Pluie

33 1 0
                                    


Chapitre 18:

(PDV Driss)

Décrochant le téléphone, une voix féminine retentit au bout du fil.

-"Allo Driss..? C'est Ashley."
-"Ah-allo."
-"Ont viens d'arrivés sur Paris mon frère et moi, je t'appeler juste pour te prévenir et savoir si tu aller bien..?"
-"...Ça va."
-"Dit moi, ton hôtel est situé où..? La je suis dans un parc proche d'un restaurant, je me disais qu'on pourraient peut-être se voir ce soir." 
-"Un parc..?" Répétai-je soudainement piqué au vif.
Une image montrant Orion, Ashley et Stan ce croisant dans le parc se dessine dans mon esprit.
-"Oui, je crois qu'il s'appelle le «Parc Montsouris»*, tu connais..?"
Précipitamment je me jette hors de la voiture et ne pris même pas le temps de la fermé à clef pour accourir jusqu'à l'entrée du parc.

Trouvant une pancarte désignant le nom du parc mon sang ne fit qu'un tour.
 «Parc Montsouris»

-"Allo..? Driss, tu est la..?"
-"Je suis pas loin du parc, j'arrive." Dis-je avant de raccrocher et de retourner hâtivement à la voiture.
Ouvrant le coffre arrière, un sac de sport noir était posé avec une chaîne lourde, une pelle, et tout le nécessaire pour la prévention routière.
Je pris à l'intérieur du sac ma fidèle batte de base ball qui me suivait depuis mon enfance, celle-ci était légèrement cabossée vue le nombre de coups qu'elle avait porté à mes côtés.
Décidant de me contenter de ça pour ne pas m'encombrer je pars en direction du parc d'un pas déterminé.

Arrivé à l'entrée du parc mon téléphone se remit à sonner et je décrocha immédiatement.
-"Allo, c'est encore moi. La j'ai laisser mon frère au parc et je m'avance vers le restaurant, il s'appelle le «Pavillon Montsouris»*, c'est juste à côté, si tu demande aux gens ils sauront t'indiquer."
-"..Ok. J'arrive dans quelques minutes." Lui répondis-je avant de raccrocher une fois de plus sans lui laisser le temps de répondre.

Stan est toujours dans le parc. J'espère sincèrement qu'il n'a pas croiser Orion si celui-ci s'est véritablement réfugier la.
Mais en même temps je ne vois pas où il aurait pu aller d'autre.

Fouillant alors le parc dans ses moindres recoins depuis plus d'une quinzaine de minutes, je n'en avais toujours pas fais le tour tellement il était immense, et je n'avais toujours aperçu aucune trace ni de Stan ni d'Orion. Le parc était pourtant assez calme et peu rempli de population à cause de la pluie.
Mais soudain, alors que ma frustration face à mon impuissance était en train de grandir, j'entendis au loin un cri désespéré épeler mon prénom.

-"Driiiiiiss!!!!! A l'aide...!!"

Orion!
Sans réfléchir à ce que je faisais je me mis à courir en direction de la voix.
Très vite au loin à un peu près 30 mètres, je vis Orion étalé sur l'herbe avec une personne deux fois plus grande et plus costaude que lui positionner à califourchon au dessus de lui. Orion se débattait comme il le pouvais en tentant de le pousser et de le griffer mais cela n'avait l'air de ne servir à rien.
Voyant la scène une peur et une colère noir m'envahis.

-"Orion!!" Criai-je en courant à vive allure vers eux.

Orion tourne son visage vers moi et me vit, instantanément il cria mon prénom et malgré la distance qu'il nous séparés je pouvais voir la panique à travers ses yeux et des larmes cavalaient le longs de ses joues.
L'homme qui se trouvait au dessus de lui tourne également son regard vers moi et découvrant son visage mes craintes fut confirmer.
Il s'agissait bel et bien de Stan.

Très rapidement, alors que je me trouvais à seulement quelques centimètres d'eux, Stan lâche Orion et se relève pour tenter de m'asséner un coup de poing au ventre.
Parvenant à l'esquiver de peu, je recule et lui donne un violent coup de batte dans la hanche droite et sur le haut du crâne, directement il perdit l'équilibre et chuta au sol.
Me propulsant sur lui, je le force à se retourner pour me faire face et m'écrase de tout mon poids sur lui afin qu'il ne puisse plus bouger.

Retournant mon visage vers Orion pour voir si il aller bien, celui-ci pleurer convulsivement toutes les larmes de son corps. Et je remarque très vite que son t-shirt était déchiré, et que son pantalon était légèrement baisser de sorte à laisser apparaître son caleçon.

