Solitaire ou Solidaire

Partie 3

J'ouvrais la porte d'entrée, c'était effectivement bien Jae et sa famille qui s'installait dans la petite maison en face de chez moi. Cette maison n'était plus habitée depuis quatre ans déjà, les anciens propriétaires étaient partis précipitamment après la naissance de leur premier enfant. Malheureusement une semaine après le village appris le tragique accident qu'il leur était arrivés sur la route, tuant la famille entière sur le coup. Depuis cette histoire, la maison est dite "hantée" et personne n'as jamais osé l'acheter jusqu'à aujourd'hui. La vielle maison au allure fantomatique avec ses volets dont la peinture s'effritait de jour en jour donnait la chaire de poule à plus d'un éloignant tous les acheteurs. En voyant rentrer les nouveaux propriétaires cela me rappela toute ces fois où Jimmy et moi rentrions dans cette maison que nous disions hantée pour nos nombreux cache cache, c'était aussi le meilleur repère lorsqu'il nous fallai éviter nos géniteurs après une grosse connerie ce qui nous arrivaient souvent. Nous avions aussi constaté au file des années que cette maison était aucunement hantée seulement veille et toute cassée.
Un gros camion arriva quelques minutes après nos nouveaux voisins. Des travaux allait être prévu dans le mois à venir apparemment, un peu de rénovation ne ferait pas de mal à cette vielle bicoque. La mère de Jae, je suppose, s'occupait de vérifier que tout leur cartons était la. Elle avait de beaux cheveux noir descendant en dégradés sur ses fines épaules, elle faisait particulièrement jeune avec sa peau blanche comme la neige et ses fines lèvres rosée. Je me demandait qu'elle âge elle l'avait.

"Bonjour, nous sommes la famille Osan, qui habite en face de chez vous, je m'appelle Elena et voici mon petit frère Jimmy. Heureux de vous rencontrer." dis je a la femme en m'approchant de leur maison.

"Oh, bonjour Elena. Je m'appelle Sunhyung, voici mon mari Jiwon et notre fils Jae." me répondit elle avec un grand sourire.

"Avez vous besoin d'aide pour emménager, nous avons notre soirée de libre si vous le souhaitez." dis je en souriant devant la gentillesse  et la gaieté de cette personne.

"Avec plaisir, prenez les cartons dans le camion et déposez les dans l'entrée mais laissez quand même ceux avec marqué fragile ce sont les plus lourds." nous répondit elle en rentrant avec deux cartons.

Après une bonne demie heure, nous avions finis de vider le camion et de les porter dans les salles demandés. J'avais appris qu'ils avaient déménager à cause de" problèmes familiaux", je lui avait demandé pourquoi dans ce village en particulier mais elle n'avait pas répondu. Elle m'avait raconté des histoires de leur vie avant, de leur pays et j'avais même réussi à récupérer le numéro de Jae car nous avions un peu parler. Il était toujours aussi froid mais j'avais réussi après bien 45min à lui faire esquisser un sourire avec mes blagues à la noix.

~

Le soir après avoir raconté ma journée à mes amis sur notre groupe de discussion et leur avoir dit que Jae était doté de parole ce qui les étonna à moitié, je parti prendre ma douche, et me changer car aujourd'hui était un jour particulier. C'était un soir de pleine lune.
Je me vêtie de vêtement entièrement noirs, mis mon sweet à capuche, mon masque et partie à pas de loup de ma maison. Je couru dix minute jusqu'à être en plein milieux d'un champs, complètement éloignée de la population. Je m'allongeais sur le sol, et levait les yeux au ciel, celui ci était d'un noir effrayant, on ne voyait aucune étoile, seulement la lune brillait me permettant de voir un minimum dans ce noir complet. Je vérifiais l'heure sur ma montre, 1min,deux minutes... Minuit ! Ça allait commencer. Aussitôt un ballet de rapaces pris place dans le ciel, dans une pluie de plumes, une choregarphie se mit en place dans un silence étonnant, les oiseaux volaients comme pour reproduire des pas de danse extrêmement précis, tous les mois, à la même heure cet enchaînement prenait place pendant une vingtaine de minutes dans ce ciel sombre seulement éclairé par une immense lune blanche. J'avais découvert cet étrange spectacle deux ans auparavant en essayant de fuir ma famille à cause d'une dispute, j'etais partie en courant, les larmes aux yeux sans savoir où j'allais et avait stoppé ce magnifique spectacle par ma présence involontaire. Les oiseaux s'etaient envolés avant la fin de leur ballet. J'y était retourné tous les soirs après ce jour comme attirée par ce rituel, j'avais d'abords été déçu qu'il ne se reproduise plus jusqu'à ce qu'à la pleine suivante je les revis, j'avais été prise d'un sentiment étrange, un sentiment de bien être comme si j'étais à ma place en les voyants. J'y étais alors retourné à chaque pleine lune.

