Il Était Une Fois (#1)

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-Macron (Thomas-spinosi )
-Un crapaud ( je me rappelle plus de qui)
{YoonBum
{Sangwoo
FUXKK4U {Un appartement miteux
{une bouteille de Pepsi.
( cette partie sera peut-être moins drôle que la précédente, vu qu'elle va toucher un sujet plus lourd.( enfin vu les persos et les objets ça risque d'être chelou )

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Il était une fois Emmanuel Macron, futur potentiel président de la république, du haut de ses 40 ans, marié à la vieille mais intelligente Brigitte.

Macron était nerveux. Il avait certes fait appel à un tueur fou, mais il ne s'attendait pas à le trouver dans un endroit aussi décrépit.
La façade de l'immeuble lui avait faite mauvaise impression dès le départ. Le vieux mur noirâtre à cause de la saleté et de la pollution incrustée dans la peinture avait besoin d'un coup de neuf et la porte en fer et en verre (double vitrage) opaque de crasse le dégoûtait.
Le hall d'entré était tout aussi négligé et négligeable avec ses murs jaunes pisse et ses escaliers en bois vermoulu.

Enfin, après six étages à pieds et en réchappant à cinq chutes mortelles, le définitivement pas sportif politicien ( au vu des halètements pas sexys pour un sou qu'il ne retenait plus ) arriva devant l'appartement 666.

Déjà ça était bizarre parce que l'étage précèdent, il y avait les demeures 11,12,13 et 14. Ensuite, il n'y avait qu'une seule porte à cet étage. Donc une seul appartement au lieu de quatre. Et cette porte était la seule peinte en rouge. De plus, les lumières grésillaient (foutus néons) ce qui lançait une ambiance glauque as fuck.

  Emmanuel frissonna. Et sonna, regrettant immédiatement son geste et se faisant violence pour ne pas s'enfuir en courant telle une fillette. Ou un humain normal.
  Quelques minutes pleines d'angoisse et de regrets plus tard, là -dites porte s'ouvrît sur un petit homme aux cheveux noirs mi-longs. Il était vêtu d'un crop-top rayé mauve et violet, ce qui soulignait sa minceur et son teint cadavérique et d'une mini jupe en simili cuir beige foncé. Ses jambes frêles ressemblaient à des brindilles et semblaient avoir du mal à soutenir son poids. Et d'ailleurs il devait s'accrocher de toutes ses maigres forces au mur pour ne pas tomber. Les poches noires sous ses yeux lui donnaient un air de fantôme.

  Manu se racla la gorge.
« -U-Uh... Sangwoo...?
-N-Non, je s-suis Y-YoonBu-»
  Et il s'écroula par terre. L'autre s'accroupit et prit le corps par les épaules. Il allait le porter quand un sifflement rageur le coupa.

« -c'est ma salope que tu touches. »

  Comme si Yoonbum l'avait brûlé, le politicien s'en écarta rapidement, le faisant se cogner la tête contre le sol durant sa seconde chute. Ne se préoccupant plus du brun qui geignait au sol, Manu tourna sa tête vers la voix.

  Un grand homme aux yeux brillants, fous, se tenait dans la pénombre. Depuis combien de temps ? Ses cheveux châtains clairs bouclés étaient coupés à l'undercut et une moue boudeuse peinte sur ses lèvres rosées. Ses cernes étaient aussi impressionnantes que celles de l'autre. Il portait seulement un tablier bleu en denim foncé et un jean slim, qui étaient constellés de rouge ( pas de la sauce tomate je suppose ...) et qui dévoilaient une peau bronzée et certainement un dos musclé si il se tournait. Il avait à la main un effrayant couteau de boucher.
"Bon. Réfléchis Manu. Soit tu t'enfuis, soit tu la joues cool."
« -Je... Sangwoo... ?
-Mouais. Mais que fous ici Emmanuel Macron? »
   L'air apeuré du dît Macron se changea en un sourire cruel.
« -J'ai... une mission pour toi. »
  Sangwoo était curieux. Cela se voyait.

« -Tu vois Brigitte, ma femme...? Je veux en faire du hachis. »
   Le regard du psychopathe s'illumina subitement et les commissures de sa bouche se levèrent toutes seules.
« -Je fais pas à domicile. »
  Le politicien balaya ces paroles d'un geste de la main.
« -Ton prix sera le mien. »
  Un long ricanement rauque lui vrilla les tympans et il grimaça.
« -Une bouteille de Pepsi. »
  Bien qu'étonné, le client ne s'en formalisa pas et hocha la tête.
« -Deal. »
"Je vais enfin pouvoir me marier avec mon amour! "

  Il ne remarqua pas la soudaine absence du petite brun, à terre. Trop occupé à rêver de son idylle en compagnie de Paullok, le crapaud. Il était en effet zoophile depuis peu, se sentant particulièrement attiré par les amphibiens.
  Il n'entendit pas la porte rouge se refermer.
  Il ne vit pas le sourire de Sangwoo. Ce sourire.
  Il ne vit pas le châtain s'approcher de lui.
  Il ne vit pas la batte de baseball s'abattre sur son crâne.
  Il ne vit pas le jour se lever, le lendemain.






[ « Dommage, je n'aurais pas mon Pepsi. Bum! Bon à rien! Prépares les pinceaux. Nous avons de la peinture de qualité pour la porte. » ]

Et YoonBum et Sangwoo vécurent heureux jusqu'à leurs morts.
( prématurée pour Bum).

Fin.

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Qu'en avez-vous pensé ?

C'est bâclé non?

Des idées pour le prochain « conte »?

Il était une foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant