Chapitre II

25 3 0
                                    

J'ai vu....... Abdou évidemment.

J'ai essayé de me défaire de son emprise toujours avec mon pain dans l'autre main et il m'a dit je veux te parler en privée. Je me suis retournée vers mes amies qui trouvaient cette situation drôle et m'ont fait signe d'y aller. Arrivée à hauteur de notre classe, j'ai vu deux où trois élèves, des camarades de classe puis il m'a entrainé dans une classe vide face à la notre pendant tout ce temps je ne cessais pas de lui demandais ce qu'il me voulait mais il répondait juste « attend ».
Arrivés, il m'a demandé de m'asseoir sur une table face à lui. On est resté des secondes comme ça, j'ai lu en lui de la nervosité et c'est là que j'ai réellement compris ce qu'il me voulait et j'ai eu d'un coup peur.

Pourquoi? Parce que je croyais savoir ce qu'il voulait et je ne savais pas quoi lui dire j'ai eu d'un coup chaud, je croyais savoir dès à l'avance ma réponse mais préférais attendre jusqu'à en être sur et certaine puis j'ai brisé le silence:

Moi: Abdou lanla? ( qu'est ce qu'il y a?) dis je en avalant une bouchée de mon pain

Lui: *hyper nerveux*

Moi: wa doma wakh? ( tu me dis pas?)

Lui: Diami est ce que beugeu ngua gueneu ak mane? ( est ce que tu veux sortir avec moi?)

Moi: *gros yeux*

J'avais comme l'impression qu'on m'avait versé une bassine pleine d'eau fraiche et d'étouffer sérieux j'étais C-H-O-Q-U-É-E et à ce moment là je toussais à cause du pain qui se calait dans ma gorge

Lui: lanla?

Moi: je vais boire de l'eau

Lui: je t'attends?

Moi: ouais j'arrive

J'étais carrément outrée je descendais des escaliers pour aller vers le robinet je me suis même pas rendu compte que mes amies n'étaient plus derrière la fenêtre ( et oui elles écoutaient notre conversation au début) je les avais aperçu dans une autre classe à côté du robinet. Elles m'ont tirés puis m'ont posé des questions:

Khady: qu'est ce qu'il a dit?

Moi: heu il m'a demandé de sortir avec lui

Fatima: hum! Je le savais

Khady: et tu lui as répondu quoi ?

Moi: rien pour le moment et d'ailleurs il m'attends toujours en haut que vais je lui dire? Nguir yalla diapalé léne ma !

Khady: parles lui rk

Fatima: ah affronter ko rk ! Ay iow yeureum nako sakh loumou la waxat sakh? (Ah affrontes le ! Oh je suis même triste pour lui et quoi d'autre?)

Moi: prkw me le demander alors que t'écoutais bon je vais trouver une idée

Et elles continuaient à dire du n'importe quoi sur lui, et je monte les escaliers rejoignant ainsi la classe où il m'attendait, le corps tout en sueur avec l'intention de lui parler sérieusement.

Arrivée dans la classe, je le trouve toujours assis en gigotant (mdr ça se voyait qu'il était pas serein)

Bref il me demanda ce que j'en pensais, avec cette timidité que j'avais je n'osais pas lui donner ma réponse directe ( pour vous dire j'avais même honte de dire l'expression "sortir ensemble" ou le mot "copain"). Comme je n'avais aucune excuse valable pour lui dire non à part "non parce que je t'aime pas"ou "non parce que je suis déjà en couple", eh bien deviner? J'ai bien évidement choisi la 2ème option ce qui fait que j'ai dû utiliser Doudou pour lui faire croire en mon mensonge. Je lui ai montré ses photos il n'a pas voulu le regarder et ça se voyait qu'il était partagé entre le sentiment du dégoût et celui de l'incertitude ( c'était comme si il avait du mal à me croire ) et il dit:

Lui: Diami j'arrive pas à y croire srx

Moi: et bah c'est ce qui se passe nak je suis déjà avec quelqu'un

Lui: comment ça ce fait je te croyais pas comme les autres meufs

Moi: comment?

Lui: genre je te pensais pas en couple t'es trooop timide pour ça

Moi: pourtant c'est le cas !

Lui: xamwa sax loumay wax! Pourtant bima si waxei ak Jean damani de la manière dont tu parles d'elle sûrement dangua ko nop et que qualités yingua wax mo nek si mom vaut mieux que ngua tela wax ak mom avant que kenene dila djitou
(Je sais pas quoi dire! Quand j'en avais parlé am mon ami Jean il m'a dit de foncer avant quelqu'un d'autre ne le fasse)

Moi: ah....

Lui: tu sais, avant de venir ici je croyais que ça aller être rapide genre je t'aurais dit pour nous deux et t'allais accepter

Moi: weii je te comprends mais comprends moi aussi

On parlait, discutait, rigolait et tout j'en avais même oublier le pourquoi du comment on en était la. On discutait pendant 2heures vers les midi on descendait les escaliers et il me disait:

Lui: est ce que tu l'aimes?

Moi: oui * en hésitant * ( eh mensonge quand tu nous tient!)

Lui: *dégoûté * ah c'est bien en tout cas, moi je ne veux que ton bonheur

Moi: merci et oui je suis bien

Lui:foumou deuk? (il habite où?)

Moi: ZAC mbao

Lui: noumou toud?

Moi: weu lolou mom doko xam bayil mou sedd rk (tu ne le sauras pas! Forces même pas)

Lui: wa oki boumoula df loula méti dal tte façon chak jour na xol sa kanam souma si guisse tristesse nako df lou grawe!

Moi: tnkt pas

Je me sentais tellement mal de lui avoir menti et d'avoir briser tous ses espoirs et en même temps soulager de ne pas lui donner de faux espoirs.

Sur ce on a partagé le chemin et arrivés là où il devait tourner, il continua parce qu'il voulait voir son pote Jean qui habitait au coté de la route sûrement pour un compte rendu de la situation j'ai donc continué mon chemin.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Mar 17, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Notre futur nous est incertainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant