Kirua et Gon à Poudlard

La retenue.

Prompt : 98. Nous nous séparons

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Hisoka n'aurait jamais pensé que Poudlard pourrait devenir aussi amusant. Parfois c'était barbant pour lui de toujours voir les mêmes têtes, de s'habituer au sang neuf qui arrivait tous les ans, et de ne trouver personne d'assez intéressant pour qu'il retienne leur nom. Il y avait quelques exceptions, comme ce Gryffondor un peu gueulard du nom de Léolio, ou encore le Serdaigle blond et androgyne qui s'appelait Kurapika.

Mais le cru de cette année était absolument formidable. Kirua Zoldik pour commencer, qui avait fini à Poufsouffle, faisant par là un bon gros doigt d'honneur à toute sa famille. C'était un peu comme s'il avait défié les lois de la nature, et voir Irumi furieux était une source de plaisir sans fin pour Hisoka. Irumi était à la fois son meilleur ami et son pire ennemi, Hisoka ne l'appréciait pas particulièrement (Hisoka n'aimait personne d'autre que lui-même) mais il le trouvait intéressant et puissant, un jour il voulait se battre avec lui, le défier, jusqu'à la mort de l'un des deux. Pas pour le moment, ils étaient dans une école, et ça poserait problème si un des profs ou un élève audacieux essayait de les arrêter.

Et puis il y avait ce Gon Freecs. Peut-être pas très doué en magie pour le moment, mais persévérant. Le genre de gosse à ne pas avoir peur de grand-chose et qui avait réussi à lui mettre un coup de poing que Hisoka n'avait pas arrêté. Ce n'était pas un sang pur mais il traînait avec Kirua (avant qu'Irumi ne réussisse à les séparer pour un temps). Il avait presque envie de donner un coup de main à ces deux mômes pour enquiquiner l'aîné Zoldik et voir ce qui en découlerait.

Hisoka décida de remettre ça aux mains du hasard. Il lança une pièce. Pile il aidait Gon et Kirua, face il se contentait de regarder de loin. Le résultat le fit sourire sadiquement.

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Gon et Kirua devaient passer leurs heures de colle avec Hagrid. Kirua n'en était pas vraiment ravi, à cause de tous les préjugés qu'il avait en tête, qui faisait passer Hagrid pour un gros lourdaud un peu benêt à ses yeux. Mais en même temps, il se sentait détendu parce qu'il était avec Gon. Ce dernier paraissait trouver ça amusant d'être collé, parce que ces retenus ne ressemblaient pas à ce qu'on imposait aux moldus. Hagrid les accueillis comme s'ils n'étaient pas puni mais juste en visite. D'abord il leur servit un thé et des gâteaux si durs qu'ils étaient presque immangeables. Ce qui au passage, n'empêcha aucunement Gon d'en manger.

– Bien, dit Hagrid après la petite collation, vous allez m'aider. On va aller dans la forêt interdite.

– Je croyais qu'elle était interdite, fit remarquer Gon, Dumbledore nous a mis en garde et interdit d'y aller.

– Mais c'est pour un travail, alors c'est bon, certifia Hagrid.

Gon ne chercha pas à parlementer. Il aimait bien l'ironie de cette situation. Ils étaient punis pour avoir fait quelque chose d'interdit, et comme punition, on leur faisait faire quelque chose d'interdit. C'était marrant.

– Pourquoi on va dans la forêt interdite ? Demanda Kirua alors qu'ils sortaient du cabanon où vivait Hagrid.

– Parce que j'aimerais mener une petite enquête.

– Sur quoi ? Interrogea Kirua.

– Une disparition étrange de licornes. Nous nous séparons, je vais partir de mon côté, et vous vous irez avec Crockdur du votre.

Kirua grimaça. Il n'aimait pas ce chien, il le trouvait gros, baveux, peureux et aussi stupide que son maître. Gon par contre eut l'air ravi. Il grattouilla Crockdur derrière les oreilles.

– Ne prenez pas de risque, leur conseilla Hagrid.

Gon et Kirua hochèrent la tête en se disant qu'entrer dans la forêt interdite était déjà un risque en soit, mais peu importe, ils n'avaient peur, ni l'un, ni l'autre, et s'y engouffrèrent pour découvrir ce qui arrivait aux licornes.

À suivre.

L'autatrice : je me suis bien amusée à écrire ce chapitre, entre ce sadique de Hisoka et l'ironie de la colle de Gon et Kirua, c'était marrant.