Trois fois

Manque

Il s'était écoulé deux semaines depuis la disparition du sorcier. Aucune trace, aucune piste n'avait pu être trouvée. Ils avaient cherché, interrogé mais celui qui faisait nommé Lorenzo restait un mystère. Alec passait toutes ses journées, toutes ses nuits à chercher son amour. Les enfants avaient été confiés à Catarina. Il regrettait cette situation mais il devait admettre que seul Magnus comptait à l'heure actuelle.

- Alec ? Entendit-il alors qu'il lisait un énième livre dans lequel il espérait trouver une trace de Lorenzo.

- Un problème Izzy ? Demanda-t-il en levant la têtte. Une attaque ?

Sa petite sœur avait pris le relais temporaire de la direction de l'Institut. Il ne pouvait pas s'en occuper.

- Non, non. Tu devrais aller...tu devrais juste aller te reposer. Tu ne vas pas tenir à ce rythme.

- Pas tant que Magnus ne sera pas à mes côtés. Dit-il en replongeant dans son bouquin.

- Tu devrais aller voir les garçons, alors. Ils ont besoin de toi.

- Ils ont besoin de leurs deux pères.

- C'est vrai. Et pour l'instant, ils n'en ont aucun.

- Izzy...

- Tu souffres Alec, je le sais. Je sais très bien que sans Magnus, tu es l'ombre de toi-même. Mais, pour le moment, chez Catarina, il y a deux gamins qui souffrent. Ils souffrent de l'absence de leur sorcier de père et de leur chasseur de père. L'un ne peut pas aller les consoler, il en est dans l'impossibilité. L'autre, en revanche, peut prendre une heure de son temps pour aller les réconforter et leur donner de l'amour pour résister à cette situation horrible. Et je vais rajouter ceci. Si Magnus savait que tu laissais vos deux trésors dans cet état, il te ferait manger ses paillettes ! A la paille !

Sans plus un mot, la sœur Lightwood sortit du bureau.

Alexander soupira. Il évita toutes pensées, se leva et sortit à son tour. Izzy avait raison, il devait aller voir ses enfants.

Quand il arriva devant la porte de Catarina, il soupira et frappa doucement. Il était seulement 8 heures du matin. Il était possible que les petits dorment encore. Il entendit des pas légers avant que la porte ne s'ouvre sur Max.

- DAD ! Cria-t-il en lui sautant au cou.

- Hey ! Bonjour petit homme.

- Tu m'as tellement manqué.

- Moi aussi bonhomme.

- Dad, tu es là. Murmura une autre voix lorsqu'il entra dans la cuisine.

- Raf. Dit-il en s'accroupissant pour pouvoir enlacer son autre fils. Comment tu vas, mon cœur ?

- Ça va. Et toi ?

- Je vais bien.

- Tu as l'air fatigué.

- Alec ! Interrompit Catarina en entrant dans la pièce. Tu es là !

- Oui mais je ne peux pas rester longtemps. Je voulais juste embrasser mes garçons.

- Tu as trouvé papa ? Demanda de but en blanc Rafaël.

Un voile de tristesse passa dans les yeux d'Alexander.

- Non, pas encore. Mais, je n'abandonne pas.

- Nous allions justement allés te voir, Alec.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Max, racontes-lui.

- J'ai fait un rêve, cette nuit. Il y avait papa, dedans.

- Je sais, Myrtille, il te manque...