Confrontation

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Je suis stressée, j'ai actuellement une vue imprenable sur la porte de ma maison ou du moins mon ancienne maison, et Lucas est à côté de moi. Il me lâche la main pour me laisser toqué, même si l'envie n'y est clairement pas. Effectivement, ça doit faire cinq minutes que je fixe cette maudite porte. Je prend mon courage à deux mains et je lève la main pour la frappé contre l'objet sur lequel repose un long poids.

Je peux entendre d'ici le bruit des pas traînant de ma sœur à qui on a sûrement demandé d'aller accueillir le visiteur, les en l'occurrence. J'entends le bruits de la clé qui tourne dans la serrure, j'essaie de sourire mais je n'y arrive pas.

La porte s'ouvre et ma sœur se fige. Je suis immobile et je ne sais quoi faire.

-Je... je... Bégaillais-je. Les larmes dévalent mes joues et j'en vois également couler le long de ses joues.

Elle approche et m'enlace, je la serre contre moi en pleurant à chaude larmes.

-Oh Élisa, je croyais ne jamais te revoir. J'ai bien eu ta lettre mais plus les jours passaient plus je perdais espoir, s'englote-t-elle. Elle s'écarte et jette un coup d'œil sur la gauche, vers Lucas et lui tend sa main tour en esquissant un sourire.

-Moi c'est Emma, je suis la sœur de ce désastre embulant lui dit-elle dans un rire.

-En effet j'ai pu le constater, enchanté, je rougis à son énonciation et ma sœur part dans un éclat de rire.

-Rentre, papa sera heureux de te voir.

Elle n'aurait probablement pas du rajouter sa dernière phrase qui me fait me crisper. Lucas le sent et resserre sa prise sur ma main. Je prend une profonde inspiration et rentre dans a demeure, ma cadet cris alors :«

-Papa viens voir qui est là ! Andréa !

Mon géniteur entre dans le salon où nous nous sommes dirigés et blanchi violemment à ma simple vue.

-Ça va papa ? Lui demande innocemment ma sœur. Il se reprend et lui dit que oui, tout va bien.

Le bruit que fait les marches du vielle escalier me fait revenir à l'instant présent. Je vois Andréa avancer vers moi et une lueur d'incrédulité traverser son regard.

-Élisa s'est bien toi ? Dit-elle en s'approchant à pas feutrés.

-Oui, oui s'est bien moi, tu ne rêve pas.

Lorsqu'elle arrive à ma hauteur je la prend dans mes bras et elle fait de même, les larmes dévalent ses joues en silence.

-Oh Élisa, comme tu m'as manquée.

-Toi aussi, toi aussi.

-Que nous vaut cette petite visite imprévue ? Nous interrompt mon "père" si je puis dire.

Lucas ne me laisse pas le temps de répondre et le fait à ma place :

-Élisa désespérait de ne pas voir ses sœurs, lâche-t-il sèchement.

-Papa tu connais Lucas ? Questionne Emma.

-Effectivement.

-Et si vous alliez montrer le verger à Lucas, il en a un grand aussi chez lui, je déclare dans l'optique de parler seule avec mon père.

Les filles ne lui laisse pas le temps de contester et l'entraîne, en tenant un bras chacun de ce dernier.

-Alors quoi de neuf mon chère papa ? Demandais-je ironiquement. Non ne te donne pas la peine de répondre, ça ne m'intéresse pas le moi du monde. Néanmoins, surenchéri-je, ce qui m'intéresserait ce serait de savoir le pourquoi du comment de cette offrande.

-Tu veux savoir le fin fond de l'histoire ? Et bien la voilà, j'avais promis à Monsieur Anderlecht d'offrir ma fille comme compensation.

-Développe je te pris.

-Élisa si tu es en vie ce n'est que parce que j'avais une dette envers lui. Tu n'as jamais été ma fille mais bien un objet d'échange, une dette envers cette chose.

Les larmes commence à dévalés mes joues mais je ne reste pas silencieuse bien longtemps.

-Tu veux que je te dise tu n'es qu'un être ignoble qui ne méritait pas de voir le jour. Non laisse moi finir, j'ai toujours vu que tu m'aimais moins qu'Andréa et Emma mais je me suis toujours dis que c'était de ma faute. N'as tu donc aucune honte ? Causer les remords de sa fille, enfin si je peux me considérer comme tel, rien que le faite que l'idée traverse mon esprit me dégoûte et me met hors de moi. Et maman dans tout ça, elle savait que la première fille qu'elle a mis au monde était destiné à une chose. Dis-je en reprenant ses mots.

Puis je partis en courant me réfugier dans mon ancienne chambre.

-Élisa, me souffle la voix de mon vampire à l'oreille.

-Lucas, je veux rentrer chez nous, sanglotais-je.

-Vas m'attendre dans la voiture, je ne serais pas long.

Il me relève, m'enlace le temps d'un câlin et m'embrasse sur le front.

Je descends et me réfugie dans l'automobile dans l'impatiente attente de rentrer.

Pdv de Lucas

J'attend d'avoir entendu la portière claqué pour rentre dans le salon et être sûr qu'Élisa ne surgira pas d'un moment à l'autre.

Je retrouve Auguste dans le petit salon, il est incroyable de constater à quelle point cette homme -enfin considérer cette abomination comme un homme- peut-être la figure même de l'ironie. En effet le nom Auguste désigne quelque chose de majestueux, divin, spectaculaire et j'en passe ; alors que ce n'est qu'une ordure.

-Je suis venu pour te dire, petit microbe, que tu n'auras plus jamais aucun droit sur Élisa. Elle m'appartient, elle est mienne et je ne tolèrerai aucun regard de travers, aucune parole, aucun acte déplacé envers sa personne.

-Vous pouvez bien garder le contrôle sur elle ou bien même en faire ce que vous désirez, le sors de cette petite sotte ne m'intéresse pas le moindre du monde.

Mon self control atteint ses limites et je me retrouve devant lui en une nano seconde, j'attrape violement son vêtement pour le soulever du sol et je n'ai pas besoin de beaucoup de force pour pouvoir le faire.

-La mise en garde ne t'as pas suffit apparemment. La prochaine étape constitue à débarrasser ce monde d'une ordure, je n'ai bien évidemment pas à citer laquelle, alors je te conseille fortement de contrôler toutes les paroles qui sort dès à présent de ta bouche. L'expression tourner sept fois sa langue n'as jamais eu autant sa place que dans le conseil que je te donne.

-Qu'est-ce que tu t'imagines ? Qu'elle va tomber amoureuse comme dans les films de toi, son sauveur ? Fait moi rire, même si le scénario pourrait être vrai je te ferais signaler que l'ignoble créature que tu es ne trouvera jamais l'amour.

Je n'écoute plus rien, ne le contrôle plus, et je l'envoie valsé contre la baie vitrée qui éclate en mille morceaux.

-Je t'avise plus jamais de me parler ou bien je te le jure je t'égorge.

Il répond par un faible gémissement mais je ne l'écoute pas et ne prend pas plaisir à entendre la preuve que je lui suis supérieur.

Je sors de la maison, monte de la voiture et j'appuie sur l'accélérateur sans prendre la peine de m'attacher puis je suis le chemin pour partir d'ici au plus vite.

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Je ne sais pas si c'est le chapitre parfait, je ne sais plus très bien si c'est comme ça que je me l'imaginait à mes début mais le voici enfin. Je dois dire que dans ma tête tout était plus long qu'une fois que j'ai eu couché mes mots, peut-être aurais-je dû l'écrire bien avant... J'espère en tout cas qu'ils vous à plû...

L'offerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant