Lanaho

Tomber au paradis

Tout à commencer lors d'une sortie scolaire banale, ennuyante à mourrir, avec une classe de merde. Qui aurait pu penser qu'une des élèves de cette sortie allait découvrir une cité antique dans les entrailles de la terre ? Personne. Pourtant, c'est ce qui m'est arrivée. Oui, c'est arrivé. Oui, oui, pour de vrai. Je vais vous expliquer...

Donc, durant cette sortie, on est allé visiter une vieille mine de cristaux pour comprendre leur création. Pendant les "merveilleuses" explications de madame Heller, je me suis éloignée du groupe pour pouvoir m'allumer une cigarette. J'avais commencé il y a à peine deux ans et cela m'a beaucoup aidé à me calmer, sinon, ma classe serait déjà six pieds sous terre. Derrière moi, des bruits de pas se firent entendre. Je me retournai mais ne vis rien excepté une ombre qui se dissipa dans l'obscurité. Je m'approchai, pensant que l'un des idiots de ma classe me fesait une blague égal à son niveau intellectuel mais je remarquai alors une sorte de passage, un tunnel creusé dans la roche. J'observai mon groupe s'en aller au loin et, en ayant en tête de revenir rapidement, je pénétrai lentement dans le passage. Je dû m'accroupir car il était petit et les parois rêches commençaient à me faire un mal de chien. Mais toutes ses douleurs furent largement récompensé par une magnifique découverte ; une chute d'eau cristalline tombant dans un bassin de quartz qui, avec le peu de lumière qu'il y avait, fesait miroiter la cascade dans des tons rosés. Durant que j'admirais ce magique paysage, l'ombre se fit apercevoir derrière la chute. Je descendis alors le petit rebord où j'étais et commençais à m'approcher d'elle. Mais, surprise; ce fut elle qui m'attrapa. J'eus à peine le temps d'ouvrir ma bouche que je reçu la hampe d'une lance dans le ventre avant que cette dernière me fauche les jambes et que je me retrouve sur le cul, une lame sous la gorge. Mon agresseuse avait le visage caché par un masque de bois peint de tatouages étranges. Elle avait de long cheveux d'or, un pan de tissu pour cacher sa poitrine peu développée et une longue jupe attachée à sa taille par une ceinture. La jeune fille ne devait pas avoir plus de 15 ans. Elle s'approcha de mon visage et m'ordonna:
-"Va-t-en. Et ne reviens jamais!"
Elle m'empoigna par le col pour me soulever et me jeter en arrière. Mes jambes se mirent en marche malgré moi et ne saissèrent leur course que lors de mon retour dans mon groupe.

Madame Heller, qui avait dû remarquer mon absence, me passa un savon suivis d'une belle punition à rendre pour le lendemain. Est ce que c'est qu'elle l'aura jamais? Je ne le pensais pas n'en plus mais... pardon, je m'égare. Reprenons:
-"Mademoiselle Robins, c'est la dernière fois que vois disparaissez ainsi! Si je vous y reprends, ça ne sera pas 100 lignes mais bien mille! Me suis-je fait comprendre?
- Oui, madame., répondis-je, agacée comme jamais.
-Bien, allez dîner avec vos camarades"
Et, sans perdre une seule seconde, je m'éloignai de ce monstre à l'haleine putride.

Durant la pause, je demandai à un autre surveillant si je pouvais aller me soulager d'un besoin pressant qui me fut accordée. Je retournai alors au passage, rampai jusqu'à la cascade. Là, je passai bien une dizaine de minutes à trouver un autre accès, là où aurait pu disparaître la jeune fille. J'étais curieuse de savoir qui elle était. Qu'est ce qu'elle fesait là? Mais surtout, d'où vient elle? Tant de questions dont seul cette fille avait les réponses. Il fallait que je la retrouve. Et vite!

Le second passage se trouvait sous la cascade. Pour y arriver, je dû sauter sur plusieurs pierres couvertes de mousses et extrêmement glissantes. J'arrivai, bien heureusement, en un seul morceau et entrai dans le tunnel. Celui-là était très différent du premier; ses parois lisses avec de multitudes de peinture , son plafond haut et le sol plat offraient presque un confort inespéré dans une grotte humide comme celle-ci. Une lumière annonça la fin du tunnel. A ma sortie, je tombai sur une cité. Une cité brillante. Une cité d'or de cristal. Attendez deux secondes... Une cité? A des dizaines de kilomètres sous terre? Pas possible! Durant mes réflexions sur le pourquoi du comment cette cité avait atterri la, je n'entendis pas le monstre s'approcher dans mon dos.

