernièrement, si ce que je pense que tu veux dire est la réalité... comment le dire sans être vulgaire? Je t'explose toi et ta p'tite gueule de policier.