Eux (et pourquoi Ils m'ont marqué)

la fille du ciel

D'abord, il y a eu le ciel bleu.
Et le soleil un peu timide, puis dardant pleinement ses rayons. Un peu comme elle en fait, son sourire, et son doux rire qui illuminait mes journées. Un astre qui réchauffe, le coeur entre autre, et ses yeux brûlant ma peau moite de désir.
Oui, elle était un peu électrique la gamine, et son regard t'ensorcelait.

Et puis y'a eu l'orage. Les nuits torrides, la sueur, le froissement des draps. Les "je t'aime" balancés un peu comme ça de tous côtés, tels des éclairs ; et c'est vrai qu'ils me pétrifiaient. Mon coeur tambourinant contre sa poitrine, en coeur avec la pluie sur mes carreaux. L'orage grondait, et elle elle grondait mon impatience quand je défaisais, tremblant, nos vêtements. Et le vent qui hurlait à la mort, tandis qu'nos ébats déclenchaient des tornades.

Et le problème justement, c'est qu'en fait elle était qu'un coup de vent.

Parce qu'après y'a eu le ciel bleu. Mais celui d'hiver. Le glacial. Celui qui pique les joues, et les yeux à force d'avoir trop pleuré. Je me souviens d'une après-midi à la mer, et sa gifle sur mon visage, les vagues s'éclatant contre mes mollets mouillés. Moi qui croyait que l'hiver était fini, il m'est revenu en pleine gueule, et qu'est ce qu'il fait mal ce froid-là.

Et enfin la nuit. Noir complet. Plus d'appels, plus rien, comme si elle s'était évaporée dans le brouillard. Et le noir rimant souvent avec désespoir, j'ai sombré. J'ai pleuré, souvent au début, et un peu moins plus tard. Je crois que j'étais réellement amoureux de ce petit bout de femme, et son départ a fait comme un trou béant dans mon coeur, comme une absence d'étoiles dans une nuit trop sombre. J'errais un peu dans le noir, et je le voyais plus bien le ciel.

Et bordel je compare encore leurs états.