Une bête de bien quatre mètres de long, avec une luxuriante crinière d'or, des sabots qui avançaient dans ma direction, une queue de serpent qui sifflant, me bondit dessus, gueule ouverte. Mais il n'atteint jamais sa cible car il s'imobilisa en plein mouvement et retomba sur le sol dans un fracas. Je fus tétanisée, non pas par la chimère baignant dans son sang à mes pieds, mais par la jeune fille qui retira avec dédain sa lance de la gorge du monstre avant de me lancer un regard aussi transperçant que son arme. C'était la même qui m'avait fait partir quelques temps plus tôt. Elle sauta de la bête et m'attrapa par le col. Elle m'hurla au visage:
-"Je croyais avoir été claire en te disant de ne plus remettre les pieds ici! Déguerpis!
-Hors de question!, avançais-je, déterminée. Je veux savoir qui tu es. Qu'est ce que que cette cité sous terre et ce monstre?!"
Elle m'observait à travers les fentes de son masque, interloquée. Je n'aurais peut-être pas dû réagir comme ça. La jeune femme soupira avant de retirer son masque. Je fus sans voix à la vu du tel beauté; des yeux tempêtes, de délicates paumettes et des lèvres pulpeuses. Un ange. Mais, sa mine refrognée gâchait le tout. Elle hurla ce qui eu pour effet de ne faire reculer de deux pas avant de balancer sa lance dans le corps déjà inerte de la chimère et de s'asseoir sur le sol en respirant rapidement.

Après s'être calmer, elle me demanda, sceptique:
-"Tu as vraiment fait tout ce chemin juste pour ça? Pour savoir qui je suis et quel est cet endroit?"
J'hochai la tête. Elle écarquila les yeux, incrédule. Elle allait m'annoncer quelque chose mais le hurlement d'une corne se fit entendre. Le visage de la fille se refrogna. Elle m'agrippa par le poignet et me traina sur une bonne centaines de mètres sous mes plaintes multiples. Lorsqu'elle s'arrêta, ce fut devant une sorte de porte dérobée dans la muraille de la cité. Elle me tourna le dos une demi seconde pour l'ouvrir et me faire entrer en poussant. Je fus surprise par l'état des bâtiments; de simple cases de pierres et de bois, pourtant, cela ce voyait qu'elles étaient toutes habitaient. La jeune fille m'attrapa encore une fois par le poignet et me traina à travers les ruelles de la ville en me disant :
-"Il faut que tu te changes si tu veux que l'on ne te remarque pas. "
Lorsqu'elle s'arrêta à nouveau, ça fut devant une maison où le devant était entièrement recouvert de tissu de toutes les couleurs. La fille me demanda d'attendre là et disparut dans la boutique. Elle n'en resortit qu'après un petit moment avec une pile de tissu dans ses bras. Cette dernière m'ordonna de la suivre, ce que je fis. Elle m'amèna jusqu'à dans une ruelle sombre où elle me dit d'un ton autoritaire:
-"Retire tes habits.
- Je te demande pardon?
- Tu m'as très bien comprise, retire tes vêtements."
Je la regardai, interloquée. La jeune femme poussa un soupir d'exaspération. Elle m'empoigna par le col et me dit en me lançant un regard noir:
-" Fait ce que je te dis si tu veux vivre!"
En sans me laisser le temps de répondre, la fille m'arracha mon T-shirt de métal qui se déchira en lambeaux.
-"Hey! Ça va pas non?! Il m'a coûter une blinde ce T-shirt! "
Elle ne me répondit pas et se mit à me retirer mon jeans. Je virai au rouge.
-"Stop, ça va! Je me déshabille! "
Je finis donc la poitrine dénudée au milieu de la ruelle pendant que la jeune fille m'attachait un pan de tissu autour de la taille. Je nouai ensuite un bande pour cacher mes seins presque inexistant. Je lui demandai alors, les mains sur les hanches:
-"Du coup, je pourrais savoir comment tu te nommes? "
La jeune fille exécuta une révérence et annonça d'une voix suave :
-"Laïa, princesse de Lanaho. Pour vous servir."

Désolé d'avoir été si lente. J'espère que la suite va vous plaire. Dites le moi en commentaire 😁