Obsession

Violence

Chapitre 5:

Au loin, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et des voix discuter.
-"Vas-y rentre, fais comme chez toi."
-"Wouah.. C'est assez spacieux chez toi, tu a l'air d'avoir pas mal de pièces!"
-"...Attend moi la, je reviens."
-"D'accord."

Soudain, un rayon de la lumière jaune du salon se dessine sur mes yeux et me ramène doucement à la réalité.
Driss qui avait ouvert la porte et refermer de suite après derrière lui, était venu se poser juste à côté de moi.
Croyant que je dormais encore, il me caressa tendrement les cheveux a l'arrière de ma nuque.
Des frissons me parcourra le long de la nuque.
-"Réveille toi. Il est l'heure de savoir si tu a dit la vérité tout a l'heure."
-"mmh.."
-"Et qu'est ce que tu fout à moitié à poil toi au fait..?"
Retirant la couverture que je serrer fortement dans mes bras, et me retournant face à lui, j'ouvris les yeux et réalise que j'avais toujours le sexe à l'air, bandant comme un fer, avec mon sperme séché sur le ventre et sur le gland.
Instinctivement je tente de reculer et de m'asseoir pour cacher mon sexe, mais Driss m'attrape durement la cheville et me tire violemment pour me remettre allonger face à lui.
-"Je vois que tu a encore fais des bêtises.. Décidément, tu est vraiment un sale petit pervers."

"Petit"... Il l'a encore dit.

-"Allez, ont a une invitée alors r'habille toi."
-"Une invitée..?" Répétais-je sans avoir vraiment saisi la situation.
-"Ont vas s'amuser un peu tout les deux." Dit t-il en affichant un sourire que je reconnut immédiatement..

C'était le sourire du meurtrier.

Driss se glissa au dessus de moi sur le lit et m'aide à me r'habiller. Il en profita pour m'embrasser et me détache le poignet des menottes.

-"Aller, ont y vas."

Une fois dans le salon, je vis une femme aux cheveux roux et lisse, et aux yeux marrons clair.
Quand elles nous vis apparaître dans la pièce elle ce leva du canapé et me regarda plus particulièrement avec des yeux arrondis.

-"Je ne savais pas que tu avais un petit-frère.."
-"Ce n'est pas mon petit-frère, mais mon "colocataire"."
-"Ah. Tu ne m'en avais jamais parler.. Enchantée, je m'appelle Lara." Se présente t-elle en me tendant sa main pour me saluer.
-"O-Orion.." Dis-je en posant ma main dans la sienne.
En serrant sa main je sentit sa poigne se crisper légèrement. Et vue son regard elle n'avait pas l'air d'être ravie de me voir.

-"Orion.. Tu peux aller lui servir un verre..? Je vais aller chercher quelque chose dans le débarras, je reviens."
-"O-ok."
Aussitôt dit, Driss avait disparu.
Je me hâta alors dans la cuisine chercher un verre et regarda dans le frigo voir ce qu'il y avait comme boisson.
-"Euh.. Tu préfère de l'ice tea, de la limonade ou de la bière..?"
-"Une bière c'est parfait."
-"Ok.."

Quand je reviens lui tendre son verre, celle-ci me regarde de la tête aux pieds d'un air sentencieuse.
-"Cela fais longtemps que vous habitez ensembles tous les deux..?" Me demande t-elle avant de boire une rasade.
-"N-non.. Depuis.. quelques jours."
-"Et.. vous vous êtes rencontrer comment tous les deux..?"
-"Je.. Il.."
-"Nous nous sommes rencontrer pendant que monsieur faisait sont jogging. Je lui ai rentré dedans par inadvertance et il s'était écorché le genoux. Original n'est ce pas..?" Dit soudainement Driss qui était le bras posté sur l'encadrement de la porte.
-"Oh.. Et ton genoux vas mieux..?"Demanda t-elle sur un ton faussement inquiet.
-"...O-Oui, il vas mieux."

Quand Driss s'avança dans la pièce, il posa deux objets sur la table.
Un rouleau de scotch, et un de sacs poubelles.

-"C'était ça que tu était parti chercher..? Tu veux faire quoi avec ça..?" Demande t-elle avec un petit rire naïf.
Driss sorti un cutter de sa poche, le même avec lequel il m'avait trancher la peau, et découpa un morceau de scotch qu'il plaça ensuite entre ses lèvres.
-"Tu.. Tu fais quoi..?"
-"Je m'assure à ce que tu ne me dérange pas pendant que je te tue." Répondit t'il avant de l'attraper par le cou et de l'immobilisé avec ses bras de sorte à la forcer de se mettre au sol.
Son verre se brisa en tombant à terre, répandant le restant du liquide qu'il contenait sur la moquette.