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.Heyo, il est recommandé de lire ceci en écoutant la chanson "i love you" de Billie Eilish car je trouve que cette chanson représente bien l'ambiance de cet [OS].
Bonne lecture..
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.Salut,
Je t'écris cette lettre, car je me suis enfin compris. Il a été dur pour moi de voir la vérité, et même si parfois, je croyais la voir, il a été encore plus difficile de la comprendre.
J'ai toujours eu de la chance, car j'ai vécu dans un environnement aimant et tolérant. Un environnement qui me laissera être et faire ce que je veux, du moins ce qui me rendait heureux.
Je sais qu'en lisant cela, tu m'en veux sûrement, car je sais que tu n'as pas eu ce privilège, mais ce n'est pas pour autant que cela a été facile à vivre.
Dois-je tout pardonner sous prétexte que j'ai un entourage tolérant alors qu'on ne me comprend pas ?
C'est cette question a trotté dans ma tête un bon bout de temps et ce n'est que maintenant que j'ai la réponse.
Je ne sais pas de quoi j'avais peur, si s'était d'aimer ou d'être différent, mais je sais que j'en étais terrorisé. Pourtant, tout le monde me répétait qu'il n'était pas grave d'aimer peu importe qui cela pouvait être, qu'il fallait juste laisser faire son cœur et être heureux.
Plus facile à dire qu'à faire ça, je peux je peux le confirmer. Surtout, que j'ai fait le mauvais choix et j'ai laissé faire ma tête au lieu de mon cœur. Bête erreur.
Ce qu'il me fessait le plus culpabilisé, c'était toi. Ce n'est aucunement de ta faute, mais ce que tu as vécu était si dur et tu gardais le sourire même si parfois quelques larmes ont coulé, que j'avais l'impression que mes émotions étaient de trop. J'étais égaré et je n'avais pas le droit de l'être à ce moment-là de ma vie. Voilà ce que je vivais et comment je me sentais.Je me souviens de la première fois que je t'ai aperçu. Je ne t'ai tout d'abord pas apprécié. Je ne t'aimais pas du tout, disons même que tu m'insupportais. Je ne savais pas pourquoi. Maintenant, j'ai compris que si à cette période de ma vie, je ne t'aimais pas, c'est juste que tu représentais tout ce que je n'avais pas. Une présence, un charme, un charisme. Quand on te voit, on a envie que d'une chose c'est de t'aimer, je m'en suis d'ailleurs bien rendu compte un peu plus tard, alors je ne voulais pas t'aimer pour me sentir différent. Tout allait bien jusqu'à que nos bandes d'amis respectives ne deviennent plus qu'une. Cela voulait dire te voir et te côtoyer tous les jours. Te voir me sourire de ton sublime sourire qui me fessait dérailler. Au fur et à mesure du temps on s'est rapproché même si je tenais à garder une certaine distance car je savais que je n'étais pas totalement indifférent à ta présence. C'était la première fois que je ressentais ça et j'ai eu peur. J'en avais entendu parlé de nombreuses fois auparavant, mais le sentir est totalement différent. Tu me cherchais et je fuyais sentant que tes gestes me fessaient trop plaisir pour que ce ne soit seulement amical. Je te regardais à longueur de journée. Tu étais tout le temps dans ma tête et mes proches l'avaient bien remarqué. Ils me disaient qu'il est évident que tu m'aimes et que c'est réciproque, mais je refusais de le croire. J'avais peur d'être déçu, j'avais peur de te décevoir. J'avais peur de me donnais à quelqu'un sachant d'autant plus que cette personne est du même sexe. C'est pourtant si stupide car l'amour ne ce choisie pas, juste il se subit. Alors un beau jour, en une journée ensoleillée, nous étions tous deux sur le toit du lycée. Comme d'habitude, j'ai envie de dire. Nous nous étions assis au bord du toit avec seulement les barrières pour nous retenir du vide. Tu me parlais, je buvais tes paroles comme si un saint me fessait un discours divin. Je te regardais comme je n'ai jamais regardé personne. Une aura d'amour tournée autour de nous et tout le monde la voyais. Notre amour est si évident que même un enfant de 4 ans pourrait le ressentir. Apparemment, j'étais plus bête qu'un jeune enfant puisque j'arrivais à en douter. Tu parlais en alternant tes regards entre le ciel et le mien et puis soudainement plus un bruit. Seul le bruit lointain des discussions de lycéens résonnait dans nos oreilles et puis tu m'as regardé. Je t'ai rendu ton regard, je lisais tes envies dans tes yeux et dieu sait que j'en avais envie aussi et puis tu as parlé. Tu m'as chuchoté doucement, mais assez fort pour que je l'entende "Je t'aime". C'était réciproque, bien sûr que ça l'était mais, je n'étais pas prêt sur le coup alors je suis parti. Quand je me suis rendu compte de mon acte, j'ai pleuré. J'ai eu peur d'autre chose soudainement, de te perdre à jamais. J'ai tellement pleuré que je suis retourné chez moi loupant l'après-midi de cours restant. Je ne t'ai pas répondu et ce n'est que maintenant 1 semaine, 3 jours et 4h plus tard que je te réponds qu'il est possible, qu'il est même sûr que ce que tu m'as dit est réciproque en espérant que tu ne m'en veuilles pas pour le temps d'attente.
C'est alors que j'ai compris que le plus dur des combats, c'est celui qu'on vit avec soit même.Je t'aime Kim Seungmin,
Hwang Hyunjin
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Acceptation [OS]
Fanfic« C'est alors que j'ai compris que le plus dur des combats, c'est celui qu'on vit avec soi-même. » Hwang Hyunjin x Kim Seungmin Stray kids