Le temps passe prestement depuis que tu m'as quitté. Lui qui me semblait infini, lorsque tu étais à mes côtés. Il me reste si peu de chose de toi...
Ton prénom, qui ricoche contre mon crâne et donne à mon cœur la cadence pour battre. Le son de ta voix, qui apparaît parfois, au détour de souvenirs si doux et pourtant douloureux. Et puis, il y a la mélancolie. Ta présence évanouie, ce fantôme revient hanter mes nuit. Avec elle, j'ai des violences dans la tête et du goudron dans les veines. Oui, avec elle, j'ai du sel sur les joues et ton poison dans l'âme. Mon regard bétonné a perdu ses allures de verdure, il a perdu de vu ta beauté. Alors quand vient le règne de la lune, je sors. Dans les boulevards du chagrin, je joins mes larmes à celles du ciel. Vois-tu mon reflet, dans ce miroir de pluie ? Ma peau est grisée tout comme mon esprit. Mes lèvres sont gercées et mon cœur l'est aussi. On m'a dit que la distance abîme le corps. Ta distance, elle, abîme l'esprit.
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Lyrisme
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