Chapitre 2

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J'ai toujours été très proche de mes frères, notamment de Klaus et Diego. Ce dernier frappa à ma porte.
- Ilona ? Tu es là ?
Je lui ouvris la porte.
- Je suis là. Que veux-tu ?
- Une nouvelle mission qui nous attend pour la fin de journée.
- Entre.
Je m'assis sur le bord de mon lit, lui restait debout et commença à m'expliquer le plan.
- Avant la fermeture de la banque, un groupe de mercenaires vont débarquer pour de une, récupérer un maximum d'argent et de deux, éliminer une cible bien précise. Je ne connais pas son nom mais je sais que c'est l'ennemi juré du chef de la bande de mercenaires. Apparemment, il va se rendre à la banque pile 10 minutes avant sa fermeture.
- D'accord. Et tu n'as aucune idée du nom du dirigeant ?
- Non. Mais après ça nous allons devoir enquêter.
- Très bien. Prépare tes affaires, on va se préparer à partir.
Il ouvrit la porte et laissa apparaître Klaus qui nous écoutait.
- Je peux venir avec vous ?
- Tu rigoles ? Tu dois encore être défoncé pour avoir une telle idée.
- Allez Diego. Je t'en pris...
Klaus murmurait cela d'un ton désespéré. Il avait envie d'animer un peu sa soirée.
- Laissons lui une chance, dis-je d'un air de pitié.
- Tu es sûre de ce que tu me dis ? s'étonna Diego.
- Oui. Et puis, on a fait pire dans la vie.
- Oh, merci Ilona.
Il me serra fort dans ses bras. Perrine qui passait par-là ne manqua pas une miette de cette scène. Elle décida de nous suivre discrètement, pour nous espionner Klaus et moi. Elle est très possessive même si elle ne sort pas avec lui.
Diego s'approcha de Klaus avec un ton méfiant.
- T'as pas intérêt à faire de conneries. C'est sérieux ce qu'on fait.
- T'inquiètes pas Diego,
- Et ne t'approches pas d'Ilona.
- Pourquoi ça ? Tu ne serais pas jaloux quand même ?
Les joues de Diego se mirent à changer de couleur.
- Arrête de dire n'importe quoi. Je vais à la voiture.
Il sortit de la maison et Perrine arriva vers Klaus.
- Fait attention à toi.
- T'inquiète.

Une fois prêts à partir, nous nous dirigieons vers la voiture. Perrine s'infiltra dans le coffre tout en étant invisible pour ne pas se faire remarquer. Klaus s'assit sur la banquette arrière, Diego au siège du conducteur et moi à côté de lui.
Au bout d'un quart d'heure, nous étions à la voiture et n'attendions plus que les braqueurs. Diego les attendait vers l'entrée tandis que Klaus et moi passions par l'entrée du personnel.
Diego repéra la cible des sbires de son ennemi. Il ne manquait plus que leur arrivée et notre rôle dans cette histoire pouvait commencer.
Une dizaine d'hommes armés entra soudain. Le meneur de cette troupe s'avança.
- Couchez-vous tous, je veux voir vos mais bien en évidences sur la tête.
Diego sortit de sa cachette et lui sauta sur la tête. Il perdit l'équilibre et se retrouva désarmé. Je dis à Klaus de faire évacuer les civils par l'arrière et de protéger leur cible pour que je puisse rejoindre mon autre frère.
Les malfaiteurs se mirent à tirer sur tout ce qui bouge et certains commencèrent à infiltrer les coffres forts. Je me mis en travers de leur chemin. Quels coups de pieds et de poings ainsi que l'utilisation de mes pouvoirs suffirent à les arrêter. J'entendis soudain des cris d'effroi venant d'innocents. Klaus !
Je me téléportai derrière l'ennemi et l'assomai avec un coup dans la nuque. Klaus fit sortir les derniers individus quand un ennemi arriva et commença à tirer. Je me plaquai au sol sur Klaus et désarmai l'homme de main puis l'assomai également avec son arme tout en utilisant mes pouvoirs.
Je me retrouvais allongée sur mon frère.
- Tu m'as sauvé la vie. Merci.
- Tu aurais fait pareil.
On se fixa dans les yeux pendant un moment quand Perrine, qui avait assisté à la scène, nous interrompit.
- Nan mais ça va vous deux ? Je vous dérange pas ?
Je me relevai, Klaus me suivit.
- Qu... Qu'est ce que tu fous là, toi ? Dis-je en étant surprise.
- Et bien... Je... Je vous ai suivi... Balbutia-t-elle.
Je haussai le ton.
- Ah ouais ?! Et pourquoi donc ?
- Je voulais voir si vous nous cachiez pas quelque chose tous les deux, et je vois que je ne m'étais pas trompée !
- N'importe quoi ! Et tu veux qu'on cache quoi, au juste ?
- Bah, votre relation... Regardez vous.
Diego arriva.
- Votre... Relation ?
J'entendais dans sa voix qu'il était vexé.
- Non, il n'y a pas de relation entre Klaus et moi. Calmez vous.
Diego me regarda, comme si j'avais tout brisé entre lui et moi.
- On... On devrait rentrer non ? Proposa Klaus.

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