-"Qu'est ce que tu lui a fait sale fils de pute..?" Criai-je hors de moi à Stan.
Celui-ci esquisse un sourire.
-"T'inquiète pas, il en a pas l'air mais en vérité il a adoré ça."
Sentant une colère proche de la frénésie je ne pu m'empêcher de lui décocher un violent coup de poing au visage.
Sa lèvre se fend et rapidement du sang s'écoula de la plaie, arpentant le long de son menton jusqu'au cou.
-"En vrai, toi et moi on se ressemble beaucoup, je comprend pourquoi Orion à jeter son grappin sur toi. C'est par ce qu'en réalité il m'aime moi." Rajoute t-il avant de prendre un rire sarcastique.
-"Sale enflure..!" Rageai-je les dents serrés, prêt à abattre un nouveau coup de poing dans sa face.

-"Driss!!" Me cri soudain Orion, me forçant à le regarder.

-"Ne l'écoute pas.. Tu sais très bien que ce n'est pas lui que j'aime.. C'est toi que j'aime..!" Peine t-il à dire suffoquant entre ses pleurs perpétuel.
Le voir dans un tel état me rendait affreusement faible, je voudrai juste le serrer fort dans mes bras et le rassuré la maintenant. Je regrette tellement de ne pas lui avoir répondu dans la voiture, rien que d'y pensé que je me sent pourri de l'intérieur, je m'en veux terriblement.

Mais alors que ma vigilance avait baisser, et que mon poids s'était ramolli au dessus de Stan, celui-ci en profite pour se libéré de mon emprise et m'assène un coup de boule de toute sa force.
Je senti instantanément une douleur aigu suivi d'une brûlure au niveau de mon nez, portant ma main à mon visage je remarque que mes narines pisser le sang.
Stan profite de ma vulnérabilité pour s'extirpé et se relever.
Ramassant la batte qui m'avait échapper des mains, il ne me laissa pas le temps de réagir qu'il me cravacha le crâne avec plusieurs fois.

-"Driss!!!"

J'entendis la voix d'Orion m'appeler comme un lointain écho, quand à mon corps lui devenait subitement de plus en plus lourd et impossible à manœuvrer.
Impossible pour moi de me relever, il ne m'avait vraiment pas louper.
La réalité qui s'estomper vaguement laissa place à un voile entièrement blanc, et la voix d'Orion commencer à se dissipé lentement.
Très lentement.

Non. Non non non. Je ne peux pas m'évanouir maintenant!

Me relevant comme par miracle grâce à l'adrénaline et la force de la volonté, je vis Stan qui était déjà loin et en train de s'éloigner en emportant Orion avec lui.
Le retenant par le torse en faisant une boucle avec ses bras, il l'entraîne fermement avec lui vers la sortie du parc, et Orion, lui, tenter vainement de se débattre tout en lui criant dessus et en pleurs de le lâcher.

Parvenant à mettre mes jambes toutes les deux debout l'une après l'autre, et ayant la vue octroyer par le sang qui s'écoulé de mon crâne, je ramasse ma fidèle batte que Stan a eu le malheurs et la délicatesse de laisser sur place et commence à les poursuivre.

Stan et Orion avaient déjà dépasser l'entrée du parc et instantanément je les perds de vue.
Accélérant alors la cadence je croise soudain un couple de personnes se baladant sous leurs beaux parapluies blanc et bleu.
Quand ils aperçoives mon visage recouvert de sang ceux-ci écarquilles grandement leurs yeux et recules instinctivement en passant prêt de moi comme si une guêpe les avaient piqués.
Je dois avoir l'air d'un véritable psychopathe avec tout ce sang et la batte ensanglantée à la main mais tant pis, ce n'est pas le plus important pour l'instant.
Le plus important c'est Orion.

Sortant à mon tour du parc et regardant tout autour de moi chaque possibilités de chemins qu'ils auraient pu emprunter, je les vis soudain s'enfoncer dans une ruelle.
Comme la nuit commencer à tomber et que la pluie s'acharner, ils étaient durs à percevoir de la où je me trouvais.
Les suivants ensuite dans une nouvelle ruelle plus étroite et plus sombre que la précédente, je les perdit de nouveau de vue, mais les pleurs et les cris de Orion parvenant jusqu'à mes oreilles m'indiquer le chemin à suivre et la distance qu'il nous séparés.

Pendant que j'avancer d'un pas lent et difficile, je sentais à l'intérieur de ma cage thoracique mon cœur rebondir violemment contre la paroi, et une forte douleur battre contre ma tempe et sur le haut de mon crâne.
Le sang qui s'en écoulé, lui, continuer de se déverser sur mon visage et mes vêtements, laissant quelques gouttes retombé sur le trottoir et marqué mon passage que la pluie ne tarderai pas d'effacer.

 оО〇・-・〇Оо

AnaBlue



*Parc Montsouris: Parc qui existe réellement dans la ville de Paris.
2 rue Gazan, Paris 75014.

**Pavillon Montsouris: Restaurant qui existe réellement dans la ville de Paris.
20 rue Gazan, Paris 75014.

ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant