adriano

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J'essaye de me concentrer sur des choses futiles, tel que le bruit des roues sur le tarmac, la voix feminine qui sors des hauts parleurs ou encore ce vieux monsieur qui cherche son passeport. Mais rien y fait , la vérité finit toujours par revenir. Le regard des gens ne l'aide pas. En même temp, je me mets à leur place : un homme, les deux mains menottés, et encadré par deux policiers armés jusqu'au dents. On aura vu plus sympathique et avenant. Et apparemment les mères de familles qui s'écartent avec leurs bambins quand je passe pensent la même chose. Un policier me tire en avant par le coude brusquement. Il m'entraîne vers l'avion dans lequel nous devons embarquer. Pour la france. Le steward à l'entrée me dévisage mais il s'abstient de tous commentaires. Je monte dans l'avion m'installe à ma place en silence. Je n'ai jamais pris l'avion et pour tous vous dire j'aurais préféré le prendre dans d'autre circonstances. Les passagers de cette avion sont très détendus à mon gout. Le bruit m'oppresse. Les pleurs des enfants ce haussement aigu provenant de la bouche d'un gamin de 8 ans. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas entendu ce genre de bruit que je ne suis pas sur de pouvoir le supporter pendant tout ce temps a bord.

Ce bruit fait revenir tous les souvenirs. Tous ceux depuis mon arrestation jusqu'à cet entretien avec le juge qui a décider de me rapatrier en France pour le procès. J'ai beau me répéter que je ne suis pour rien, je me dis peut-être dans cette situation, c'est que je l'ai chercher. Je me demande encore pourquoi j'ai accepté de faire ça, je me demande ce qui ce serait passé si je n'avais pas pris les clés de cette voiture, si je n'étais pas parti, si je ne l'avais pas écouter. Mais je ne plaiderais pas mon innocence car sinon la femme que j'aime sera accusé de meurtre et pour rien au monde je ne voudrais sa.

1 mois et demi plus tôt

Je me réveille à coté d'elle comme tous les jours depuis maintenant quatre mois. A chaque fois c'est un réel bonheur. Je la cherche à tâton dans le lit mais ma main ne rencontre que le vide. J'ouvre les yeux et constate qu'elle n'est plus là. Paniquer, je sors du lit mhabille vite et traverse la pièce. J'ouvre la porte et trouve " Cheryl" entrain de faire les 100 pas dans le salon.

Adriano s'écrie t'elle en me voyant

Cheryl n'est jamais vulnérable

Qu'est-ce qui ce passe mon amour? Questionnais-je tendrement en m'approchant d'elle?

Adriano tu serais prêt à faire n'importe quoi pour moi? Me demande t'elle brusquement

Je réfléchis à cette question un instant. Je pense que oui. Sans rien me rendre compte, en quelque mois, Cheryl est devenu indispensable à ma vie. Elle est mon présent, mon avenir ma vie.

Oui dis-je sur de moi

Elle semble comme libérer d'un énorme poid

Adriano je peut te demander un service, un service qui pourrais changer ta vie?

Biensur

En réalité je suis tellement heureux qu'elle me fasse enfin confiance que je pourrais faire n'importe quoi pour cette femme.

Adriano prend les clés de la voiture, suis les instructions du GPS ensuite tu abandonne la voiture et tu pars, sans te retourner et le plus vite possible.

Son ton me surprend, soudain elle est redevenue la cheryl que je connais celle qui n'as pas froid au yeux la cheryl qui ne montre pas ses sentiments, la cheryl invulnérable. Elle me tend le GPS. Je le prend et m'aperçois qu'elle m'envoie au fin fond de la forêt. Sa requête m'étonne mais je me tais et attend la suite qui ne tarde pas à arriver.

Deux petites dernières choses avant que tu ne partes.

Ne regarde pas dans le coffre, et je pense qu'il serait mieux de garder nos distances pour quelque temps.

Je suis sonnée. Cette affaire me dépasse quelque chose se cache derrière tout sa. Mais je vais faire ce qu'elle demande parce que j'aime cheryl je pourrais crever pour elle. Quand elle me tend les clés, je n'hésite pas un seul instant, je m'en empare en la regardant droit dans les yeux. Elle se recule va vers la porte et au moment de sortir elle s'arrête un instant et me murmure " un bonne chance " a peine audible, accompagné d'un rictus malhonnête. Je reste seul avec le GPS dans une main et les clés dans l'autre. Je me laisse 5 secondes de réflexion, rien que 5 seconde, une de plus me semble dérisoire puis je prend mon blouson, tourne la clé dans ma main et sors de l'appartement en trombe.

Fin du chapitre 1

L ' AVOCATE ET LE BAD BOYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant