Esprits. /Taekook/vkook/

~Chapter 1~

Assis dans un parc, je regarde ce qu'il s'y passe, regardant parfois mon téléphone pour avoir l'heure. Je repense à ces « dons » que la vie ma « offerte ». Pourquoi moi ? Je veux dire, j'en veux pas de tout ça. Je voudrais juste vivre une vie normal, avoir des amis, une famille qui ne se demande pas si je dois aller dans un hôpital psychiatrique ou pas et ne plus avoir ses voix dans ma tête et tous ces esprits qui envahissent la ville..

Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours pu voir les esprits et lire dans les pensées et le coeur des gens. Vous allez me dire, c'est pareil, mais non. Les pensées, c'est ce que les gens garde pour eux mais qu'ils peuvent dire sans mal. Pour certains, c'est plus dur que pour d'autres, mais c'est faisable. Alors que le coeur, tu ne peux pas exprimé ce qu'il y a à lintérieur. C'est comme si tu ne savais pas toi-même qui tu es jusqu'à ce qu'il s'ouvre enfin et que tu comprenne. Grâce à quelqu'un ou quelque chose qui se passe à ce moment là.

Moi, je sais d'avance. Juste en regardant les gens dans yeux, j'arrive à lire dans leur coeur. Et pour les pensées, j'ai juste à écouter. Quand ils pensent, je les entends. C'est aussi simple que ça. Mais si je ne veux pas savoir ce qu'il pense, je n'écoute pas. C'est tout. Mais pour ce qui est des esprits, je ne peux rien entendre. Je ne peux pas lire dans leur pensées ou dans leur coeur. C'est donc à eux de s'ouvrir à moi et de me dire ce qu'ils pensent.

Je suis aussi une espèce d'encre pour les esprit. Quand ils sont « De l'autre côté », là où je peux les voir sans que personne d'autre ne puisse le faire. C'est comme ça que j'appelle ça.. Je ne sais pas vraiment s'il y a un vrai nom pour ça donc c'est comme ça que je l'ai nommé.

Mais pour qu'ils puisse trouver la paix, je n'ai qu'à les toucher. Ça ne me fait pas trop mal, enfin, c'est supportable mais, ça ne me fait pas plaisir pour autant. Ça me fait plutôt comme si... Je me coupais, ou comme si, une part de moi s'envolait pour aller dans un autre endroit que je ne connaît pas.. Avec eux...

Des fois je me demande comment ça se passera pour moi, si j'aurais mal ou si juste, ça sera comme quand je les envoient là-bas. Ou alors, qui m'enverra là où je les envoient ? Toutes ces questions m'empêche parfois de dormir la nuit, mais au fond, je le saurais quand le moment sera venu. Enfin, je suppose.

Et en général, j'écoute les pensées des autres. Parce que dans cette vie merdique, personne ne dit ce qu'il pense vraiment. Ou alors c'est très rare. Donc j'écoute, je constate, je les regardes dans les yeux pour certains puis je me fais mon idée sur eux.

Mais bon, en général, j'évite de les regarder dans les yeux.. Je me fiche de ce qu'ils sont. Parce que de toute façon, ils me rejetterons parce que je suis «bizarre », « un alien », « un monstre », « un malade » et bien d'autres encore..

Tout ces surnoms, je les tiens de quand j'étais petits. Parce que évidemment, quand j'étais petits, j'avais des « amis imaginaire » comme disait si bien maman. Mais ils étaient vraiment réel, il n'y a juste que moi qui pouvait les voir, et personne d'autres. Alors je passait pour un fou. Quelqu'un qui parle tout seul, ou encore qui regarde dans le vide et qui souri pour rien. Enfin j'étais «malade» quoi.. Jusqu'à mes 11 ans, j'ai parlé tout seul, je jouais avec mes «amis imaginaires », et je savais ce que les gens pensait et des fois je m'énervait pour rien ou je rigolais tout seul ou rougissait pour rien. Puis ma mère trouvait ça bizarre que j'ai encore à mon âge des « amis imaginaire » et que je m'énervais pour un rien, alors elle m'a fait voir un psy qui m'a envoyé en hôpital psychiatrique pendant un an. Et là, j'ai su. J'ai su qu'il fallait que je fasse comme si je ne les voyaient plus. Comme si j'étais normal.

Pour les pensées et le coeur des autres, c'était facile. Je n'avait qu'à ne pas écouter.

Mais pour ce qui était des esprits, je ne savais pas trop comment m'y prendre, et des fois les voir en train d'essayer de parler aux gens, et voir qu'ils se rendent compte qu'ils n'existent plus, qu'ils ne sont plus vivants, c'est vraiment dur.. Mais j'ai fini par m'habituer et reconnaître les gens vivants et les esprits.