LES CHRONIQUES DE PAT
LA SŒUR DE MON AME-SŒUR (Version revisitée)
Chapitre 2- Parle-moi chérie, qu’est-ce qui ne va pas ?
- …
- Dis-moi quelque chose s’il te plait. T’ai-je offensé ?
- …
Hildah avait cessé de me parler du jour au lendemain, elle avait pris ses distances, et ne me permettait plus de me rapprocher. J’avais tout entrepris pour comprendre ce qui n’allait pas et trouver une solution à cette situation mais c’était sans compter avec ma dulcinée. Elle avait l’air bien déterminée à tirer un trait sur notre histoire, à la conjuguer à un temps qui n’existait point dans ma tête. Les vacances de fin d’année pointaient malheureusement à l’horizon et tout prenait une sombre allure. Mon cœur battait toujours aussi fort pour cette petite diablesse, et l’idée de ne plus la revoir me consumait davantage, l’idée de savoir que tout était terminé accroissait ma peine. Impossible de savoir quel crime avais-je commis pour mériter un pareil supplice, peu importe, je ne voulais qu’elle et quelque pénitence ne m’empêcherait de lutter pour notre amour. Hélas, le silence était la seule réponse qu’elle me servait. Cet été serait assez long et affligeant sans elle. Je sais que je lui manquerai mais je n’en étais plus aussi sûr après tous ces événements.Je me résignai alors à prendre le large, à m’évader et à noyer le mal qui à petit feu me rongeait, je voulus laisser derrière moi tous ces souvenirs qui me rattachaient à elle, tous ces endroits qui ont été le siège de l’expression de notre amour, la saveur de ses lèvres roses, son parfum qui n’embaumerait plus mes orifices. C’est ainsi que Tonton B et son épouse m’accueillirent dans leur modeste pour les vacances. C’était un endroit merveilleux où le calme régnait, la mer à proximité favorisait le climat frais, le bruit des marées échouant sur la cote contribuait à l’harmonie sonore.
Plus les jours s’écoulèrent, plus le chagrin me gagnait, il m’était impossible de la sortir de ma tête, je pensais tout le temps à Hildah, il m’arrivait même de m’imaginer en pleine conversation avec elle, d’inviter des répliques toutes faites. Cette manie qu’elle avait de rouler les yeux lorsqu’elle n’avait plus de mots, sa chaleur, ses seins qui avaient le don de dompter. Que je l'aime cette fille. Mais tout est parti en vrille et j’ignore le délit que j’avais pu commettre. Je m’enfonçais chaque jour dans ces méandres, le mal me consumait et il me fallait me ressaisir.
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La sœur de mon âme-sœur
KurzgeschichtenL'amour lorsqu'il est réciproque est tout aussi délicieux qu'une meringue jusqu'au jour où tout s'arrête. Le monde sombre et l'on y perd une partie de nous. Mais Kev après avoir reconstruit difficilement son monde avec Shania, le sosie de Hildah, ap...