Prologue : Triste nuit
Il soupira, assit sur un banc regardant le ciel dénué de lune , se demandant s'il devait encore attendre ou se résigner à partir. Cela faisait une bonne heure qu'il attendait, son costume ne ressemblait à rien et ses cheveux aussi, ses fleurs avaient dépéris en même temps que son humeur et cette nuit sans lune n'arrangeait rien.
Regardant les étoiles, il faillit se convaincre d'attendre encore un peu mais un coup d'œil à sa montre le fit renoncer. Il se leva, prit sa veste, ses fleurs et se mit à marcher vers la sortie du parc où il se trouvait. Plusieurs question s'enchaînaient dans son crane et les réponses qu'il se faisait étaient toutes plus douloureuses les une que les autres.
- Si j'avais sus je ne me serai pas déplacer, souffla-t-il frustrer, au moins maintenant je suis fixé sur cette relation.
On lui avait posé un lapin. Cette nouvelle lui laissait une sensation plus qu'amère dans la gorge. Il avait l'impression qu'une vielle chaussette puante et trouée aurai été mieux larguer que lui. Bon peut-être il exagérait un peu, mais on ne pouvait lui en vouloir il venait de se faire larguer sèchement. Lui qui avait fait de son mieux pour retarder la rupture en essayant de raviver la flamme de leurs débuts. Pourtant il devait se rendre à l'évidence de cette flamme ne rester même pas des étincelles juste des cendres tièdes.
- Cela valait bien la peine que je prenne des vacances, pensa-t-il en soufflant, elle aurai put au moins me larguer correctement. Un message m'aurai suffit.
Sur son chemin vers la sortie il entendit la sonnerie de son téléphone, son visage s'illumina d'espoir mais il déchanta très vite lorsqu'il vue qui l'appelait ; William son meilleur ami.
Il soupira encore puis décrocha.
- Alors, ce rendez-vous ! tonna énergiquement William, Je suppose qu'il doit bien se passer puisque je n'ai pas eu de nouvelle. Ne t'inquiète pas je ne vais pas te déranger longtemps, puisque tu dois peut être passer du bon temps. Bref, Julie vous propose à toi et elle de venir à la maison le week-end prochain pour l'apéro. Mais si...
- Will, elle n'est pas venue, souffla-t-il, elle m'a poser un lapin William.
- La salope, dit William, je suis désolé Ethan, je passe demain.
- Non c'est bon pas la peine de te...
-Je m'en fout je viens quand même, que tu le veuille ou non, de toute manière je sais où tu caches le double des clés.
- D'accord, de toute manière je ne peux pas te faire changer d'avis, dit Ethan avec un petit sourire, à demain.
- A demain, courage frère. En cas de besoin tu sais que tu peux m'appeler, le rassura-t-il, bonne nuit.
William venait de raccrocher et déjà Ethan se sentait un peu mieux, puisqu'il savait parfaitement que le lendemain son ami allait faire en sorte qu'il retrouve le sourire même ci pour cela il devait l'emmener prendre un bain de minuit dans la piscine d'un inconnu pour au final se retrouver à courir à moitié nu dans la rue à fin d'échapper à un chien pas très content. Cela a toujours été comme ça entre eux.
Il reprit sa marche vers la sortie lorsque des sons étranges lui parvint. Il en chercha la provenance et trouva derrière un buisson le corps meurtrie d'une jeune fille. D'abord surpris Ethan faillie faire comme ci de rien n'était pensant que c'était une énième ivrogne qui c'était échouée dans les buissons, mais son altruisme lui criait de ne pas partir. Il se rapprocha de la jeune fille pour voir son état, qui était alarmant mais ne semblait pas critique. Elle était encore plus pitoyable que lui. Il se baissa vers elle, tentant de la réveiller en lui tapotant les joues tout en lui parlant, en même temps il sortit alors son téléphone pour appeler les secours. Lorsqu'il fut en ligne avec une standardiste il sentit son téléphone se faire arracher violemment de sa main. C'était la blessée qui l'avait pris pour raccrocher. Elle le regarda droit dans les yeux et lui supplia de ne pas appeler les secours avant de sombrer à nouveau dans l'inconscience.
Le regard de la jeune fille le fit frissonner, un mélange d'hostilité, de colère beaucoup de colère et un zeste de crainte. Elle n'était pas ivre.Il se demandait si c'était une bonne idée de lui obéir et de ne pas appeler les pompiers. Il pesa le pour et le contre puis pris sa décision. Il reposa les yeux sur elle sans vraiment la voir et passa les bras de l'inconsciente autours de son cou pour pouvoir la mettre sur son dos. Quand se fut fait il pris la route vers son appartement en se disant que cette action allait peut-être lui coûté cher un jour.
B.Lalli
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Nuit sans lune
Teen FictionPour certain la nuit est synonyme de terreur, de plaisir charnel, de crime et de tout autre chose. Ces idées se renforcent lorsque celle ci n'est pas éclairé par notre satellite naturel, la Lune. Devrai-t-on se méfier des nuits sans lune ? Oui, m...