My director

Chapitre 6

Je me dirige en classe. La prof était déjà là, on avait Français avec madame Olivia. Il n'y avait plus de place libre sauf à côté d'Antoine. Ce dernier me sourit avec son plus beau sourire.
- mademoiselle, prenez place s'il vous plaît, on va commencer les cours, me dit-elle en ajustant ses lunettes.

Je sens que cette journée va être longue. Je prends place à côté de ce con qui me servait d'ami, au fond je savais qu'il était quelqu'un de bien, il était juste énervé pour je ne sais quelle raison et il a jeté sa colère sur moi. Je prends mes cahiers dans mon sac et les dépose sur la table. Je me demande bien ce que le directeur a à me dire parce que si ma mémoire est bonne il m'avait pratiquement ignorer.

Je sursaute quand je sentais quelqu'un me secouer doucement: Antoine.
-hum?
Je me retourne vers lui et il plonge ses yeux dans les miens.
-je suis vraiment désolé Wendy, je ne voulais pas te traiter de...voilà quoi, s'excuse t-il.
-mais tu l'as dis, je suis consciente que tu étais énerver mais ce n'étais pas une raison de m'insulter, merde!
-je regrette ce que j'ai dis, excuse-moi, d'accord, me dit-il en prenant ma main.
-ma parole, je-
Madame Olivia racle sa gorge, qui voulait sûrement dire qu'on dérange la classe.
-je t'assure que je ne voulais pas mais c'est sorti comme ça.
-non bien sûr, dis-je ironiquement.
-bon! Sortez Antoine et Wendy, cria la dame.
Je lance un regard noir à Antoine qui me fit un regard désolé. Je me lève et prends une de ces vitesses pour sortir de la classe.
C'est décidé, il m'énerve!
Je marche à toute vitesse dans le couloir pour qu'Antoine ne m'attrape pas mais il a était plus rapide que moi. Il entoure ma taille de ses bras pour m'empêcher de fuir.
-c'est quoi ton problème putain? Hurlais-je.
-c'est toi mon problème.
Merde!
-écoute moi, d'accord ?
-j'ai pas envie d'écouter tes conneries...
-t'as pas le choix, c'est soit tu m'écoute soit je te laisse pas. À toi de voir.
Il me fait du chantage là ? Dites-moi que je rêve !
-lâche-moi, dis-je calmement.
Il me lâche et entame son monologue.
-Wendy, je ne peux pas supporter que tu ne me (parle)pas. Je sais qu'on est ami que depuis une semaine mais tu compte déjà beaucoup pour moi, il marque une pause avant de poursuivre son discours, pour moi t'es...t'es une bonne amie.
Je ne sais pas quoi dire, il a l'air tellement sincère. Pour toute réponse, je me mets sur ma pointe des pieds pour arriver à sa hauteur et l'embrasse sur la joue.
-ça veut dire que tu me pardonnes ? Demande t-il un sourire au coin.
-mais oui idiot! En le tapant sur l'épaule.
Quelques heures plus tard, la sonnerie retentit annonçant la fin des cours. Antoine et moi sont allés classe pour prendre nos affaires. Tout à l'heure on était resté à la bibliothèque.
-tu ne veux pas que je te raccompagne chez toi? Demanda Antoine en passant une main sur sa nuque.
-Non, j'rentre pas tout de suite, répondis-je rapidement.
-je peux t'attendre!
-euh non...je dois chercher un livre au bibliothèque et ça va prendre du temps.
Mensonge.
-mais tu y étais toute à l'heure.
Merde!
-oui mais-
-c'est bon, j'ai compris. Au revoir.
Sur ce, il s'en va.
Je suis désolée Antoine mais je ne pouvais pas te dire que le directeur voulait me voir. Après ce que tu as fais ce matin, je ne pouvais pas.
Eh oui, je suis un peu rancunière.
Je me dirige vers le bureau du directeur, arrivée devant la porte, je la cogne doucement et il m'autorise à entrer. J'entre et referme la porte derrière moi. Je le voyais entrain de manipuler son ordinateur, donc je me permettais de m'assoir sur la chaise en face de son bureau.
Je suis stressée là, je ne savais pas pourquoi il m'avait convoqué. Si ma mémoire est bonne, j'ai rien fait de mal la semaine dernière, si?
Je racle doucement ma gorge pour qu'il s'aperçoive de ma présence parce que là ça devient autre chose.
-une minute mademoiselle Walker, je dois confirmer un dossier et puis je suis tout à toi, dit-il, toujours les yeux dans l'ordinateur.
Je me permets alors d'admirer son bureau. Les murs sont de couleurs blancs pâles et les meubles sont de couleurs noirs et rouges. Son bureau est vraiment magnifique et je remarquai aussi qu'il y avait une autre pièce à ma gauche.
-bon, j'ai fini.
Et moi je suis censée dire quoi ? Mec, c'est toi qui m'as demandé de venir dans ton bureau je te signale.
Il rassemble ses mains et commence à parler.
-je m'excuse pour la dernière fois, crache t-il.
-euh...je ne comprends pas.
-ce qui s'est passé entre nous, je veux dire euh...
Ça alors! Il ne trouve pas le mot exact à employé.
Je décide de lui couper la parole.
-oui, j'ai compris.
-ce n'était pas mon intention de vous faire croire que je m'intéressais à vous.
Aïe! Ça ne se dit pas ça.
-je ne pensais pas à cela, monsieur.
J'ai juste envie de l'insulter mais je me retiens.
Quel connard celui-là!
-tant mieux alors, par contre, ça me ferait plaisir que vous acceptiez de diner avec moi, dit-il en passant sa main sur sa nuque.
Attends attends, il est entrain de m'inviter là ?
-vous êtes entrain de m'inviter avec vous là ?
-inviter est un grand mot, dit-il en rigolant, et que ça soit bien clair, pas un mot à qui que ce soit.
-promis.
-soit prête pour vingt heures ce soir, je pense que vous n'aviez pas cours demain, je me trompe ?
-oui, on n'a pas cours samedi.
-très bien, à ce soir. J'irai vous chercher chez vous.
-vous avez mon adresse?
-dans votre dossier. J'espère que c'est claire pour vous, ce dîner c'est pour me faire pardonner, parce que je trouvais pas bien ce que j'ai faite. Ça n'a rien à avoir avec un rancard, annonce t-il en se levant.
-oh oui, bien sûr.
Retenez-moi avant que j'arrache ses cheveux.

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