Chapitre II: Une nuit étrange

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Chapitre II : Une nuit étrange

- Enfin arrivé, souffla-t-il en déposant le poids qu'il avait sur le lit.

Après l'avoir porté du parc jusqu'à chez lui, il était bien content de la faire descendre de son dos ; ce n'est pas qu'elle était extrêmement lourde mais la distance et la fatigue avaient fait leurs travail et avaient engourdie ses bras.

Maintenant qu'ils étaient a la lumière, il se permettait de la détailler. L'inconsciente devait avoir environs 18 ans à vue d'œil, sa peau marron était toute terreuse avec des traces de sangs qui avait coagulé par endroit, elle portait un tee-shirt qui devait être blanc, maintenant marron et déchirait par endroit, le jean large qu'elle portait était trouée et sale. Il détailla son visage et il remarqua que sa joue gauche était enflée mais qu'à part ça son visage n'avait pas d'autres blessures. Ce qui l'interpella le plus fut ses cheveux, une masse de frisottis noire partant dans tous les sens, certains tombaient en cascade sur ses épaules, ils étaient sales et indisciplinés. Ils le fascinaient, il eu l'envie d'y passer les mains. Se ressaisissant il partit dans la salle de bain chercher la trousse de secoure, des serviettes et une bassine d'eau pour pouvoir décrasser et désinfecter les plaies de la jeune femme.

Ethan posa tous au sol et la regarda pour savoir par ou il allait commencer. Après une une courte réflexion il compris qu'il était obligé de la déshabiller, cette pensée le fit rougir mais s'il voulait la soigner il devait le faire. Il se rassura en se disant que les sous-vêtements c'est comme les maillots de bains, sauf que ce n'est pas lui qui déshabille les femmes en maillot de bain, de plus celle ci sont consciente et parfois consentante tandis que dans son cas la personne n'était ni consciente ni consentante.

Il souffla un bon coup et lui ôta se qu'il restait de ses vêtements. Il fut soulagé en voyant les sous-vêtements qu'elle portait, un ensemble sportif bleu constitué d'une brassière et d'un boxer. Maintenant sans ces habits Ethan pouvait mieux voir le corps de la jeune fille. Elle avait un buste mise en valeur par une poitrine dans la moyenne, ni trop opulente, ni inexistante, son bassin était large, elle avait une morphologie en « A ». Son ami Gaël aurait vulgairement dit qu'elle était bien gaulé. Ethan ne pouvait non plus se voiler la face : elle était jolie, peut être pas son genre, mais jolie. Pourtant la réalité lui revint en pleine face, d'une il était entrain reluquer sans vergogne le corps d'une jeune inconnue inconsciente et peut être à peine majeur. Si sa mère le voyait elle serai déçut. De deux cette inconnue avait le corps complètement meurtrie, recouverte de bleus et de plaies ici et là. Il se sentait honteux ne sachant pas si son comportement était due au événement de la soirée.

Il prit une petite serviette qu'il humidifia dans la bassine puis se mit à frotter consciencieusement les jambes de l'inconsciente. Plus il nettoyait les parcelles de ce corps, et davantage la colère s'emparait de lui. Il ne supportait pas la maltraitance quel-qu'elle soit. Arrivé à sa hanche gauche il découvrit un tatouage noir représentant deux fleurs poignardées. Ethan reconnu un cosmos, on en ayant vu beaucoup durant son enfance, mais ne su identifier l'autre fleur. Le tatouage aurait put paraître anodin puisque c'était à la mode, cependant une autre découverte le fit grincer des dents, une brûlure se trouvait à coter du tatouage, lorsqu'il remonta plus haut vers sa clavicule il retrouva la même, des brûlures de cigarette sûrement. Elle avait du beaucoup souffrir.

Elle portait autour du cou une fine chaîne en or avec pour pendentif une plaque tout aussi en or, elle était tâchée de sang, Il la lui retira pour pouvoir la nettoyer. Pour dire la vérité c'était plus la curiosité qui l'avait poussée à la lui retirer. L'envie de peut-être y découvrir l'identité de sa patiente improvisée, ou juste le besoin de savoir ce qui était marqué. Seul lui sait. Sur la plaque était marquée une phrase écrit dans une langue qu'il ne comprenait pas, « Bahati, Baraka yangu ! ». En baragouinant cette phrase il eu l'impression de rentrer dans une intimité qui n'était pas sienne. Honteux et un peu déçu, il lui remit le collier et continua sa besogne.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 10, 2019 ⏰

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