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Lorsque tous les oiseaux furent partis, je décidais de rentrer chez moi, je me levais avec le plus de discrétion possible.
J'étais presque arrivée chez moi quand je sentie une présence, comme si quelqu'un me suivait, pourtant je n'entendais aucun bruit étrange à part le vent qui soufflait dans les arbres, je ralenti alors ma course afin de vérifier si quelqu'un me suivait mais personne, je vérifiais de partout malgré le peu de lumière je ne distinguait rien. Je répartis tandis que ce sentiment d'être suivis perdurait quand soudain une douleur violente, comme un terrible mal de tête, pris part de mon être me faisant m'accroupir de douleur. Je pris ma tête dans mes mains avec l'impression d'avoir une résonance dans toute ma tête m'empêchant de penser correctement, des larmes coulèrent le long de mes joues, j'essayais de hurler de douleur pourtant aucun son ne sortit de ma bouche. Puis petit à petit la douleur s'estompa jusqu'à disparaître totalement comme si elle n'étais jamais venue, mais une fatigue inexplicable s'empara de moi. Je répartis beaucoup plus lentement avec la tête tournant à cause de la fatigue et d'un début de fièvre, je ne sentais plus la présence derrière moi qui étais bien le cadet de mes soucis à cet instant précis. J'arrivais à rejoindre ma chambre en passant par la fenêtre du deuxième étage qui était resté ouverte exprès et me couchait, m'endormant immédiatement.
Le lendemain je fut incapable d'aller au lycée, la fièvre ayant pris de l'ampleur.

Le soir mes amis vinrent accompagnés de Jae prendre de mes nouvelles, ce qui me supprit mais je n'y prêtait guère attention, trop heureuse de voir mes amis. J'inventais une histoire pour ne pas leur dire que je sortais le soir et ne voulant pas parler de la douleur inconnue que j'avais eu. Je leur expliquait donc que j'avais attrapé une maladie courante et que j'avais trop de fièvre pour venir au lycée. Ils gobèrent mon mensonge et me racontèrent leur journée, même Jae parla un peu, enfin juste un petit peu, il dit une phrase quoi mais c'est déjà ça! Après avoir récupéré les cours de la journée et bavardé quelques temps mes amis rentrèrent chez eux, seulement Jae resta chez moi plus longtemps comme il habitait en face il pouvait partir plus tard.  On parla un peu, principalement de la Corée, pays que j'avais très envie de visiter, encore plus après les descriptions de Jae, car même si ce n'étais pas quelqu'un de bavard, il détaillait et racontait la vie qu'il avait eu là-bas avec beaucoup de passion. Mais alors qu'il me parlait de la nourriture très différente à la notre, en me détaillant les plats jusqu'à me faire saliver, la même douleur que celle du soir d'avant me pris me faisant me plier en deux. J'avais l'impression de brûler. Des larmes coulèrent le long de joues, troublant ma vision. Jae semblait pas le moins du monde étonné par ma douleur, il me prit dans ses bras comme une enfant, prononça des mots incompréhensible dans un chuchotements presque silencieux qui eurent l'effet de calmer ma douleur et ajouta dans le creux de mon oreille

- Il nous faut partir au plus vite, tu es l'élue petite Elena, je t'ai cherché dans toute la France maintenant il nous faut rentrer.
Je sombris alors dans un profond sommeil.