Comment je suis supposée arrêter de t'aimer?

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À son réveil le lendemain, Ariel s'extirpe doucement des bras de Severus fermement enroulés autour d'elle et va à la salle de bain pour prendre une douche. Elle se rappelle l'engagement qu'elle a prise avec Sirius la veille et se prépare en conséquence. Elle se sèche et attache ses longs cheveux épais et ondulés en un chignon séré derrière sa tête avec quelques mèches folles qui entour son visage. Se maquille comme Narcissa lui a apprise et s'habille à la Moldue pour aller sur le chemin de Traverse avec Severus dans la journée. Un pantalon taille basse ajusté Prada en corduroy noir, un chemisier en soie bleu Serdaigle dont elle a roulé les manches pour avoir les mains libre, entré dans son pantalon sur des sous vêtements en dentelles de la même couleur et finalement une ceinture en cuir de dragon où est attaché la bourse qu'elle a acheté à Gringotts avec Severus, son porte feuille Moldu dans la poche arrière avec un sort où seule elle peut l'enlever de là et finalement, sa baguette piquée dans ses cheveux, à la base de son chignon.

Assise sur le bord du lit pour mettre ses chaussures, elle sent les bras de Severus entourer sa taille et la tirer en arrière. Elle se retrouve couchée de nouveau dans son lit dans les bras du Maître des potions. Quand elle le regarde avec plus d'attention, elle réalise qu'il dort toujours.

- Et comment je suis supposée arrêter de t'aimer quand tu fais des trucs pareils? Chuchote la jeune fille en passant doucement ses doigts sur la joue de Severus et écartant une mèche de cheveux de son visage détendu par le sommeil.

Elle l'observe un moment en passant délicatement son pouce sur les lèvres de l'adolescent. La jeune fille finit par se lever définitivement avant de faire une bêtise qu'elle pourrait regretter. Elle prend ses chaussures dans sa main et sort à pas de loup de la chambre en refermant la porte.

Derrière la porte, dans le couloire, Ariel se laisse glisser jusqu'au sol et ferme les yeux en inspirant profondément.

- Ariel, est-ce que ça va? Lui demande la voix de Remus.

- J'ai failli embrasser Sev pendant qu'il dort. Dit-elle encore les yeux fermés. Alors je suis sortie de là avant de faire une connerie.

- C'est vrai que c'est mieux pour apprécier quand on est réveillé, dit Sirius.

- Non papa, je pense pas qu'il apprécierait. C'est comme si toi tu embrassait Tonks.

- Mais c'est ma cousine!

- Et Sev me voit comme sa sœur. Tu vois le problème?

- Facile, dit Sirius. Rends le dingue de toi au point où il s'en voudra de te voir comme sa sœur et il va enfin voir la magnifique jeune femme que tu deviens.

- Facile à dire, dit Ariel.

- Tu as bien commencé, regarde toi un peu, dit Remus en souriant.

- C'est bon les papas poules, dit Ariel en se relevant lestement. Je vais essayer votre suggestion, même si je n'ai aucune idée de comment faire.

- On est pas papas poules! Dit Sirius, indigné.

- Oh que oui!

Et Ariel descend rapidement les marches jusqu'à la dernière où elle s'assoit pour enfin mettre ses satanées chaussures. Elle entre dans la cuisine et dit bonjour à Mr Weasley qui part travailler au Ministère. Heureusement, Mme Weasley n'est pas encore là. Elle demande à Kreattur si il peut l'aider à faire le petit-déjeuner. Il accepte avec empressement et c'est ainsi que Ariel se retrouve avec trois assiettes de crêpes suzettes au zeste d'orange, du sirop d'érable et des bleuets, la 4e sous une cloche de verre magique pour garder l'assiette au chaud.

- Allez les papas poules, c'est prêt, dit Ariel à son père et Remus.

- Écoutes, si tu nous fais ce genre de petit-déjeuner à chaque fois qu'on se comporte comme ça, on va le faire tout les jours, dit Remus en venant s'assoir devant son assiette de crêpes.

Une autre chanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant