Al Capone et Patchou - partie 1

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Al Capone Roku avait quinze ans et vivait avec sa mère : Compotine Roku, son père : Clio Roku et son grand frère Tchurk Roku. Mais, pour Al Capone, sa famille n'était, pour lui, pas plus importante, que son meilleur ami : Patchou Fleur. Tous les deux, étaient assez débiles et inséparables et le pire, c'est qu'ils ne s'en rendaient même pas compte de leur débilité, ils ne travaillaient pas vraiment en cours : ils s'amusaient, avant de rentrer en classe, à chercher des vers de terres ou d'autres bestioles dans toute la cour, pour ensuite, en classe, les jeter sur les cheveux des filles, qui hurlaient de dégoût.

Leurs bêtises leur avaient causés tant d'ennuis avec le directeur, avec des professeurs et avec certains de leur camarades de classe. Mais avec leurs parents les deux amis n'ont eu aucun problème. Tout simplement, car, les parents d'Al Capone travaillaient dans deux émissions débiles, donc, ils étaient contents de savoir qu'un de leur deux fils, leur ressemblait. En ce qui concerne les parents de Patchou, ils ne le grondait jamais, ni lui, ni ses quatre petits frères et ses deux petites soeurs. Ses parents étaient les parents qu'on aurait tous aimé avoir... Patchou avait énormément de liberté. Il aurait pu voler n'importe quoi, ses parents ne lui auraient rien reproché.

Al Capone et son ami, ne s'étaient jamais réellement bagarrés. Al Capone était le plus bête des deux, mais ils savaient être malgré tout polis et attachants.

Un jour, un événement changer complètement leur vie...

Patchou était seul, il marchait tranquillement dans la ville de Nuls Drum. C'était la nuit. Malgré le noir, il distinguait les bâtiments qui l'entouraient. Les fenêtres de ceux-ci étaient cassées et la ville avait l'air abandonnée. Un froid soudain fit son apparition. Il sentit une présence loin derrière lui, et entendit une voix lointaine qui résonnait dans sa tête, et qui lui dit : "Les cancres se planteront sur un airbus en feu !" et cette phrase se répéta encore et encore. Il entendit soudain, un hurlement de terreur et de souffrances humaine retentir. Et il voyait la silhouette de la personne qui venait de hurler de peur, et son cauchemar prit fin.

Al Capone se réveilla en sursaut. Il faisait ce même cauchemar depuis le mois d'Août dernier. Il y a donc neuf mois que celui-ci se répétait chaque soir pendant qu'il dormait..., et à chaque fois qu'il se réveillait, après l'avoir fait, il pleurait. Il était terrifié par l'horrible environnement, qui paraissait si réel, par la présence de l'inconnu(e) et par la phrase qui se répètait... Mais tout cela faisait parti, du monde de l'imaginaire.

Al Capone pleura donc pendant de longues minutes et s'arrêta. Il tourna sa tête vers son réveil, à droite, qui affichait minuit trois et il décida de ne pas se rendormir, afin d'éviter le plus possible de refaire ce genre de cauchemars.

Il descendit en-bas, dans le salon, à pas bruyants, et voulu regarder un peu la télévision. Il l'alluma donc et baissa le son, afin de ne pas réveiller sa famille qui dormait. Il rajouta les sous-titres en français et tombait sur la célèbre émission : "Danse avec les stars", sur la sixième chaîne. Il voyait un prêtre danser avec un des coachs franco-allemand. Sur les sous-titres, il était écrit ce que disait le coach au prêtre : "Mon ami ! Faisons du tango ensemble ! Profitons de cette soirée !". Ils faisaient donc du tango ensemble pendant une dizaine de minutes... Al Capone était scotché à la télévision. Et une femme inconnue traversait la scène et tomba. Le prêtre et son ami franco-allemand ne faisaient pas attention à elle. Tout le contraire d'Al Capone, qui, lui, était mort de rire, de l'avoir vu tomber, bien qu'il n'arrivait presque plus à respirer. La télévision avait un petit problème : les images devenaient très floues, ce qui ne s'était encore jamais arrivé. Le prêtre dansait avec son ami franco-allemand. Et puis, et puis... la télé s'éteignit toute seule. Al Capone était dans le noir le plus complet. Il ne rigolait plus. Il avait peur, peur du noir et habituellement, il avait peur d'être tout seul dans le noir. Derrière lui, à quelque mètres, il entendait quelque chose bouger. Un petit peu au début, mais après de plus en plus, encore plus, encore plus et cette chose tombait de haut. Il se rendait compte, par le bruit, que c'était un vase qui venait de tomber. C'était celui qui était sur l'étagère dans le couloir menant vers la porte d'entrée. Dans ce vase il avait laissé au fond, un rat qu'il avait trouvé à l'école, dans la poubelle du laboratoire de SVT. Le rat avait l'air d'être blessé, donc il avait besoin de se reposer dans un endroit calme(chez lui). C'est pourquoi il l'avait ramené à la maison. Mais Al Capone avait maintenant peur du rat. Il se disait, dans sa tête : "Bon ! Pour que je ne sois pas plus effrayé par ce rat, il faut que je me prenne d'amitié avec lui... Allez (il essayait de se donner du courage) !!!

Al Capone et Patchou - partie 2Where stories live. Discover now