Al Capone et Patchou - partie 2

"Ellie ? Est-ce que je pourrai te poser une question? S'il te plait?"demandait t- il en étant hyper stressé mais à la fois hyper concentré sur la question qu'il voulait lui poser et Ellie le regardait, lui souriait et lui répondait :

" Mais oui, bien sure! Vas-y.."

-"En fait..., depuis le quatrième jours après que tu sois arrivée dans notre école, je voulais te poser cette question : Voudrais-tu venir avec moi, au bal de fin d'année, ce lundi-ci?".

Il attendait sa réponse. Elle lui répondait d'un air faussement ému, et faussement joyeux : "Ohhh..., oui ! Tu es tellement mignon... Écoute, ça sera avec plaisir!". Al Capone pensait qu'elle était réellement émue et joyeuse, mais ce n'était pas le cas... Qui a dit qu'inviter Ellie à un bal qui commence tard la nuit, ne serait pas la plus grande faute de la vie d'Al Capone, qui a dit que les préjugés de Patchou étaient faux, qui a dit qu'il ne se passerait rien d'anormal au bal ?

La semaine passait très vite. Al Capone était impatient d'être au bal, qui avait lieu le lendemain, tandis que Patchou, lui, avait des mauvais pressentiments au début de la semaine, et ils devenaient encore plus mauvais, même, trop mauvais pour être supportables. Al Capone passait beaucoup plus de temps avec Ellie, qu'avec son meilleur ami : il l'avait presque oublié. Patchou était hyper triste. Le Dimanche après-midi, vers 16h, il était allé chez son grand-père Bau Fleur, sans ses frères et soeurs, qui eux, étaient allés jouer au foot, sur le terrain de foot de leur école. Pour lui, son grand-père était comme son deuxième meilleur ami : il pouvait tout lui confier. Il était allé dans son beau jardin, qui n'était pas très grand,mais qui comportait un petit potager, dans lequel il y était planté des choux, des salades et des radis. Il y avait deux balançoires, il s'assit tout simplement sans se balancer, sur la balançoire de gauche. Il baissait la tête et regarda tout simplement par terre, tristement, des larmes commençaient à tomber sur ses joues, il ne savait pas pourquoi il pleurait, mais en tout cas, ça lui faisait du bien. Son grand-père s'approchait de lui, il s'asseyait également sur une des balançoire, celle qui n'était pas occupé par Patchou et lui demandait en le regardant :

"Qu'est ce qui ne va pas, Patchou ? Pourquoi pleures-tu, mon grand ?". Patchou lui répondait en continuant à regarder le sol : "Bah..., je ne sais pas(il réflechissait à la question qui lui a été posé). J'ai peur, suis fatigué et j'ai des pressentiments négatifs.".

Monsieur Bau Fleur, le rassurait un peu mais assez en lui disant : " Ohh..., mais ne t'inquiète pas pour ça, tu sais, ce genre de choses est dû à la fatigue, seulement. Cherche ton bonheur là où il est. Rentre chez toi, et dis à tes parents et à tes frères et soeurs : "Bonjour!" de ma part". Patchou savait auprès de qui était son bonheur le plus intense, c'était auprès de son meilleur ami depuis toujours. Patchou lui répondait : " Oui, d'accord, je leur dirai "Bonjour de ma part". Son grand-pere était plié de rire, il fit un grand calin à son petit-fils, et celui-ci lui chuchota : "Merci.". Patchou, était arrivé chez lui vers 18h. Il vivait dans une grande maison et heureusement, sinon, jamais lui et ses frères et soeurs ne réussiraient à trouver une place pour dormir. Patchou était maintenant, dans sa chambre et il se promettait d'aller au bal, même s'il n'avait pas de partenaire, son but était de rester le plus proche de là où se trouve son bonheur, auprès d'Al Capone. Il voulait que cette journée prennent fin le plus rapidement possible, donc il s'endormait. Le lendemain matin, c'était les vacances pour les enfants qui étaient en primaire, dont, les petits frères et les petites soeurs de Patchou, le premier jour de vacances, les petits frères et les petites soeur de Patchou, avaient pour habitude, de préparer un pique-nique, pour passer la journée sur un énorme terrain de foot abandonné, près d'une usine, qui elle aussi, était abandonnée.