Alors que la voiture présidentielle s'arrête devant la maison, il y avait déjà trois fourgons du GIGN et une trentaine de gendarmes du GIGN qui attendaient le signal pour pour donner l'assaut. Lorsque la voiture s'arrête , les gardes du corps se tournent vers le président.
" Monsieur le président, on aimerait savoir ce que l'on fait ici " demande Michel, son responsable.
" Le jeune homme que je vois beaucoup en ce moment est en ce moment même séquestré ici. Il s'est fait enlevé plus tôt dans la journée " dit le président au bord des larmes.
Voyant l'état du président , les gardes ne répondent rien.
Quelques minutes plus tard, un gendarme vient vers la voiture présidentielle. Le président ouvra la vitre de sa portière.
" Bonjour monsieur le président, je suis le commandant Larsonneur , je m'occupe des opérations. Malheureusement nous n'avons pas assez d'informations sur les personnes qui retiennent Lucas. Nous ne savons pas si ils sont armés où si ils sont des bombes sur eux. On ne sait pas dans quel état est le jeune homme, si il est vivant ou pas .On accepte que vous soyez là mais on vous demandera de rester dans la voiture jusqu'à la fin de l'opération. Vous pourrez sortir quand vous verrez le jeune homme sortir" dit le commandant.
" D'accord très bien commandant " répond le chef de l'État.
Une fois le commandant partit, Emmanuel ferme la vitre, pose sa tête contre celle-ci et ferme les yeux. Il voulait qu'une chose c'est que tout ce finisse et qu'il retrouve Lucas vivant. Mais dans quel état le retrouverait-il ? Ça malheureusement il ne le savait pas et il avait très peur. Un coup se fit entendre et il sursauta. Il se demanda d'où venait le bruit. Il bougea quand il vit les hommes du GIGN rentrer dans la vieille maison.
Lucas se réveilla frigorifié et avec une vive douleur au ventre.Il avait tellement froid qu'il tremblait de tout son corps. Il voulait hurler de douleur mais il ne pouvait pas ayant toujours une corde sur sa bouche. Ses poignets et ses chevilles le lançaient mais il ne pouvait toujours pas bouger car les cordes le tenaient fermement. Il avait mal aussi au niveau de son nez et de sa joue. Il sentait que sa joue saignait et que son nez pissait le sang et que cette fois-ci il devait être cassé. La lumière le gênait toujours autant mais il y avait une odeur qui le gênait aussi. Il regarda dans toute la pièce mais il ne vit rien. Il se regarda et lorsqu'il vit son t-shirt taché en blanc , il ressentit immédiatement l'odeur de sperme. Il commença à prendre peur. Et si Anaïs l'avait violé ? Il espérait se tromper et ça ne serait pas son genre. Mais il ne l'a connaissait pas vraiment au final, tout comme son frère. Il pensait que c'étaient des personnes bien au final il s'est complètement trompé sur eux. Mais tout à l'heure comment elle l'avait regardée, son regard était froid et elle avait eu un petit sourire narcissique et machiavélique . Il ressent l'odeur une deuxième fois , ce qui le donna cette fois-ci une envie de gerber.
Tout d'un coup un gros coup de bruit de porte faisait trembler toute la maison. Sa chaise tomba à terre ce qui le fait plier de douleur. Les douleurs lui faisaient tellement mal qu'il en pleurait. Il espérait au fond de lui que ce bruit soit les gendarmes et qu'il allait vite sortir d'ici. Il entendit plusieurs coups de feu et puis plus rien. Les secondes passèrent et toujours personne. Lorsqu'ils sa porte s'ouvrit , il découvre un jeune pompier.
" Les gars je l'ai trouvé. Il est la. Venez vite " cria le pompier alors qu'il court vers Lucas.
Dès qu'il arrive à sa hauteur il lui plaça une couverture de survie sur son corps frigorifié et lui enleva la corde qui était autour des sa bouche. D'autres pompiers arrivent et retirent toutes les cordes qui retenait le corps de Lucas. On lui posa un pansement sur le nez pour calmer le sang et une compresse sur sa joue.
" Monsieur c'est fini. Vous n'avez plus rien à craindre " dit l'un des pompiers en essayant d'être le plus rassurant possible.
" AÏE !!!! " cria Lucas, une fois toutes les cordes retirées.
" On attend pas une seconde de plus , on l'emmène au camion. On y va doucement par contre, on ne va pas plus le blesser. Il est déjà dans un sale état" dit l'un des pompiers.
Deux pompiers se positionnent autour de Lucas, lui prennent ses bras, ce qui le fit une nouvelle fois hurler de douleur de Lucas. Les bras autour de leurs cous, il soulèvent doucement Lucas et le sortent rapidement de la maison. Avant de sortir il vit les corps de Benjamin et de Anaïs dans le salon, allongés dans une mare de sang, entourés par une arme.
Emmanuel ne lâche pas son regard de la maison. Quand il entendit des coups de feu il prit peur. Et si Lucas a été tué ? Des membres du GIGN ressortent et font signe au pompiers qu'ils peuvent rentrer. Ce qui l'inquieta encore plus. Et si ils rentraient pour juste constater le décès de Lucas ? Des larmes commençaient à couler sur ses joues. Une longue attente ce fit, quand tout à coup il vit Lucas dans un sale état, sortir entourés de nombreux pompiers.
Il mit sa tête entre ses deux mains et pleura cette fois-ci de joie. Ce cauchemar était enfin fini. Il ouvrit très rapidement la portière et courra pour retrouver rapidement Lucas en se faisant l'intime conviction que plus jamais il ne laissera Lucas même si ça devait mettre en péril son couple et son image auprès des français.
Voici le chapitre 16.
Vos avis ???
Bonne lecture !!!
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Liaison secrète
RomansaIl était président de la république. Lucas était jeune mannequin, provocateur, séducteur, un peu bad boy et un vrai connard avec les filles . Mais une rencontre qui devait changer le pays va changer leurs vies à tous jamais.